Fureur de noir, lueur d'espoir

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Fureur de noir, lueur d'espoir.
Oui en vain espoir, j'ai essayé d'écrire des vingtaines de fois sur toi, mais rien ne venait, aucun mots ne s'assemblaient.

Aujourd'hui, espoir, je te remercie de m'avoir fait sortir de ce tourbillon noir, espoir, comment as-tu réussis à chasser mes cauchemars ?

Nuits superfétatoires, espoir viens me voir, prends moi la main, viens on se barre.
Viens on pars d'ici, premiere à droite, cinquième à gauche,  on s'enfuit.
Espoir j'ai envie d'hurler ma rage, de sortir de ma cage. Je ne veux plus rester sage, je veux me lever et crier, je ne veux plus acquiescer, je désire taper du pied et sauter. Fureur de noir, lueur d'espoir,  souffle sur ce brouillard, je ne veux plus être aveuglé par la lâcheté de la société.

En vain espoir, tu m'as permis de me battre et de m'acharner, même lorsque je perdais pieds.
Tu as réussi à me soulever malgré ce que l'on pouvait nous infliger, tant moralement, que physiquement, tu m'as pousser à avancer, à défaut de m'écrouler.
Espoir tu m'as fait comprendre qu'il ne fallait jamais abandonner, et qu'il fallait accepter de s'effondrer, pour mieux de relever. 

Espoir, ô espoir, il faut te perdre pour comprendre, il faut être au fond pour réaliser à quel point tu es nécessaire à une vie.
Espoir ne pars pas, ne me laisse pas, espoir reste avec moi.
Ne m'abandonne pas, ne fuit pas.
Stagne la, ne fais plus rien sans moi.

Recueil de textes à la sonorité existentielle  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant