Prologue

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Je les entendais grogner et jurer, arrachant les plantes, branches et ronces sur leurs passages. Bien plus fines et plus agiles, je n'avais aucun mal a sauter d'arbres en arbres.


- Où est passé cette garce ?


Une grimace de douleur m'échappa. Je mit une main sur ma hanche gauche, tenant mon louveteau dans l'autre bras. Ce dernier, ayant sûrement compris l'urgence de la situation, ne faisait aucun bruit. La seule preuve de sa vie était sa poitrine qui se soulevait au rythme de ses respirations sous mes doigts. Je me remit en route. Arriver a un long bâtiment de bois, je rentrais dedans. Allant le plus loin possible, je rentrait dans la dernière salle. Dedans était assis une trentaine d'élèves. Sans m'occuper d'eux, je fermait la porte.


- Tous a terre ! Je leurs criait en le faisant moi même.


Peu après, une rafale de balle fit exploser les fenêtres. Jurant, je mit le louveteau sous le bureau du professeur en lui intimant de ne pas bouger. Le professeur, bizarrement tout jaune, était rester debout. Pourtant, aucune balle n'as sembler l'atteindre.


- Veillez sur lui.


Je sortit de la salle en position défensive. Je me précipita vers une autre pièce, plus petite, meublé de seulement quatre bureaux joints pour faire une table. La porte coulissa avant que je ne la touche et un homme brun en sortit.


- Couchez vous, ils vont tirer de nouveau.

- Que...


L'odeur de la poudre me monta au nez. Je lui prit la manche et tira de toute mes forces en m'accroupissant. Il s'étala mais les balles ne firent que le frôler. Je rentrait dans la salle a quatre patte. Comme je l'avais vu pendant la nuit, des trucs noirs et tranchants traînaient dans un coin de la pièce. Quand la rafale cessa, je partit en courant, ma pauvre arme a la main. Je sortit du bâtiment et partit dans la forêt. En faisant attention à ne pas faire de bruit, je m'approchais d'eux. Les deux derrière moururent avant de savoir ce qui ce passait. Par sécurité, je m'éloignais. Je ne touchais pas le sol, poser sur les branches les plus épaisses et hautes possibles. Trop fines, elles bougeraient. Trop basses, ils me verraient. Tous se retournèrent vers les deux décédés sauf celui qui as l'air d'être le chef. J'en profita pour le tuer à son tour avant de retourner dans les arbres, évitant les balles. Ma blessure me lançais mais je ne devais pas m'arrêter. Mon sang coulait abondamment. Je passais derrière celui qui m'as l'air le plus précis et lui sectionna la trachée.

Je me camouflai dans les buissons cette fois. Les braconniers criblaient les arbres de balles. J'examinai avec précaution l'arme que j'ai voler à l'un des corps. En faisant le moins de bruit possible, je me mit en position pour détalé. Je comprit vite comment ça marche. Il n'en restait que trois. Je visais tant bien que mal la poitrine du plus proche. Dés que le coup fut partit et arrivé a bon terme ; je partit en courant vers le bâtiment, les forçant a venir à terrain découvert. En s'avançant sous le soleil tremblant, ils me tiraient dessus, sans vraiment viser. Je fit demi-tour et me précipita vers l'un des deux, le truc coupant au clair. Il prit peur et lâcha son arme. Le deuxième et dernier continua de tirer et, me servant de ma première cible comme tremplin, il tua son coéquipier. Il hésita un court moment. Mais c'était bien assez pour me laisser le temps de lui planté le machin dans le coeur. Le dernier s'écroula... peu avant moi...

Isn't it scary what a smile can hide... ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant