Chapitre 3: Je voulais pas vous blesser

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Les médecins sont venus annoncer la nouvelle à papa, maman et lili.
"- Je suis désolé, mais c'est fini.
- Non! cria maman, ce n'est pas possible! Vous devez encore essayer.
- Non madame, nous avons tout fait, elle a perdu trop de sang, protesta le médecin à son tour.
- Connard! Vous savez même pas faire votre boulot! répondît maman
- Excuser la monsieur, c'est que, c'est une dur nouvelle, dit papa d'une voix gêné.
- Ce n'est rien, je comprends. Voulez-vous la voir une dernière fois?"
Papa et maman ont refusés. Lili, elle, elle voulait.
Mais papa et maman lui ont expliqués qu'ils voulaient garder une belle image de leur fille, pas celle d'une morte allongée sur un lit d'hôpital.
Lili acquiesça. Et ils rentrèrent à la maison comme si de rien était.
Ils ne voulaient pas rester à l'hôpital pour pleurer et je les comprend. Après tout, un hôpital c'est glauque et voir tous des gens malades ou en train de mourir passer devant toi alors que tu essayes d'oublier que tu viens de perdre quelqu'un, c'est pas génial.
Ils sont rentrés à la maison et, lili a été dans sa chambre.
Elle a mit de la musique et s'est allongée sur son lit pour pleurer.
Maman, elle a prit un seau d'eau, une éponge, de la javel et, elle est montée essuyé mon sang qu'il y avait partout dans la salle de bain, tout en pleurant à chaud de larmes.
Papa, lui, ne pleurait pas. Je ne sais pas si c'est parce que qu'il ne m'aime pas ou alors c'est parce qu'il ne comprend pas? Ou il veut rester fort devant maman et lili?
En tout cas, sans larmes, il monta les escaliers pour ensuite rentrer dans ma chambre.
Il commença à tout fouiller. Mais il ne trouvait rien et ne comprenait toujours pas la raison d'un tel acte.
Jusqu'à ce qu'il fouille la poubelle et tombe sur une lettre que j'avais rédigée si jamais je mourrais.
Je l'avais jetée car je pensais qu'elle ne servirait à rien.
Il l'ouvrit et commença à lire dans sa tête.
" Maman, papa..
Si vous lisez cette lettre c'est sans doute parce que je ne suis plus de ce monde.
Comment vous dire.. je n'y étais pas à ma place en fait.
N'essayez pas de me venger, ça ne sert à rien.
Je sais que vous devez vous poser un tas de questions du style : "pourquoi elle a fait ça?, est-ce notre faute?, etc."
Mais, ne vous inquiétez pas! Sachez qu'en aucun cas c'est votre faute. J'avais quelques petits problèmes qui me rendait à bout. Je n'arrivais plus à être sur terre sans penser à être en haut, vous comprenez?
Soit, je suis pas désolée.. non, parce que.. là où je suis, je suis sûrement heureuse et ici, je ne l'étais pas.
Vous allez me manquer. Vous me manquez déjà, sûrement.
Je vous aimes.
Dites à Lili que je lui donne toutes mes affaires, comme elle voulait tant et.. que je l'aime énormément.
Au revoir maman.
Au revoir papa.
À plus tard dans l'au-delà."
Papa essuya une larme qui coulait sur sa joue avant de s'assoir sur mon lit.
Il reprit ses esprits, descendit et cria:
"- C'est un meurtre"
Maman sortit sa tête de la salle de bain.
"- Qu'est ce que tu racontes? dit maman.
- C'est à cause du harcèlement qu'elle est morte.
- C'est un suicide, Philippe.
- Je vais poursuivre ces petits cons!" hurla papa.

L'histoire de ma mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant