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20 Janvier

- Vee.

- Papa.

J'entre dans la pièce et me dirige droit dans les bras de mon père, je respire son parfum.

- Comment tu va?

- Bien.

- Tu a l'air fatiguer? me demande-t-il.

- Oui, on ne dors pas de la nuit avec une des filles de la cellule d'à côté, elle ne fait que de crier, dis-je en m'installant sur une chaise. 

Je déteste cette endroit mais c'est mon seul liens avec l'extérieur. La pièce n'ai pas très grande, mais nous avons de l'intimité, a part un garde près de la porte, les murs sont vert et marrons vraiment je ne sais pas qui a décider de faire de tels couleurs, mais c'est horrible. 

- ça va aller, ma puce, tu n'a que quelques jours a tenir, me dit-il. 

- Oui, j'ai hâte de sortir, dis-je en souriant.

- J'ai vu avec notre avocat et Judith, tu sort vendredi prochain, en fin d'après-midi. 

- Oui, Judith est passée hier, pour me le dire, j'ai du mal a le croire papa, dis-je en lui serrant les mains.

- Mais c'est bien vrai, après cinq ans passé derrière les barreaux tu va pouvoir sortir, vivre ta vie. 

- Ouais, mais j'ai nul part où allé.

- Je ne voulais pas te le dire tout de suite, mais je t'ai trouvé un petit appartement à Paris.

- Mais qu'est ce que je vais faire là-bas? lui demandais-je.

- Vivre ta vie, j'ai aider ta soeur quand elle en avait besoin, et je t'aide aussi. 

- Ne me parle pas de Clara s'il te plaît. 

- Vee...

- C'est a cause d'elle et de Sabrina que je suis ici, j'ai perdu cinq ans de ma vie, alors qu'elles jouisses de tout le bonheurs de la vie. Je suis enfermer depuis cinq ans entre c'est mur, je me suis battu pour des conneries, j'ai perdu la plupart de mes amies, alors ne me parle pas d'elle. 

- Je suis désoler ma puce, dit mon père en baissant les yeux. 

- Tu sera là au moins vendredi? 

Je le vois soupirer, sa n'annonce rien de bon. 

- Je suis désolé Vee, mais ta mère nous avait prévu un week end à Barcelone, elle ne peut pas l'annuler.

- Oui, bien sûr, dis-je dégoûter. 

- Mais je t'ai laisser les clés de chez toi avec l'adresse et le code de l'entrée, je t'ai aussi laisser 100€ pour le taxi. 

- D'accord. 

- C'est l'heure, nous sort une voix grave. 

Je me retourne vers le gardien qui commence a ouvrir la porte. Je me lève et serre mon père Paul dans mes bras. Je m'avance vers la porte quand il me dit:

- Je suis sûr qu'elle serait venu pour ta sortie.

Je me retourne.

- Sa m'aurai étonner, elle n'ai pas venu en cinq ans...

Je passe la porte et le gardien la referme. Je reprend le chemin jusqu'à ma cellule. Les couloirs son vide, seul des gardiens s'y promène. Les murs sont tout aussi horrible d'un gris sourie dégueulasse. J'arrive alors à ma cellule numéro 342, je la partage avec Margo. C'est une femme assez grande, de long cheveux noir, des yeux bleue,elle vient tout juste d'avoir 25 ans, elle c'est fait enfermé pour braquage il y a un ans et en n'a pris pour trois ans. Quand j'entre à l'intérieur, j'entends seulement le bruit de la radio, et la porte qui se referme derrière moi. J'attrape mon paquet de marlboro, en sort une et me l'allume. J'inspire profondément la fumé, elle me brûle lentement les poumons, on va tous mourir un jours alors pourquoi ne pas accéléré le processus? 

LibreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant