Rencontre atypique [Chapitre V]

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Bonsoir ! Et non je ne suis pas morte ! J'ai beaucoup d'excuses à vous faire, je sais, donc vous avez le droit de m'engueuler dans les commentaires, ce n'est pas un soucis (restez polis quand même ! ) Je reprends doucement à écrire, et j'essaierais de poster un chapitre régulièrement. Disons... Une fois par mois minimum. Au début, je souhaitais faire un chapitre =  1 000 mots, mais en réalité, c'est beaucoup trop dur et ça me décourage plus que tout ! Donc dites moi si vous souhaitez effectivement un chapitre de 1 000 mots (je vous invite à relire et liker les précédents pour vous rendre compte de la longueur) ou alors un chapitre un peu plus cours comme celui-ci qui devrait (notez le conditionnel) sortir plus régulièrement !

Par ailleurs, je souhaite aussi continuer mon histoire sur Percy Jackson (on dirait pas trop pour l'instant je sais ! ), mais je peux déjà vous annoncer quelle sera plutôt courte.


Pour projet, j'ai d'ailleurs envie d'écrire une histoire sur Harry Potter, mais à l'époque des Maraudeurs étant donnée que je suis fan ! #Gryffindor


Pour l'instant je vous souhaite une bonne année, mes meilleurs vœux et sur ce, méfaits accomplis. /*

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Steve réagit au quart de tour et s'empressa de répondre.

-Non, non.. Ne t'inquiète pas.. J'étais perdu dans mes pensées.

Il lui expliqua son histoire. Lorsqu'il énonça le nom d'Erskine, elle trembla et se mit à crier en se tenant le crâne.

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12 Décembre 1943


Cela faisait plusieurs jours que Fingerhut, la jeune infirmière rousse se trouvait dans un coma semi-profond. Chaque jour, les mêmes personnes venaient lui rendre visite, plus ou moins longtemps, selon leurs disponibilités. Pour commencer, il y avait le colonel Philipps et l'agent Carter qui venaient s'informer sur son état de santé.

Ensuite, il y avait Howard Stark. Il venait silencieusement, s'installait un instant à ses côtés comme pour se persuader que la femme, qui se tenait étendue si près de lui, était la personne qu'il aimait, du moins appréciait -il n'arrivait pas encore à se l'avouer-. Mais savant que c'était quasiment impossible, il renonçait toujours. D'autant plus qu'une femme comme Kamelia n'aurait jamais laisser quelqu'un lui entailler la joue afin de laisser une énorme cicatrice.
Et pour finir, les deux amis d'enfance, Steve et Bucky. Ils venaient constamment par deux. L'un comme l'autre n'était pas assez courageux pour venir seul et affronter la triste vérité.

Steve avait lié une amitié plutôt forte avec Kamelia. Avant qu'il ne devienne un super-homme, elle lui avait toujours sourit et prit de ses nouvelles. Que se soit durant ses entraînements ou simplement lorsqu'ils se croisaient. Simples questions pour son opération ou par véritable intention, il ne le saura jamais. La ressemblance entre elle et Fingerhut était frappante, bien que la personne face à lui était nettement plus maigre.

James (Bucky) était le seul à n'avoir jamais rencontré Kamelia. Mais il connaissait plutôt bien Fingerhut. Leur rencontre était l'une des plus atypiques et désagréables qu'il espère ne jamais revivre. D'ailleurs, à cet instant, la rousse dans son coma profond fut comme aspiré par un souvenir naissant de nouveau dans son esprit : un passage de son enlèvement et leur rencontre.

Flash back

Lorsqu'elle ouvrit les yeux pour la première fois, elle était allongée sur une banquette d'avion. Son esprit était encore flou, pourquoi était-elle ici ? Mais au fond d'elle, elle était quasiment persuadée qu'elle devait prendre un taxi pour rentrer à la base, et non survolé on ne sait quoi, d'autant plus qu'elle était attachée.

Alors que son esprit s'éclaircissait, elle  prenait pleinement conscience que la situation était tout sauf normale. Elle commença à défaire ses liens, assez discrètement. Depuis quand était-elle disparu ? Elle avait un rendez-vous avec Howard. Était-elle en retard ? Ou était-ce cet abruti qui avait encore trouvé des moyens complètement fous pour l'impressionner.

Soudain, entendant des voix, elle se releva d'un bond et sauta sur le premier soldat, l'étranglant avec la corde. Le deuxième mit du temps à réagir, trop même. En quelques secondes, ils étaient tous les deux à terre.

-Où suis-je ?! Vociféra-t-elle à l'intention du pilote.

Comme réponse, il braqua sa manette de conduite sur la gauche et Kamelia se cogna la tête dans un bruit sourd contre la paroi en métal blindé de l'appareil.

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Elle ne se souvenait plus de son réveil, plus de son nom, ni prénom. Elle n'avait qu'une tenue d'infirmière sur elle, aucun papier. Elle s'appelait Fingerhut. Du moins, les soldats l'appelaient ainsi. Elle les soignait d'ailleurs des fois. Lorsqu'ils étaient blessés. Mais un jour, alors qu'elle nettoyait un peu sa clinique, les docteurs Zola et Schmidt entrèrent avec un homme attaché. Il avait des cheveux cours bruns, un peu désordonné et sale. Un prisonnier. Il avait encore sa plaque militaire autour du cou, sûrement pour les reconnaître.

-Lâchez- moi ! Criait-il en gesticulant.

-Taisez-vous soldat Barnes ! Vous êtes notre prisonnier. Lui répondit tout aussi violement Crâne rouge. (Schmidt)

-Guten Abend Fraulein. Lui lança Schmidt.

-Guten Abend Männen.

L'homme aux lunettes commença à lui expliquer que le soldat Barnes servirait de cobaye à leur nouvelle expérience : le sérum super-soldat. Il ajouta qu'elle devait s'occuper de préparer le patient pour l'expérience. Elle ne savait pas trop comment faire mais ils étaient déjà partis, laissant les deux jeunes gens dans la pièce. Barnes était attaché au matelas et essayait de se libérer.
L'infirmière le regardait et déposa doucement sa main sur son bras pour qu'il se calme. La délicatesse de la jeune femme surprit le soldat.

-Qu'allez-vous me faire?!

Elle grimaça. Qu'est-ce que cela voulait dire ?

-Répondez !

Avec difficulté, elle lui fit comprendre qu'elle ne comprenait pas la langue. Elle commença à retirer les quelques vêtements qui la dérangeait et au lieu de le préparer à l'opération, elle commença à recoudre ses blessures, les désinfecter et les panser au moins pour un certain temps. Cette attitude surprenait James. Pourquoi était-elle si gentille avec lui, si attentionnée. Il commençait à s'éprendre d'elle, et il ne pouvait rien n'y faire... mais pourquoi ? Ils étaient ennemis, non ?

EN PAUSE Welcome Back Home Boys ! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant