Mon pire cauchemar || HS || [En Pause]

[Chapitre 4]

Venait-il de m'appeler  «Chérie» ?!

Je tentai de le repousser loin de moi mais il me serra encore plus fort contre lui.

- Mais lâchez-moi !

- Voyons mon amour, c'est moi, Harry, ton mari.

- Non! Vous n'êtes pas mon mari! Mon mari est Liam Turner! On vient de faire un accident de voiture et c'est vous qui nous avez foncé dessus!, sur-ce, je me sentis fondre en larme en tombant à genou au sol.

Il se pencha au-dessus de moi, mais je le repoussai. Je me levai d'un bon puis me dirigeai vers mon lit d'hôpital où je m'endormis, en larme.

*****

Je me réveille avec une odeur de café qui flottait dans l'air. Liam prépare sûrement le petit déjeuné. Quelle belle attention! Mais lorsque j'ouvris les yeux toute cette bonne humeur s'évanouie d'un coup. 

Je ne suis plu à l'hôpital.

Je ne suis pas chez moi.

Je tirai la couverture et descendi du lit.

Je n'étais plus en jaquette d'hôpital mais bien avec une chemise noire pour homme.

Elle sentait super bonne par contre.

J'avança tranquillement dans la chambre. Les quatre murs étaient gris et l'un d'entre eux avec des longs rideaux blancs sur toute sa longueur. Je m'en approcha et les tira puis découvris une énorme fenêtre donnant sur la ville.

Une ville que je connais point, mais la vue était magnifique. Je laissa les rideaux tirés et sortie de la chambre.

En sortant de la chambre je constata qu'elle était au bout d'un long couloir occupant plusieurs portes.

Je marchai jusqu'au bout et arriva entre le salon et la cuisine. Les deux pièces étaient blanches et grises ressemblant à la chambre. 

Dans la cuisine se trouva un homme, il était de dos et était en train de verser du café dans se qui à l'air d'être deux tasses blanches. Il se retourna et eu l'air surpris de me voir. 

- Bon matin, me dit-il en me tendant une tasse. Je pensais avoir le temps de venir te réveiller avec un déjeuner au lit.

- Je peux savoir où je suis !? Et qui m'a changé !? , demandais-je paniquée, sans prendre la tasse.

- Bon ok. De un, tu es chez toi et de deux, c'est moi qui t'as mis cette chemise. Contente?, me dit-il en me donnant la tasse dans mes mains.

- Non pas du tout ! Je ne suis pas chez moi et comment avez-vous pu abuser de moi pendant que je dormais !

- Je n'ai pas abusé de toi , qu'est-ce que tu racontes? J'ai seulement pensé que tu serais sûrement plus confortable avec ma chemise qu'avec une jaquette d'hôpital. Tu aimes ça dormir avec mes vêtements. Non?, me dit-il comme s'il croyait s'avoir trompé.

- Non! Je ne vous connais pas, vous m'avez ramené ici de force et vous refusez de me dire si mon mari va bien ! Je m'en vais d'ici !, je retourna dans la chambre d'où je venais.

Rendue dans la chambre je me rendis compte que je n'avais rien. Pas de valise, pas de linge, rien. J'entendis une tasse se casser et des pas s'approcher à grande vitesse. La porte s'ouvra à grande volée, claqua contre le mur et la poignée y laissa un trou.

- Tu n'iras nul part.