Finalement, je t'ai trouvé...

8

Je suis toujours dans la voiture, j'ai été jusqu'au centre ville histoire de m'éloigner de l'appartement. J'attends Brad. Il avait l'air vraiment inquiet. C'est possible? Alors qu'on se connaît à peine?

Comment Julian a pu me faire ça? Il lui est arrivé une fois de me menacer mais jamais il n'avait osé aller aussi loin.
Je suis totalement perdue dans mes pensées lorsqu'on tape à la vitre ce qui me fait pousser un petit cri et sursauter! C'est Brad. Génial, il m'aura souvent vu dans des postures ridicules!

À peine je suis sortie de la voiture qu'il me serre contre lui. J'avoue que cela me fait énormément de bien.

- Alors, raconte moi.

Je lui explique ce qui s'est passé en omettant le fait que Julian m'ait étranglée. Je lui dis juste qu'il m'a insulté et a tenté de me foutre dehors.

On remonte dans ma voiture, et là, je vois dans ses yeux que mon mensonge par omission ne va pas tenir longtemps. Il a le regard rivé sur mon cou. A mon tour, je me scrute dans le miroir de courtoisie et horreur... J'ai la marque des doigts de Julian! Je ne m'étais pas aperçue qu'il avait autant serré.

Les yeux de Brad noircissent encore plus qu'ils ne le sont déjà. Il sort de voiture, passe de mon côté, ouvre la portière et me dit:

- Conduis moi chez toi. Tout de suite.

Merde, merde. Si je fais ça et que Julian est encore là, ça va faire des problèmes. Ce serait mentir que de dire que je ne souhaite pas punir Julian pour ce qu'il a fait mais ce ne serait vraiment pas raisonnable.

- Non, écoute Brad...

- C'était pas une question Sabrina, me coupe-t-il sèchement. Je ne sais pas comment tu me considère, petit ami ou simple ami même, mais moi en tant qu'homme je ne peux pas laisser passer ce geste, c'est tout. Je te promet de pas lui faire de mal. Je veux juste lui mettre la pression pour qu'il sache que tu n'es pas seule.

Que répondre à ça? Je ne dis rien. Et le suis à sa voiture. Je lui indique la route de mon appartement. Il se gare, l'angoisse monte en moi. Comment ça va se passer? Il coupe le contact et descend. Il vient jusqu'à ma portière, l'ouvre et me tend la main. Ok, on descend et je  me surprend à prier en mon for intérieur pour que Julian ne soit plus là.

Nous sommes devant la porte, j'insères ma clé dans la serrure. Il y a de la lumière. Merde.

- Sab, je suis désolé. Mais c'est qui ce mec?! Me demande Julian, les yeux rouges sang.

Les deux hommes se toisent. Brad est beaucoup plus imposant que Julian physiquement. Ils se rapprochent dangereusement l'un de l'autre.

- Brad, tu as promis... Je souffle.

Julian semble perdu, en colère, troublé. Je ne sais pas trop, je n'arrive pas à voir ce qu'il ressent. Il tourne son regard vers moi. Il a l'air...dégoûté. Oui, c'est le mot.

- Donc tu m'as déjà remplacé? 8 ans! 8 ans qu'on était ensemble. Pendant que j'essaie d'arranger les choses tu te tapes un autre mec! Mais t'es vraiment qu'une...

- Si j'étais toi, je ne finirai pas cette phrase mec, lui lance Brad.

Julian fini par partir en claquant la porte.
Je m'aperçois que j'avais retenu mon souffle quand je soupire longuement en me laissant glisser contre le mur. Brad s'installe à mes côtés.

- Il a raison, lui dis-je. Je ne suis pas normale. On est séparé depuis trop peu de temps pour que je me remette déjà avec quelqu'un d'autre. Les gens normaux ne font pas ça.

- Qu'est-ce que tu racontes Sabrina! Regarde moi.

Je lève alors mes yeux larmoyants vers lui.

- De quelle normalité tu parles? Puis on n'est pas ensemble toi et moi. On vit l'instant présent, c'est tout. Il n'y a pas de mal à ça.

Il se relève et m'aide à en faire autant. Il m'attrape contre lui et m'embrasse. C'est si bon. Il se recule, essuie les larmes de mes joues et revient poser ses lèvres contre les miennes. C'est délicieux, vraiment. Il ferme la porte à clé et prend soin de laisser la clé dans la serrure. Il se dirige vers le canapé, s'y assoie et me fait monter à califourchon sur ses jambes. Il attrape fermement ma nuque et m'embrasse de nouveau. Je me laisse totalement aller. Ses mains se mettent à glisser le long de mon dos pour se positionner sur mes fesses ce qui me fait hoqueter de surprise. Il sourit contre ma bouche.
Il attrape mes cheveux et tire ma tête en arrière afin de déposer de doux baisers dans mon cou comme pour effacer les traces de la brutalité subit plus tôt.
C'est vraiment très excitant. De son autre main, il relève mon t-shirt puis fini par me l'enlever. Par réflexe, je cache ma poitrine.

- Tu es si belle, pourquoi tu te caches?

Je descends de ses genoux, m'assois à ses côtés et me cache avec mon t-shirt. Il me regarde, amusé.

- Tu sais, heuu, je n'ai connu que Julian en fait. Il n'y a que lui qui m'a vu nue.

- J'aime bien cette idée, dit-il en souriant. L'idée que je pourrais te faire découvrir de nouvelles sensations.

Il se met à genoux par terre entre mes jambes. Ouh la, mon cœur s'emballe. Je n'ai pas ressenti ça depuis ma première fois et encore je n'en suis pas sure. Ça y est, j'ai chaud.

- Tu m'attire Sabrina. Vraiment, j'ai envie de caresser chaque parcelle de ton corps. Dit-il en retirant le t-shirt de mes mains.

Il fait ensuite délicatement glisser son index entre mes seins qui durcissent dangereusement, descend sur mon ventre puis déboutonne lentement mon jean. Je me soulève pour l'aider à me l'enlever. Et voilà, je suis en petite tenue sous son regard incandescent. Je sens mon vagin se contracter. Mais, que m'arrive-t-il?

Brad me scrute de haut en bas, toujours à genoux devant moi. Il enlève son t-shirt à son tour. Mon Dieu, qu'il est imposant! Il n'a pas de tablettes de chocolat non plus, mais il est bien dessiné et vraiment, vraiment large et grand et large aussi. Oui je l'ai déjà dit, mais ça les vaut!

Il voit bien que je le matte, quasiment la bouche ouverte. Cela le fait sourire. Il se redresse sur ses genoux afin de retirer délicatement mon soutien-gorge. Punaise, purée... Je dois virer au rouge pivoine! Il pose ses mains tout doucement sous mes seins, comme s'ils étaient fragiles. Il les masse en douceur et ce simple geste me fait gémir. Je bascule en arrière pendant qu'il passe le bout de sa langue sur et autour de mes tétons durcis par l'excitation presqu'inconnue que je ressens.

Il se met debout devant moi et déboutonne à son tour son jean. Il le baisse d'un geste rapide et reste en boxer. Punaise, purée et même putain!! Lorsque je vois la bosse formée sous son boxer, je me demande ce qu'il a ajouté pour que ce soit aussi...énorme! Je lève les yeux vers lui, des flammes dansent dans ses yeux, son sourire en coin me charme totalement.
Il a dû voir la surprise étirer mes traits! Il me tend la main.

- Où est la chambre Sab?

XoXo
So