L'éternel seconde

Prologue

Le temps m'était compté mais restait toujours aussi vague. Parfois ce temps se raccourcissait parfois s'allongeait. Ce temps était devenu pensant et fatiguant, parfois je souhaitais que celui-ci s'arrête, et parfois j'espérais qu'il puisse continuer, encore et encore, jusqu'à jamais en voir la fin. Je savais que pour moi, chaque minute et même seconde étaient contées, chaque souffle et battement étaient importants, je devais faire attention car tout peut basculer en seulement une seconde, une seconde de souffrance et de peur. Et tout cela se passait depuis maintenant 6 ans, 6 ans que je me bats jour et nuit comme un loup. La solitude m'avait rongé, la peur s'était portée garante comme amie et le sentiment de désespoir était devenu mon bras droit. Je m'étais formé une bulle, une bulle aussi dure que l'acier, une bulle qui me représentent moi et ma solitude. Je me transforme petit à petit en un fantôme, un fantôme qui ne supportait plus son corps et qui avait l'angoisse de s'accrocher à une personne. Rien n'est éternel et pourtant, certaines choses peuvent durer plus longtemps. Je ne croyais plus en rien, les religions n'étaient pas faite pour un être comme moi, un être qui ne pouvait pas rêver car il savait comme cela allait se terminer. J'étais épuisé avant même de commencer et cela me fatiguait de savoir que j'étais seul, mais après tout. C'est moi qui désirait être seul. Je suis tellement contradictoire que je ne savais même plus pourquoi mes pensées me contredisent. J'étais comme un insecte qu'on pouvait écraser à tout moment ou bien un monstre que tout le monde montrait du doigt pour lui rappeler qu'il était différent. je m'appelle Jeon Jungkook, et je vais vous raconter mon histoire.Depuis que je suis né, j'ai toujours été un enfant plutôt calme et normal. Mes parents avaient une très bonne situation, une mère avocate et un père juge, j'avais de quoi envier les autres. J'ai toujours eu tout ce que je désirais, consoles, jeux, voyages, bref tout. Cependant, mes parents travaillaient beaucoup et souvent je me retrouvais seul avec ma nourrice, celle-ci était légèrement enrobé mais faisait les meilleurs gâteaux au chocolat. Cette femme était toujours resté dans mon esprit comme ma deuxième mère puis au fils des années était devenu comme ma mère. Elle s'occupait de moi comme-si j'étais son fils, et son travail ne lui a pas non plus permis d'en avoir, ni même de pouvoir connaître ce que mes parents ont connu, le mariage. J'étais fils unique et cela ne me dérangeait pas plus que ça, car je ne vois pas comment j'aurais pu partager tous mes plaisirs. Oui, je suis égoïste mais il y a de quoi avec cette famille bancale qui ne vois que par l'argent. Les chiens ne font pas des chats. Cependant, lors d'un rendez-vous chez le médecin suite à une chute à l'école, mes parents découvert que j'étais était atteint d'un cancer du sang. Mes jours étaient conté, je savais qu'il ne me restait pas longtemps à vivre et comme je n'avais pas d'accroche je n'avais pas peur de partir car je savais très bien que mes parents allaient adopté un nouvelle enfant. Et une part de jalousie c'était former en moi. Pour ma santé mes parents avaient déménagé à Séoul, là-bas il y avait les meilleurs hôpitaux d'après eux et moi je ne faisais que de les suivre comme un vulgaire chien à l'article de la mort. Et me voilà, aujourd'hui 18 ans et toujours avec ce cancer. J'allais rentré dans une nouvelle école, une école de gestion. Mes parents voulaient que j'ai un diplôme et celui-ci était le plus simple à cause de mes nombreuses absences. Et c'est depuis ce moment que tout à changer pour moi, mon monde a enfin commencé à tourner doucement malgré que la maladie progresse petit à petit en moi et dans mon sang. Suis-je fais pour connaître réellement le mot vie ?