[TERMINÉE] Les Malheurs de Leia.

Chapitre 11.

Aujourd'hui, j'ai 20 ans.
Dans un an j'aurais pu être Reine si je n'avais pas laissé la place à ma tante. Dans un an, tout serait rentré dans l'ordre. Dans un an, j'aurais été libre. Mais j'ai tout foiré ...

La journée a commencé comme toutes les autres, jusque là rien d'exceptionnel. Je me suis levée, j'ai déjeuné, j'ai fais ma toilette et je suis partie dans le salon, accompagné de mon droïde de protocole.
Peu de temps après, Antoinette est arrivée avec un magnifique bouquet de fleur ! Elle me la tendu en me disant de regarder la petite carte qui était accrochée.

Joyeux vingtième anniversaire Sweeties !

Profite de ta journée, elle n'est rien qu'à toi.
J'espère qu'on se reverra bientôt.

Davis.

Voir qu'il avait pensé à moi me réchauffait le cœur. Il me manque, lui aussi.
Antoinette m'a elle aussi souhaité un bon anniversaire puis elle est allée mettre les fleurs dans une vase, dans la cuisine pour éviter que ma tante le jette.
C

ontrairement à ce que je pensais, ma tante m'a elle aussi dit joyeux anniversaire ! Elle m'a également dit que j'aurais une surprise ce soir ... Je dois avouer que ses paroles m'ont fait peur, elle est capable de tout.
Je n'ai pas arrêté de penser à cette surprise toute la journée. Une chose est sûre, ça ne peut pas être quelque chose de gentil, ou alors elle est tombée sur la tête.

Il était environ 18h quand elle m'a ordonné de me doucher et d'enfiler des vêtements assez bizarres : Une nuisette rouge à dentelle avec jarretelle puis des chaussures à talons noires. Elle m'a donné un de ces manteaux à fourrures marron qui m'arrivait au genoux.

"Je vais sortir ?" dis-je d'une petite voix hésitante.

"Oui ! Tu sors ! C'est ça, ta surprise." elle avait un grand sourire.

"Habillée comme ça ... ?" je n'étais pas très rassurée.

"Arrête de te plaindre ! Elle sait retourné pour fouiller dans sa boite à bijoux. Tu as les oreilles percé non ? Je vais te prêter mes boucles d'oreilles. Ne les abîmes pas !"

"J'ai des boucles d'oreilles sinon ... Père m'a acheté une parure de bijoux, vous vous souvenez ?" dis-je en essayant de ne pas l'énerver.

"Ah oui, c'est vrai. Comme ça si tu abîmes ceux-là, c'est pas mon problème !" elle m'a encore souri, avec un sourire que je qualifie de "faux".

Sur ce, elle a sorti de son tiroir une boite qui contenait ma bague, mon collier, mon bracelet et mes boucles d'oreilles offert par mon père. Elle me les a confisqué après son enterrement. 

"Je vais laisser tes cheveux détacher. Ils sont assez lisse de nature, c'est bien la seule chose de positive à cette tignasse !"

Elle m'a coiffé et elle m'a parfumé. Pour finir, elle m'a regardé de haut en bas avec un petit sourire puis elle m'a jeté son manteau de fourrure pour que je l'enfile. Nous avons quitté sa chambre pour nous rendre dans le salon où attendait deux hommes d'environ 40 ans. Je ne les avait jamais vue.

J'ai eu un mauvais pressentiment.

Je suis habillée vulgairement et deux hommes qui me sont inconnus sont ici. C'est mon anniversaire et ma tante m'a confectionné une surprise, qui est de sortir du palais ! J'ai peur.
Elle leur a serré la main, avant de me demander d'avancer. Je me suis exécutée, je n'avais pas tellement le choix. Ces deux pervers m'ont dévoré du regard, heureusement que mon manteau était fermé.

"Leia ! Tu vas passer ta soirée avec eux !" a-t-elle dit triomphante.

"Je vais quoi ?!" répondis-je en lui faisant les gros yeux.

"Tu m'as très bien entendu ! Elle sait tourné vers les deux types. Messieurs, je vous la confie ! Bonne soirée."

Elle est partie.
C'est bien la première fois où je voulais qu'elle revienne. Je voulais rester ici, avec elle. Je ne voulais pas partir avec eux. 

Le plus grand sait approché de moi avec un grand sourire. Il a les cheveux assez cours, de couleur brun avec des yeux noisettes. Il m'a dit s'appeler Bryan.
Son ami, le plus petit, est blondinet avec des yeux verts. Lui s'appelle Arthur.  
Ils étaient tout deux vêtus d'un costume, sans cravate. 

Bryan a passé son bras autour de mes épaules, en me disant qu'on allait partir. J'étais terrorisée, je n'arrivais plus à parler. Je croyais que mon cœur allé sortir de ma poitrine tellement qu'il battait vite !
Nous sommes sortis du palais pour aller dans leur speeder. Arthur conduisait, Bryan était à l'opposé et moi, au milieu. Il sait mi à m'embrasser le cou avant de me dire que je sentais bon. Voyant que je ne répondais pas et que je fixais la route, il m'a tourné la tête avec force.

"Si tu ne coopères pas, ça ne va pas bien se passer ma jolie !" Il m'a embrassé avec fougue.

Son haleine puait le tabac et l'alcool.
Nous sommes arrivés devant un hôtel. Là j'ai commencé à paniquer intérieurement. Je sais très bien ce que nous allons faire, c'est pas pour rien que je suis habillée comme une prostituée. Arthur est rentré le premier, Bryan et moi sommes restés dehors. 

"Tu tournes la tête vers le mur quand on rentre et tu ne dis rien !" son ton était un peu plus autoritaire que tout à l'heure. 

J'ai acquiescé puis nous sommes rentrés dans l'hôtel quand Arthur nous a fait un petit signe de main.
J'ai écouté ses instructions, puis nous sommes montés à l'étage jusqu'à la chambre 203. J'avais espoir de croiser un alderaanien, pour qu'il me sorte de là, mais nous n'avons vue personne. 
Une fois dans la chambre, Arthur la fermé à clé et Bryan m'a lâché la main pour s'installer sur le grand lit double. Je suis restée immobile au milieu de la pièce. 

"Déshabille toi." m'a-t-il ordonné en enlevant ses chaussures.

J'ai fais non de la tête.
Il a soupiré avant de regardé son acolyte. Ce dernier a sorti de son sac une bouteille et a servis un verre, puis il me la tendu.

"Non merci, je n'ai pas soif." dis-je en enlevant toute pointe de peur dans la voix.

"Bois-le et fait pas chier !" a crié le blondinet.

Je l'ai bu cul sec, comme il me la ordonné.
C'était un liquide marron clair, dégouttant. C'était fort, très fort ! Après quelques minutes, je ne me sentais pas très bien. Ma tête commençais à tourner et elle me faisait mal. J'avais aussi un peu la nausée.
J'allais tomber, mais Arthur m'a retenue, avec un petit sourire. Il m'a retiré mon manteau avant de me coucher sur le lit. Mes yeux commencèrent à se fermer, mais je résistais du mieux que je pouvais.

"On va bien s'amuser !"