Partie 2

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Le lendemain, je me réveille avec la même pensée qu'hier

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Le lendemain, je me réveille avec la même pensée qu'hier. Je prends une longue douche puis entre au dressing pour m'habiller. Je mets un sweet rouge à manche blanc cassé et un leggins noir qui va avec. Je me chasse de mes air max rouges noirs et je choisis une casquette noir et la pose sur une commode pur la mettre plus tard.

Je me dirige vers la cuisine pur prendre quelque chose à grignoter mais distingue avec horreur que le réfrigérateur était vide, je décide alors de faire des courses avant le réveil de mon père. Je mets ma casquette, prends mon téléphone et mes écouteurs, les clés attaché à la porte et je sors.

Aux escaliers, j'entends la voix de plusieurs gars rigoler et discuter comme s'ils étaient les seuls habitants du bâtiment. Fuck! Je suis obligé de passer entre eux si je veux me chercher à manger. Je prend mon courage en main, je baisse ma tête, 1, 2, 3 et je descends.

Quand je passe, j'entends les gars chuchoter:

- Inconnu 1: C'est elle la nouvelle je pense.

- Inconnu 2: Askip elle va étudier dans mon lycée.

- Inconnu 1: mais mec mate-la elle est hyper cheum regarde comment elle est sapée on dirait un mec là.

Pff à ce que je vois, ça ne manque pas de préjugés ici. Bref, je continue mn chemin quand je vois un carrefour comme ceux qu'on a au bled. Je souris à cette pensée tristement et j'entre au super-marcher.

Je suis en train de faire les courses quand soudain mon tel vibre dans ma poche. Je le déverrouille et trouve un message de Anwar.

De Anwar: << Wesh grosse, safe tu nous as oublié ou c'est comment petite bagra de toi.>>

J'allais répondre quand quelqu'un me rentre dedans.

- Moi et lui: Tfou!

- Moi: non mais what the fuck tu me bouscule exprès et tu m'insultes après! T'es vraiment malade dans ta tête toi.

- Lui: Nique ta race c'est toi qui m'es rentré dedans!

Je lui envoie mon regard le plus noir et je pars vers la caisse. Je répond au message de Anwar vite fait.

A Anwar: << écris bien aussi galek bagra, regarde comment tu parles à croire c'est toi qui vit dans une cité.>>

De Anwar: << Attends me dis pas que ce hmar t'a emmené à une banlieue putain! >>

A Anwar: << Surveille ton langage frère, c'est ton père aussi. Et ui, mais ça va. >>

De Anwar: << Ah parce que maintenant tu le considère comme ton père lol. Azy vtf me parle plus.>>

Je lève les yeux au ciel et décide de pas le répandre. Quand mon tour fût venu, je paye mes achats et me mets en route vers la maison. Arrivée, je mets les sacs dans la cuisine quand j'entends mon père crier.

Chronique Yasmine: une marocaine en FranceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant