Et la vengeance fut

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Vous désirez me donner un nom, dans ce cas continuez de m'appeler "Unbeatable" mes motivations actuelles ne sont plus les mêmes qu'autrefois néanmoins celui que je fus continue de m'influencer. Ne pensez pas à tort que des sottises telles que compassion, pitié ou encore gentillesse encombrent mon esprit, celui que je fus ne cesse de m'en apprendre, après tout n'apprenons nous pas de nos erreurs ?

Comme évoqué précédemment mon fils ne fut élevé que par moi. Il faut croire que l'instinct maternel n'eut point frappé sa peste de mère. Pourtant je ne chercha pas à la recontacter. Je ne la voulais pas impliquée dans l'éducation de celui qui fut mon héritier, je ne saurai laisser quelqu'un qui a voulu le rejeter s'en occuper. Mais celui préoccupant mon esprit étant parti, l'heure de la vengeance a sonné.

Ayant déjà renseigné le fait que je dispose de capacités supérieures à celles des misérables peuplant cet immondice appelé Terre, il m'est, d'une facilité presque gênante, possible d'infiltrer n'importe quel système sans que l'on puisse remonter à moi. Comment s'appelait elle, ah oui, Hannah Bailey, ayant résidé cette ville auparavant trouver des informations à son sujet n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan.

Je dois admettre que je fais quelque peu stéréotypé. Le méchant caché dans sa cave en train d'établir un plan machiavélique. Mais contrairement aux méchants de bas étages, je suis bien plus élaboré. N'ayant rien a perdre je m'engage plus que serein dans ma mission.
Rendre mon corps plus puissant m'a toujours était très important. Que ce soit par l'ingénierie génétique ou par l'effort physique je décuple mes capacités, augmente mon effet et acquiers de nouveaux pouvoirs. Ici la téléportation m'est des plus fidèles alliées quant a mon dessein.
Quoiqu'il en soit, garder son identité secrète est le "b" à"bâ", autrement ma vulnérabilité me ferait pitié.
Prépare toi Hannah, j'arrive, chaque nuit j'allais vers sa nouvelle demeure histoire de faire du repérage, il semblait qu'elle ait réussi à devenir une vraie pute de luxe. Remariée et avec d'autres enfants, décidément le plaisir que j'ai à tout te faire perdre est sans limite.

Bâillonnés et ficelés, je réuni cette si belle famille dans la pièce à vivre. Quelle paradoxe que de mourir dans une telle pièce.
Ils avaient tous si peur, que ce soient les parents déjà en larmes ou leurs deux enfants au visage aussi humides que leurs dessous.

Je décida d'ôter mon masque afin que celle qui devait subir mon courroux vengeur connaisse les raisons de ce dernier.
Étonnamment elle eut du mal a me reconnaître, il faut croire que le temps et ses cicatrices eurent raison de moi au point de me rendre méconnaissable, autrement ce serait la preuve du manque d'âme de cette vipère étant donné qu'elle ne se souvient pas nous avoir abandonnés.

-"Oh, tu ne te rappelle pas, mais si, il y a douze ans, nous fûmes conjoints et attendions un enfant que tu n'hésita pas a abandonner." dés lors s'en suivi une gifle a l'encontre de l'accusée. Cette situation, ne semblant pas plaire au nouveau mais néanmoins riche concubin, il s'agita et essaya même d'adopter un comportement héroïque.

-"Si tu veux jouer aux héros, assures toi d'en avoir les épaules, toutes les issues sont bloquées, la ligne téléphonique coupée et vos portables hors d'accès, votre seul moyen de vous échapper est la mort, mais plutôt que de vous offrir une mort lente et indolore je m'octroie le plaisir de vous faire souffrir, vous infliger une mort digne de vous, après tout, nous sommes en famille." déclara l'ancien héros d'un ton sarcastique avant de couper sèchement les génitoires de son interlocuteur. Ces dernières, après avoir enlevé le torchon qui servit à bâillonner celle contre qui la vengeance s'applique, se firent mettre dans la bouche de cette dernière par celui qui se permis même d'ajouter "Tiens, tu dois bien être habituée à les avoir dans tes orifices." tout en riant.

L'homme, hors du commun, s'approcha des enfants de son ex compagne, il est évident que ces derniers eurent peur de lui et se mirent même à trembler.
"Mais pourquoi avoir peur de moi les enfants ?" questionna-t-il d'un air sarcastique. Il se procura une chaise et s'assit à leurs côtés. Ne cessant de prendre ces événements à la rigolade il déclara "On est pas bien là, en famille."

Cependant il reprit son sérieux et se mit dés lors à expliquer aux jeunes enfants sa présence ici.
-"Vous voyez cette femme là, celle que vous considérez comme une mère. Je sais déjà que la vie à ses côtés n'est pas un fleuve tranquille. Celle contre qui mon courroux tend à s'exercer a fait un acte d'une telle ignominie... Elle a osé abandonner un de ses enfants, et oui, juste parce qu'il fut malade dés sa naissance, et ce par la faute de gènes que votre mère porte. De ce fait, de part nos revenus moyens et un enfant malade elle n'hésita pas a s'échapper, mais pourquoi ne pas l'avoir retrouvée avant ? Disons que je ne voulais pas qu'une telle personne soit impliquée dans l'éducation de la chair de ma chair. Vous n'avez pas idée a quel point il fut triste de savoir que son abandon est dû à sa maladie bien que je lui affirmais que sa mère est morte il n'était pas dupe. Je ne tiens pas à savoir pourquoi elle l'a abandonné, je n'ai pas le temps de me perdre avec ses pitoyables excuses. A présent, ce cher enfant n'est plus, sans doute si sa mère avait été là il aurait pu avoir la greffe nécessaire, ni elle ni vous ignobles créatures n'avaient voulu le sauver, et vous le paierez...

Trêve de bavardage, si vous le voulez bien, passons a l'acte.

-"J'ai vu mon enfant mourir alors tu verras les tiens et ton époux faire de même." cria presque l'ancien héros avant de gifler son interlocutrice.

Les liens attachant les enfants et leur père se défirent presque aussi vite que la chair sur leur ventre, ceci reflétant la puissance des pouvoirs du tortionnaire. Dés lors des cris et des pleurs se firent entendre, ce à quoi l'on mit vite un terme. Hannah pleura, Unbeatable ria. Le point positif avec tes enfants, et ton concubin, c'est qu'en assemblant leurs intestins on peut faire une belle corde pour te pendre. Aussitôt dit, aussitôt fait, en quelques secondes celle qui pleurait se vit corde au cou dans les airs. Toute cette famille n'étant pas totalement morte mais sur le point de mourir, l'antihéros leur laissa parole en enlevant les torchons qui les bâillonnaient. Des cris, des pleurs, des reproches et des disputes éclatèrent.

Son travail finit, celui autrefois héros se téléporta hors de cette maison tout en pensant à quel point il fut pratique que cette maison soit isolée. Et d'un coup de main incendia cette maison et tout ce qui s'y trouvait.

Afin d'être au dessus de tout soupçon, il ne restait plus qu'a se faire un alibi, Unbeatable se téléporta donc chez lui et alla au magasin le plus proche. Il en profita pour s'acheter de quoi manger.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 19, 2017 ⏰

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