Le jour

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Pour ce qui est du plan social, ça dépend des cas.

Ca vient surtout du fait qu'un narcoleptique peut se mettre à dormir dès qu'il est trop ennuyé ou qu'une émotion est trop forte. Tenir une discussion peut devenir difficile, conduire un véhicule est déconseillé voire interdit dans certains pays, difficultés à faire un travail à cause de ses inattentions, la fatigue parfois constante, les blessures possibles par les chutes en s'endormant, les hallucinations parfois traumatisantes.

Tout ça (et encore j'en passe), ne joue pas du tout en faveur du moral du malade, ce qui le fait déprimer, ce qui accentue sa narcolepsie, ce qui reproduit ces effets, etc et ainsi se construit un cercle vicieux.

Déjà d'un, il faut rester optimiste. Certes il y a la narcolepsie, oui ça joue de mauvais tours, mais justement. Il suffit de jouer des tours à ce qui nous joue des tours pour qu'il n'y est plus rien qui tourne mal (houlà je vous laisse décoder la phrase..). Pour faire bref il faut arriver à berner et à ruser sa propre maladie pour l'abattre. La solution ici est de garder une vie sociale active, rythmer ses journées avec des pauses dodo si besoin, et de surtout pas faire l'autruche à s'isoler de toute vie sociale. Et même si ça peut paraître étrange, entretenez votre vie sexuelle, que vous ayez une personne dans votre vie ou non, j'expliquerai plus tard parler de ça c'est pas le truc le plus évident.

Donc la stratégie, c'est de dormir le mieux possible la nuit, rester le plus possible éveillé le jour, et entretenir sa vie sociale. Entretenir sa vie sociale il y a que vous que ça regarde, tout ce que je peux dire c'est de pas faire l'autruche. Au passage j'ai dit que je parlerais des en***** d'employeurs qui ne veulent pas embaucher les narcoleptiques, c'est aussi à eux (ou a vous si c'est votre cas) de ne pas se restreindre à embaucher un malade. C'est loin de les aider et cette maladie peut être gérée, c'est ce que j'essaie de faire apprendre, donc non, ne pas embaucher un narcoleptique pour cette raison est juste absurde. Nous reste à rester éveillé de jour.

J'ai déjà dit pour le système de repas, mais il reste encore quelques petits trucs.

Numéro 1, s'exposer à la lumière bleue. C'est à dire la lumière du ciel et des écrans. Chez tous les animaux diurnes, cette lumière maintient éveillé, histoire d'évolution génétique. J'ai déjà parlé aussi de faire des siestes éclair d'environ 20 minutes, entre 14h et 16h, et de rester attentif, de ne pas manquer d'intérêt (mémoplaxie empêchant le sommeil, mémoplaxie étant l'usage de la mémoire. Donc en gros intéressez vous à des trucs pour vous en souvenir, faire la mémoplaxie, entretenir une activité cérébrale forte et donc ne pas dormir). Le jour hésitez pas à manger des fruits et boire du café (ou du thé).

On en reparlera, mais la sophrologie peut aussi permettre de rester éveillé.

Et enfin, l'idéal étant avant la nuit, en milieu d'après-midi, et de pratiquer une activité sportive, produisant de l'adrénaline et de la noradrénaline, c'est idéal pour rester éveillé.

Ca, ça fait partie des trucs très dérangeant quand on est malade ou handicapé. On se sent souvent dépendant des autres, voir incapable seul. Dans le cas d'un narcoleptique par exemple, il faut toujours quelqu'un pour empêcher de dormir à un moment où ce serait dangereux ou inopportun.

C'est qu'il fat savoir gérer un certain équilibre en soi. Certes, la politique de l'autruche, voir personne et rester dans sa bulle permet de dormir à volonté, mais ça n'arrangera en rien la maladie et la vie sociale se limitera à un coussin. D'un autre coté, être tout le temps accompagné va empêcher de dormir et entretiendra la vie sociale, ce qui permettra d'enrayer petit à petit la maladie, mais c'est fatiguant, dérangeant, gênant, à la longue, et ça donne cette impression de dépendance et d'incapacité.

C'est pour cela qu'au début du livre j'ai commencé par donner des conseils applicables tout seul.

