Chapitre 2

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Coucou tout le monde!

Voici le second chapitre de mon histoire. je ne suis pas très satisfaite de celui-ci alors n'hésitez pas à me donner votre avis et à me dire si vous pensez que changer quelque chose serait une bonne idée.

Bonne lecture !

***

Je me réveillai en sueur, les cheveux collés à mes tempes. Mon téléphone affichait une heure quarante-cinq. La douleur habituelle qui m'arrachai au sommeil était, cette nuit, insoutenable. Me mettre en position assise releva du défi et j'étouffai un cri en mordant mes joues. J'attrapai le verre d'eau que j'avais posé sur ma table de nuit la veille et un antalgique, puis un deuxième, la dose maximale que j'étais autorisée à ingérer.

En attendant qu'ils fassent effet, je m'emparai de mon téléphone, incapable de songer à me recoucher.

J'avais un message de Naomi qu'elle m'avait envoyé alors je m'étais déjà couché la veille.

     Je lui répondit en sachant qu'elle ne me répondrait que bien plus tard. J'aurais voulu pouvoir l'appeler mais je savais qu'elle dormirait.

Alors pour palier à l'ennui et déjouer la douleur, je mis mes écouteurs et appuyai sur le morceau sur lequel j'avais dansé lors de l'examen pour intégrer l'école de danse. Je devais être un peu masochiste puisqu'elle me rappelait beaucoup de souvenirs mais je ne pouvais m'empêcher de l'écouter encore et encore depuis une semaine, c'est à dire depuis que j'avais appris que pour moi, la danse, c'était fichu.

     En même temps que les notes s'alignaient harmonieusement, je pensais à ma rentrée imminente. J'étais énormément stressée. Je m'étais inscrite à l'Université de New York à l'obtention de mon diplôme en attendant de savoir si j'étais prise à l'académie de danse et par chance, si on peut appeler cela de la chance, je ne m'étais pas encore désistée lors de l'accident. J'avais donc eu ma place pour cette rentrée.

J'allais donc y commencer mes cours dans deux semaines et j'avais peur. Peur du regard des autres quand à ma jambe et à mon incapacité à me déplacer correctement. Peur de mon avenir. Peur de ne plus savoir qui j'étais. C'était stupide et je le savais. Ce qui était tout de même positif, c'est que j'allais partager un petit appartement avec Naomi, ma meilleure amie, qui allait aller à la School Of Visual Art. Au début ça n'avait pas été gagné à cause des soins et des examens dont j'allais avoir besoin très souvent mais à force de discussions, ma mère avait fini par céder. Il y avait un hôpital à proximité de l'université et l'hôpital ou je me rendais actuellement, y avait transféré mon dossier. 

     Ma mère et celle Naomi étaient parties hier à New York hier matin  pour régler les dernières modalités et apporter certaines de nos affaires. Pour ma part, je quitterai le Tennessee avec Naomi dans deux jours sans trop savoir ce que j'allais faire à New York. J'allais étudier le Droit parce que cela me semblait intéressant mais je n'avais jusqu'ici jamais eu a réfléchir à ce que je voudrais faire de ma vie. Cela avait toujours été une évidence pour moi. mais il était aujourd'hui clair que je devais penser à faire autre chose de ma vie. Ma vie s'était écroulée en une fraction de seconde. Je m'étais fait renverser par une voiture le jour même de la remise des diplômes et c'était avec horreur que j'avais découvert que les os  de ma jambe droite étaient brisés à de multiples reprises et que l'un de mes muscles s'était totalement déchiré.

Les dernières notes de musiques restèrent en suspend et je me rendis compte qu'une grosse larme roulait sur ma joue pour aller mourrir au coin de ma lèvre. Je pleurais beaucoup trop souvent ces derniers temps.

Je n'eu pas le temps de retirer mes écouteurs que je sombrais à nouveau dans un sommeil agité.

Le matin, je fus réveillée par une masse molle qui atterrit sur mon visage. J'ouvris difficilement les yeux et tombai nez-à-nez avec Naomi, un gros oreiller dans la main.

- Allez debout grosse larve! Bon tu m'en veux pas, je suis allée piquer la clé dans ton pot de fleurs derrière la maison mais t'en fais pas hein, je l'ai remise sans qu'on me voit, rit-elle.

Je me relevai et Naomi me soutins par la taille.

- C'était vraiment nécessaire le coussin?

Naomi fit mine de réfléchir en écarquillant ses yeux bridés.

- Hum... Oui! Va falloir t'y habituer, bientôt on sera colocs. Tu as vraiment une sale tronche d'ailleurs au réveil, tu le sais ça?

Je levai les yeux au ciel et me mis a rire puis tentai d'attacher mes cheveux blonds incroyablement emmêlés en une queue de cheval.

- Bon, on fait comme hier? demandai-je en me frottant les yeux.

Ma mère avait demandé à ce que Naomi reste avec moi pendant son absence. Elle m'a dit que c'était pour qu'elle m'aide si j'en avais besoin, mais je suis plutôt persuadée qu'elle avait peur que je n'aille pas bien si j'étais seule. Ce qui n'est pas faux puisque j'aurais passé mon temps à me morfondre. Quelqu'en soit la raison, cela ne me dérangeait pas car Naomi et moi passions déjà l'intégralité de nos journée ensembles.

- Oui, on fait comme hier, acquiesça-t-elle.

Nous passâmes donc notre journée devant des comédies romantiques dégoulinantes de bons sentiments à manger plus que de raison.

BrokenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant