Prologue

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" le plus important n'est pas de savoir si on est vivant après être mort mais d'être vivant avant d'être mort ."-Guillaume Musso

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Avez-vous déjà eu affaire à la mort ? 

Déjà eu peur de mourir ?

Ou peut-être avez-vous déjà frôlé la mort ?

Ce matin-là mon père n'avait pas encore bu. Le voir sobre était très rare, plus particulièrement au milieu de la mâtiné ... Il était en plaine dispute avec maman dans la cuisine, car elle avait eu le malheur d'oublier ses boissons en faisant les courses. Ça n'est pas si grave me diriez vous ? Et pourtant ...

- Tu vas voir salope ! Je vais t'apprendre à oublier!

Je l'entendis ouvrir la porte de la cuisine brusquement et monter les escaliers. Une bouffée de peur m'envahit , il allait encore se venger... La porte de ma chambre s'ouvrit en heurtant  violemment le mur.

- Viens ici p'tite pouffiasse !

Je m'étais alors précipitée vers mon armoire. Enfermée à l'intérieur, je pouvais entendre ma mère crier tout en montant les escaliers.

-  Laisse la espèce de connard ! Je vais aller t'en chercher tout de suite. Ne pause pas tes sales pattes d'ivrogne sur ma fille !             

Elle s'était précipitée dans la chambre alors que mon père ouvrait déjà l'armoire où je m'étais réfugiée.

 Sont regard de fou pausé sur moi me donnais des frissons dans le bas du dos , il esquissa un sourire en coin , se réjouissant à l'avance de se qu'il allait me faire . 

- Nan laisse-moi ! Espèce d'alcoolique !

Il me saisit le poignet et me poussa sur le lit.

 je me débattais comme un animal pris au piège dans un filet

- Retourne-toi !

son visage était si près du miens que je pouvais sentir sont allène chaude et  dégoûtante sur ma figure .

je lui cracha au visage .

- Ça ma jolie tu va le regretter ! RETOURNE TOI JE T'AI DIT !

Du revers de la main il essuyas sont visage déformé par la colère et de l'autre il plaqua ses cheveux noir en arrière .

Je ne comprenais pas ce qu'il voulait  mais je me mis dos à lui ,sur le ventre, de peur qu'il ne m'envoie son poing dans la figure. il rassemblas mes deux bras derrière mon dos et posa un genoux dessus  pour les maintenir,il déchira mon t-shirt et ma mère essaya de s'interposer en lui hurlant des insultes. D'une gifle il l'envoya s'écraser contre le mur, je vis sa tète heurter la cloison dans un bruit sourd et elle s' effondras au sol inerte . Je ne voyais pas son visage caché par ses longs cheveux chatain .

J'essaya de me relever pour aller voir ma mère mais il m'empoigna  les cheveux et avec une force surhumaine , me cogna violemment  le crâne contre la tête de lit en acier. Je sentis le sang envahir mon visage et se mêler à mes larmes,  finissant par couler sur mes lèvres avec un gout de cuivre et de sel. 

Je ne pouvais plus bouger. 

Tout se balançait dans ma tête.  

J'avais l'impression d'être sur un bateau en pleine tempête .

 Malgré mes yeux écarquillés, je ne voyais que du noir. 

Mon père avait alors défait sa ceinture et muni de celle ci , avec autant de force que de rage il se mis à me frapper le corps . Je poussais des gémissements de douleur à chaque coup, tout en serrant les dents. Dans un élan de colère et de courage, alors qu'il me fouettait depuis se qui me semblais être une éternité , je me retourna pour lui faire face.

- Retourne-toi espèce de déchet !

- N-non !

- Bien,tu l'auras voulu !

Il m'envoya alors sa ceinture en pleine face, déchirant ma joue droite et envoyant une giclée de sang sur sont propre visage . Je finis par m'évanouir de douleur.

quatre jours plus tard, je me réveillais dans une chambre d'hôpital.

Un voisin avait vu mon père sortir de la maison en criant dans la rue avec fierté qu'il nous avait  tuées. Il avait appelé la police qui m'avait retrouvé écrouler par terre dans une mare de sang. Mon sang. J'avais une commotion cérébrale ainsi que des cicatrices que je garderai à vie.

Ma mère m'avait alors promis que nous allions tout recommencer, effacer ces 17 années de malheur en fuyant loin de mon père qui sera accusé de violence familiale et de tentative de meurtre. Nous déménagerons, quitterons notre cauchemar pour reconstruire une vrais vie de rêve.


Revenant ¥Où les histoires vivent. Découvrez maintenant