Encore un petit conseil de psycho, pour abattre ses problèmes (ici la narcolepsie), il faut gérer le monde sur les 4 forces qui permettent d'évoluer. La production, la productivité, l'innovation et l'invention. Oui ça ressemble à de l'économie mais je m'explique. Pour résoudre un problème, soit vous optez pour utiliser plusieurs méthodes existantes, pour ça d'ailleurs que je propose le plus d'astuces possibles, soit vous faites encore mieux que ce qui existe, là c'est à vous de perfectionner les astuces que je vous donne et que vous pouvez aussi m'indiquer comment faire mieux, soit vous innovez vous combinez plusieurs solutions existantes, soit vous créez vous même des solutions qui n'ont pas encore été inventés. Evidemment ces 4 forces sont utilisables en même temps.

C'est ça le travail que vous avez à faire pour résoudre votre narcolepsie et aussi empêcher votre dépendance aux autres si c'est le cas. Cherchez toutes les solutions existantes, maîtrisez les le mieux possible, combinez les solutions et inventez-en, ou découvrez en.

Pour ce qui est du problème de dormir au volant, les nouvelles voitures sont équipés de systèmes de détection du sommeil au volant, et de dépassement des lignes de route. De plus on peut toujours se bricoler le même système que pour les chauffeurs de train, c'est à dire une alarme qui sonne fréquemment pour empêcher de s'endormir ou se réveiller. Ou plus simplement être accompagné et/ou prendre les transports en commun bien que se soit cher mieux vaut éviter l'accident.

Après au boulot, travailler en groupe ou en binôme est une bonne solution. Déjà que c'est plus prolifique vous aurez quelqu'un pour vous réveiller.

(désolé que les chapitres soient dans le désordre et brouillon mais je suis en train de faire plusieurs tests pour étoffer mes propos, si vous avez des questions sur quoi que ce soit demandez en commentaire)

Il existes plusieurs syndromes similaires à la narcolepsie (dont je traiterai les sujets dans d'autres volumes).

L'épilepsie partielle peut provoquer une hypersomnie diurne, ou du moins une forte somnolence, tout comme la prise de sédatifs (aténolol, prazosine, alpha-méthildopa) sur une longue durée, les anti-hypertenseurs (benzodiazépines par exemple), la dysthymie, la dépression, le syndrome de Kleine-Levin et le syndrome de la petite fille, et l'hypersomnie idiopathique. Les sujets étant trop vaste j'en parlerai donc dans d'autres volumes.

J'ai déjà dit que les tranches d'âges était environ à l'adolescence et à la trentaine, et que la narcolepsie touche des personnes de 5 à 50 ans environ. Les chiffres sur les proportions vont de 1 personne sur 10000 à 1 personne sur 200000, mais vu que tous les malades ne sont pas déclarés et que les proportions dépendent des cas admis comme étant de narcolepsie et les pays, ces chiffres sont trop flous pour se donner une idée de la proportion. Donc on ne sait pas combien il y a de cas et où de narcolepsie, ça n'arrange pas les choses.

Ce que je vais dire là reste encore à prouver (j'en suis pas sûr), mais il y a plus d'hommes que de femmes touchés par la narcolepsie, et la maladie a un impact sur les générations à venir.

En théorie, ce serait dû à la proportion de testostérone, qui est aussi une hormone produite par l'esheshlie (positive et négative), du coup les cas seraient plus facilement identifiables chez les hommes que les femmes. Et en effet, certains gènes poussent à une plus grande probabilité face à la narcolepsie, donc oui un fils ou un fille de narcoleptique a plus de chances de le devenir que si le parent est pas malade, mais tout est relatif il n'y a pas de gène de la narcolepsie juste certains qui peuvent accentuer les chances. Quelqu'un qui a ces gènes n'aura pas forcément de narcolepsie. J'expliquerai ces gènes plus tard.

Au niveau psychologique, la narcolepsie peut provoquer des troubles de l'attention, des troubles de mémoire et de l'attention, et par ailleurs elle peut aussi provoquer des accidents cardio-vasculaires. Le corps à parfois du mal à supporter les changements de rythme très rapides du coeur.


Withing Gears Technologies, Médecine vol.1: La NarcolepsieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant