- Prologue -
La ville est calme. Quand tout à coup, un coup de feu, puis deux, puis plusieurs. Et un peu plus tard, l'alarme de danger séisme qui sonnait depuis déjà quelques minutes s'arrêta.
Un infecté solitaire marchait en direction de l'hôpital. De là où venaient tous les tirs. Quand un jeune homme d'environ dix-sept ans sortit brusquement d'une ruelle en courant, sans regarder devant lui, et arriva en face du mort-vivant. Le pauvre garçon n'eut pas le temps de se rendre compte qu'il avait à faire à un zombie, que celui-ci lui avait déjà empoigné le bras gauche. Il ramena le bras jusqu'à sa bouche, et le croqua littéralement jusqu'à ce que sa mâchoire se soit complètement refermée. Il tira ensuite sa tête en arrière, arrachant un morceau de chair. Le jeune garçon assistait impuissant à cette scène d'horreur sans avoir eu le temps de se débattre. Un geyser de sang s'échappa de l'ouverture dans le bras de la victime. Mais le mort-vivant n'en avait pas fini. Après avoir mâché et avalé le morceau de chair, il approcha de nouveau l'avant bras du garçon à son visage. Mais Il s'écroula avant d'avoir eu le temps de croquer dedans à nouveau. Quatre hommes d'une quarantaine d'années venaient de lui tirer dessus. Une cartouche de fusil chacun dans les jambes et dans le ventre pour l'immobiliser. Mais l'infecté continuait de bouger. Ses bras tendus vers le groupe d'homme. Il voulait encore goûter à la chair humaine. Mais celle-ci s'éloignait de plus en plus loin, vers l'hôpital de la ville corse. Le petit groupe d'homme courait le plus vite possible. Ne comprenant toujours pas le chao qui régnait autour d'eux. Ce chao crée par tous ces hommes, femmes et enfants qui terrorisaient le monde depuis plusieurs semaines.
- Félicitation gamin, dit l'un des hommes à l'ancien étudiant. Grâce à toi, on a une vraie raison de se rendre à l'hôpital.
Le jeune homme tournait de l'œil. La quantité de sang qu'il perdait était impressionnante.
- Ferme-la ! Dit un autre homme aux cheveux grisonnants. On doit se rendre là-bas parce qu'on nous l'a demandé à la radio hier soir.
Le père du jeune homme demeura silencieux pendant quelques mètres. Et en voyant l'état de son fils, il rajouta :
- Et oui. Maintenant, on y va aussi pour soigner la morsure de mon fils. Et si t'es pas content, dégage espèce de connard.
Les autres ne disaient aucuns mots. Ils avançaient le plus vite possible. En évitant les morts-vivants quand ils le pouvaient. Sinon, ils gaspillaient inutilement leurs balles sur ces monstres quasi immortels.
Au bout de cinq interminables minutes à courir et à tirer, le petit groupe arriva en vue de la grande route manant à l'hôpital. Les morts avaient envahis la quasi-totalité de la ville, dont la rue principale sur laquelle les cinq hommes arrivaient. Plus d'une centaine de Zombies marchaient en direction du parking qui entourait l'hôpital. Tel une mer de cadavres ambulants, collés les uns aux autres, qui n'attendait que de manger. Le groupe d'hommes s'arrêta avant de s'engager dans la grande rue. Ils regardèrent, ébahis par ce spectacle effrayant, les zombies qui marchaient. Mais ils n'eurent pas le temps de rester comme ça bien longtemps. Quatre morts-vivants qui les avaient vus arrivèrent bientôt sur eux. Mais ils ne pouvaient plus reculer maintenant. Ils touchaient au but. L'hôpital était là, à quatre cent mètres d'eux, et le jeune homme mordu ne pourrait plus marcher bien longtemps.
Le père lâcha son fusil, et donna ses quelques dernières cartouches aux autres hommes. Il enroula ensuite le bras de son fils autour de sa nuque pour l'aider à marcher. L'adolescent qui se sentait de plus en plus faible, arrivait de moins en moins à se tenir debout. Et ce qui devait arriver arriva : La fièvre.
Le processus était lancé. La chose inconnue qui contaminait les personnes infectées par une morsure ou une griffure commençait à faire effet. D'abord un mal de tête. Puis des sueurs mêlées de frissons. La transpiration faisait briller le front du garçon au soleil. Sa vue se troublait petit à petit. Son visage pâlit, et le son des cartouches de fusil tirées par les hommes qui l'entouraient résonnaient dans sa tête dans un écho interminable.
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Survive in a deadly world
HorrorLes zombies ont envahis le monde depuis plusieurs mois déjà. La civilisation est tombée. Un petit groupe de survivants s'est installé dans un petit immeuble. Les zombies sont peu dans le quartier. Et un semblant de tranquillité a peu à peu repris de...