- 2 -

596 60 82
                                    

Comme promis, Martin est rentré très tôt avec des fleurs et des chocolats.

- Pour la plus belle des princesses, avait-il déclaré en se mettant à genoux.

J'avais ri de bon coeur avant de l'embrasser et de mettre les fleurs dans l'eau.

Nous nous étions réconciliés "sur l'oreiller ". Je sais, aucun femme ne devrait être aussi facile à manipuler mais Martin a des doigts de fée... et plein d'autres qualités....

- Que veux-tu faire ce soir ma chérie ? me lance-t-il depuis la salle de bain.

- Un massage des pieds!

Martin passe sa tête par l'embrasure de la porte, un sourire coquin aux lèvres.

- C'est une proposition ?

Je ne peux m'empêcher de rire.

- Avec toi, tout est matière à être une "proposition".

- C'est de ta faute, tu n'as qu'à pas être aussi jolie.

Je lui souris tendrement.

- Flatteur.

Martin vient déposer un baiser sur le sommet de mon crâne et va s'installer devant l'ordinateur.

- Et ta journée ?

- Rien de bien passionnant... Ah si, Nicolas, ma tête brûlée en 3 ème 4, est convoqué en conseil de discipline mardi prochain.

- Qu'a-t-il encore fait ?

- Selon ses dires, les fesses de l'une de ses camarades se sont retrouvées par hasard dans ses mains lors du cours d'accrosport. Il est donc invité en conseil de discipline pour l'ensemble de son œuvre.

Martin sourit avec indulgence :

- C'est de son âge . Il faut bien que jeunesse se fasse.

- Comme le trafic de vidéo venues de YouPorn j'imagine ? Qu'aurait dit ta mère si tu avais été à sa place ?

- Ma mère ne sait pas tout des conneries que j'ai faites au lycée. Avec mes potes, on en a fait de belles. Je t'ai raconté la fois où .... Oh putain !

Je sursaute et lâche les feuilles que je tenais à la main.

- Qu'est-ce qui t'arrive ! m'exclamé-je.

- En parlant du lycée... c'est trop fort.

Je hausse un sourcil avant de le rejoindre devant l'ordinateur. Il est sur Facebook et, c'est la demande d'ami qui vient d'arriver sur son mur qui le met dans tous ses états.

Je distingue vaguement un type brun en parti caché derrière un appareil photo.

- Et ?

- C'est Bruno.

Je reste de longues secondes à observer mon fiancé, attendant une explication qui ne vient pas.

- Si tu pouvais développer ?

Martin sourit comme un crétin.

- Avec Bruno on était comme deux frères au lycée. On ne s'est pas revu depuis... au moins ça. On en a levé des gonzesses.

- Hey !

Je lui claque l'épaule avec force.

- Enfin, surtout lui, se corrige mon homme.

Je lui adresse un regard des plus sceptiques.

- On a fait les 400 coups ensemble. On était inséparables.

Il n'y aura que toi (Édité chez HQN)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant