Partie 5

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Un immense pilier de vitre bleu scintillante semblant décoller pour toucher le ciel. Cela faisait tout comme un champs d'arbres aux formes géométriques et aux alignements organisés.

Au pied de la Tour, le petit bonhomme sortais. Il alluma un cigare parfumé à son goût. Son long manteau noir clapotait dans le vent qui traversait les rues comme des vagues dans un ruisseau. La fumée fantôme et fluette s'élevait dans l'air lorsqu'elle sortait de sa bouche.  Le cigare parfumait l'écharpe au bleu intense qu'il portait au cou. Le même bleu que le logo de la radio pour laquelle il avait interviewé quelques minutes plus tôt. Il marchait dans la grande rue illuminée par de glaçant rayons de soleil. Les buildings brillaient de reflets à la limite de l'aveuglement. Cela faisait naître un mal de tête piquant dans la tête du jeune Monsieur Fox. heureusement une brise fraîche et revigorante arrivait pour l'apaiser. Un sourire naquit son visage aux traits fins. Il jouait avec une petite boîte qu'il faisait glisser entre ses doigts. Il entendis des bruits de pas hâter derrière lui. Une demoiselle parla en sa direction:

"Monsieur Fox ?"

"Oui ?"

"Oh je suis agréablement surprise de vous trouver sur le chemin de mon travail! Puis je prendre une photo avec vous ?"

Il fit un pas allongé pour s'approcher d'elle, captivé par ses yeux vert pâle. Une fois la photo prise il glissa sa main large sur l'épaule de la jeune femme. Après avoir échanger quelques questions sur les loisirs, l'art et le travail, le bel homme lui demanda un peu incertain:

"Que faites vous ce soir Madame?"

Elle lui sourit timidement, ce à quoi il s'attendait vue le peu d'assurance de la dame, et elle nota son numéro sur un but de papier longtemps chercher dans un sac un peu usé. Après s'être dit en revoir il la regarda partir en observant sa belle silhouette cachée sous une veste brune. Ses yeux étaient pleins de malice, en pinçant ça lèvre inférieure il pensait aux bons moments qu'il allait passé.

Il avait bien conscience que ces habitudes avec les femmes étaient peu réfléchies. Mais au fil des années il ne pouvait se retenir d'avoir un tant soi peu une part de la femme imaginaire dans ses bras, au fond du lit. Il en était fou.

 Il recoiffait ses cheveux sombre en mèche. Ses mains glissait sur sa chemise pour enlever les quelques plis. Ses doigts remirent en place des sourcils ébouriffés. Le regard dans le reflet du miroir doré était vide, voir triste, car il savait qu'il allait faire du mal de nouveau à une jeune femme qui n'allait sans doute pas comprendre comment lui, l'homme le plus charmant et respectueux pouvait passer qu'une nuit au près d'elle et l'oublier. Tournant talon, il entra dans la salle du restaurant.

A la fin du repas assez correct, il la fit entrer dans son monde. Elle le regardait avec envie et méfiance à la fois, elle ne savais pas trop à quoi s'attendre. La jeune blonde accepta de le suivre dans la rue sombre parsemée de lumières toutes différentes. Devant la porte de son immeuble il lui proposa de monter voir quelques œuvres au tour d'un dernier verre. L'indécise le regarda. Elle finit par accepter après une légère réflexion qui lui emmena l'idée que si la fin de soirée devait se passer plus intimement, elle assumerais mais ne serait pas certaines d'être là le lendemain car l'attachement qu'elle ressentais était suffisant pour une nuit. 

La nuit commença comme ils l'avaient tout deux imaginer. Les dialogues étaient rares et seulement fonctionnels. Un malaise était mélanger à une envie brûlante. Fille aux cheveux dorés, elle le fit chavirer. Il ne se passait plus de son corps cette nuit là. La ressemblance entre la femme réel et la fictive était suffisamment forte pour faire arrivée l'imagination de l'homme à l'extase.

Au réveil, la figure féminine songea. Le dos nu et les cuisses parfois colorés de griffures elle lâcha la couette de ses mains et se leva. Regardant une dernière fois son aventure nuptiale, elle partie. Deux heures plus tard, il se réveilla. Ses mains au visage, il remarqua en tournant la tête que personne n'était là. Dans ses mains restait un cheveux blond. Il le regarda avec intérêt. Il se leva pour mettre son peignoir. Le chat au pelage gris ludique passa en trottinant. La bête se mis face à une gamelle inscrite d'un mot en gras "Cappuccino". Ronronnant, il mangea avec appétit. Le maître, indifférent à toutes émotions bu un café et mis à ouvrir les rideaux épais qui cachaient la vue du petit matin.

 Il sortis quelques temps après des outils de peinture et commença à peindre des yeux verts encadré de cheveux blonds.

Elle l'attendaitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant