Chronique Yasmine: une marocaine en France

Partie 1

Wesh la famille. Je m'appelle Yasmine, j'ai 17 ans et je viens tout juste de déménager en France. Je suis d'origine Marocaine à 212% et j'habitais à Casablanca la capitale économique du Bled jusqu'à aujourd'hui où mon père a eu cette putain de  décision de m'emmener avec lui en France.

Je suis moyenne de taille, ni trop petite ni trop grande, avec des formes là où il le faut. J'ai des yeux chocolats comme mes parents et une peau de couleur magrébine quoi, et puis mes cheveux noirs sont lisses mais je les préfère frisés, c'est tout ce que vous avez à savoir jusque là je pense.

J'ai un petit frère qui s'appelle Anwar et je suis plus âgée que lui de quatre ans. La plupart des gens disent qu'il me ressemble, mais je trouve que c'est faux puisqu'il est dix fois plus beau que ma gueule. Par contre, Anwar a aussi des cheveux noirs lisses qu'il tire derrière souvent avec du gel, et il a des yeux de chinois ce qui lui donne un charme irrésistible qui me manque de plus en plus. Mon reuf est ma vie, mon amour et je donnerai tout pour le revoir..

Au faite, mes parents sont divorcé depuis un an mais je vivais toujours avec ma mère et mon petit frère chéri Anwar. Or ça fait une semaine, mon fou de père a plaidoyer contre ma mère pour prendre ma garde, ce qu'il a eu bien sûre à cause de son aisance financière d'après le juge. Six jours après, j'étais obligé de venir en France pour y passer mes deux dernières années scolaires avec seule compagnie mon père qui n'a pour but que m'emmerder et me faire la misère.

Au bateau, le trajet s'était passé dans un silence absolu. J'étais vénère est mon père avait bien fait de ne pas me parler. Mais dans le trajet vers ma nouvelle maison, mon père voulait grave faire la conversation.

-Baba: Tu ne m'as pas dis, comment t'as passé cette dernière année sans me voir? ça s'est bien passé?

Ouai, les blagues de mon père sont de très mauvais gout mdr.

-Moi: Mouai.

-Baba: Non mais en vrai, ça t'as pas soulé qu'elle te garde loin de moi? Et puis cette vie que vous meniez avec son petit salaire, je suis sur qu'avec moi tu manqueras de rien benti.

-moi: Dakshi. (c'est ça)

Fin de discution, wouah! J'avais vraiment pas envie de causer, parce que sinon j'aurai dit un truc que je regretterai et qui rendra mon père encore plus insupportable qu'il est. Bref, je vous passe le reste du trajet puisque rien de spécial ne s'était passé.

Quand la voiture s'arrêta, je jette un coup d'œil sur l'entourage et distingue avec stupéfaction que nous étions non seulement au milieu d'une cité de banlieu, mais aussi qu'il y avait des teneurs de mur en bas de l'escalier. Je lance un regard rempli de haine vers mon père et lui dit:

-moi: t'as pas dit que je vais manquer de rien? Pourquoi tu m'emmène dans une tess? Tu veux me caser et en finir avec moi c'est bien ça baba?

-Baba: Benti, la banlieu est la seule place en France où tu peux te faire des amis qui parlent ta langue, et qui en plus de ça, partagent la même religion que la notre, alors ferme-la et me parle plus de cette manière sinon walah je te case avec un de tes cousins tu le verras même pas venir.

OK je me tais c'est meiux je pense lol.

Je descend de la voiture en claquant la portière puis m'avance vers le coffre où se trouve ma valise et attend mon père. Une minute après, baba m'ouvre le coffre et prend sa valise avant de me devancer vers la porte d'un bâtiment sur laquelle était écrit A.

Je le suis despee par peur de me perdre (ouai je peux me perdre si je vois pas mn père je partirai n'importe où mddr) et monte les escaliers pour enfin m'arrêter au 4eme étage face à une porte de couleur grise.

Mon père ouvre la porte, pose sa valise et fait son chemin vers je ne sais où. Je lâche à mon tour ma valise puis je m'avance dans le hall et fais le tour de ma nouvelle maison. Le salon est peint en beige et il est meublé d'une manière très élégante me faisant presque oublier que cette appart se trouvait dans une banlieu. Je me dirige ensuite vers la cuisine et remarque qu'elle est un peu petite et je sors finnalement pour chercher ma supposée chambre.

J'ouvre une porte au hasard et trouve mon père assoupis sur un lit, j'en déduis alors qu'il s'agit de sa chambre à coucher. Il me reste deux portes à ouvrir et c'est avec bonheur que je remarque que la première s'agissait de ma chambre et que la deuxième était une chambre d'amis. Ma chambre était vraiment hyper spacieuse et très raffinée. Elle se compose d'un lit double avec une couette rose pâle, un bureau en bambou avec sa chaise, des coiffeuses avec un miroire, et un grand écran de TV. Et puis qu fond se trouvait un de mes plus grand rêve: une porte qui menait à un dressing!! 

Fatiguée et nostalgique en même temps, je m'enveloppe dans ma couette sans changer de vêtements et je pense aux derniers événements qui m'ont tant fait chialer cette semaine. Et cette nuit là, je pris la plus grande décision de ma vie: ces deux années là, je ne vais pas me faire d'amis, car s'attacher à quelqu'un ne cause que la souffrance. Oui, cette année là, je deviendrai indépendante.

Peu de temps avant de m'endormir complètement, je sens mon père m'enlever mes chaussettes et pense que peut-être qu'il mérite une deuxième chance. Il est mon père et je ne cesserai jamais de l'aimer malgré tous ses défauts.