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1 mois plus tard

- Non mais tu est sérieuse Judith! Tu m'emmène chez le psy? dis-je en me retournant vers elle.

- C'est obligatoire Vee, c'est comme ça, puis tu n'aura pas plus de cinq séances, me dit-elle.

- Sa fait comme même beaucoup 5, dis-je.

- Aller Vee, tu va être en retard, je t'attend au café d'en face, me dit-elle en s'en allant.

- D'accord, dis-je en la regardant partir. 

Je me tourne ensuite vers l'immeuble fraîchement rénover. Je lis la plaque, Dr Martin. J'entre, me présente à l'accueil, une vieille femme m'accueil. Elle me dit de m'installer dans la salle d'attente en attendent mon rendez-vous. Cinq minutes, 10 minutes. La porte s'ouvre enfin. Je me lève quand il s'approche de moi, il me tend sa main que je prend et serre. Il m'invite ensuite à entrée dans son bureau, où se trouve un petit bureau, un canapé noire et un fauteuil de la même couleur. Les murs son beige, et quelques cadres de fleure y son accrocher. 

- Veronica c'est bien ça? Me demande-t-il.

- Oui, dis-je, mais je préfère Vee, lui dis-je. 

- Installée vous Veronica.

Ok....

Je m'installe donc, il porte un pantalon de costar bien couper noir, une chemise blanche. Il est rasé de prêt, des cheveux son plaquer en arrière, il a les yeux marrons. Il attrape son bloc-note et un crayon. 

- Alors comment allez vous? me demande-t-il.

- Ca va, lui dis-je.

- Ca fait combien de temps que vous êtes sortie?

- Un mois et une semaine, dis-je en le regardant noter sur son cahier.

- Et comment ça se passe? 

- Bien, a part que je ne trouve toujours pas de boulot...

- Dans quoi chercher vous? 

- N'importe quoi, j'ai juste besoin d'argent pour vivre, lui dis-je.

- Vous avez fait quoi comme étude?

- Communication, étude que je n'ai pas terminer. 

- A quel âge êtes vous rentrée en prison? 

- Un peu près 20ans, lui dis-je. 

- J'ai lu sur votre dossier que vous faîtes des crises de colère.

- Sa m'arrive, lui dis-je froidement.

- Toujours? 

- Oui, dis-je, elles sont plus espacer, la dernière a eu lieux il y a un mois justement.

- Que c'est-il passé? me demande-t-il.

- J'ai vue une jeune femme se faire agresser et c'est monter en moi comme, je sais pas comme une éruption. 

- D'accord, vous avez passer du temps à l'isolement? me demande-t-il.

- Oui, en cinq ans j'ai du y passer 3 mois, lui dis-je en jouant avec mes doigts. 

- Pour des fait de violence? Me redemande-t-il.

- Oui..., fini-je par dire. 

- Avec votre famille sa se passe bien? 

Je tire la gueule.

- Non, enfin si mon père sa ce passe bien, mais avec ma soeur et ma mère non.

- Depuis quand?

- Le jours où je suis rentrer en prison, à l'audience ma mère ma jeter un regards, je l'ai toujours et l'aurais toujours je pense, je ne l'ai jamais vue me regarder comme ça... dis-je perdue. 

- Comment? 

- Un regard froid, sans émotion, et je n'ai pas eu de nouvel depuis. 

- Et ça va? me demande-t-il.

- Je fait avec, mais maintenant j'ai compris, je ne courre plus après les gens. 

- D'accord. Et vos amis? 

- Vous avez toujours des questions qui mette mal à l'aise? lui demandais-je.

Le Dr Martin ne me répond pas, je souffle alors.

- C'est pareil, j'ai appris qui était mes amis, sur qui je pouvais compter, et vous savez, il y en a très peu. Alors non, sa ne se passe pas bien non plus. 

- D'accord.

- Il n'y a qu'une seul personne qui soit venue me voir. Je peut compter que sur lui, dis-je.

- Et vous vous entendez comment avec les autres? Les personnes que vous ne connaissez pas? 

- J'évite et rentrer en contact avec eux, enfin quand je suis obliger. Je n'ai pas envie de leurs expliquer ma vie, de leurs dire où j'ai passé cinq ans de ma vie. 

- Vous ne leurs faîte pas confiance? me demande-t-il.

- Non, fini-je pas dire. 

- D'accord, la séance est terminer, je pense qu'on n'ira jusqu'à cinq, je vous souhaite une bonne journée Veronica.

- A vous aussi, dis-je en quittant son bureau. 

Quand je sort de l'immeuble, je me sens toute drôle, je traverse la rue et rejoint Judith qui bois tranquillement son café. 

- Alors commence ça c'est passé? me demande-t-elle.

- Bien, dis-je en arrêtant la conversation. 

On se quitte une bonne trentaine de minutes après, nous avons discuter de tout. Je rentre ensuite chez moi, après avoir fait quelques courses. Une fois mon appartement fermer, le silence règne, Bastien n'ai pas là, et on va dire que la solitude me pèse. Je prends mon portable, peut être que Samia serait libre pour qu'on aille se boire un verre? mais je vais sans doute la déranger. Après plusieurs minutes de réflexion, je compose son numéro. Elle répond très vite.

- Salut, c'est Vee... lui dis-je.

- Oh Vee comment tu va? me demande-t-elle.

- Bien, merci, je me demandais, tu serais libre pour qu'on aille se boire un verre? 

- Mais oui bien sûr! me répond-t-elle. Je suis libre là, et toi? 

- Oui, moi aussi. 

- Donne moi ton adresse. 

Ce que je fait de suite. 

- Je suis chez toi dans 20 minutes, me dit-elle. 

Elle raccroche et je passe vite fait par la salle de bain. 


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Alors ce chapitre comment le trouvez vous? 

Des idées pour la suite? 

Bisous 


LibreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant