2050, nouvelle ville, nouveaux systèmes

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          Les portes du téléphérique s'ouvre. Je quitte le sol des demi-sphères qui nous servent de "ville" et qui sont reliées les unes aux autres par des téléphériques. Ces dernières sont en lévitation au-dessus de l'endroit qui était, il y a 30 ans, une ville. Je descend du téléphérique et arrive devant la salle de concert dans laquelle je dois jouer avec l'orchestre symphonique qui s'est installé ici il y a dix ans. Je rentre dans la pièce qui nous sert de vestiaire et vois ma meilleure amie, Lola, qui est  violoniste, comme moi. Seulement, nous ne donnons pas de concerts juste pour le plaisir des spectateurs, nous en faisons avec des violons équipés d'ultrasons pour que les techniciens de la salle de concert détectent les personnes atteintes d'une maladie, n'importe laquelle, due à la radioactivité. Après le concert, les personnes concernées sont interpellées par les techniciens pour être conduites dans un bureau, près de la salle de concert, où elles seront informées de leur maladie, puis prises en charge.
          Il est l'heure du repas. Nous prenons le téléphérique pour aller au restaurant. Dans ce dernier, ainsi que dans tous les restaurants et dans les maisons, se trouvent des sortes de hottes aspirantes qui filtrent la radioactivité. Nous mangeons puis reprenons le téléphérique. C'est le seul moyen de transport mais peu de gens se déplacent: ils ne se déplacent que pour les loisirs, ou pour aller chercher à manger.
          Pendant le trajet, nous passons par deux demi-sphères d'agriculture, qu'on appelle agrico-bulles. Dans ces dernières, on cultive des céréales, légumes, fruits et autres végétaux grâce à la terre débarrassée de radioactivité et de l'air purifié. Ces agrico-bulles sont étanches comme toutes nos installations. Nous passons ensuite par la médico-bulle, puis par la entrée-collège-bulle: c'est l'endroit où vont étudier les élèves, mais ils doivent glisser dans des toboggans pour arriver au collège même, car le collège est en-dessous des autres demi-sphères, à côté de la mairie, du lycée, de l'université et du conservatoire ; il s'agit de l'étage tertiaire. Enfin je suis devant chez moi. Je rentre puis je regarde par la fenêtre, toute les maisons ont un jardin sous une "véranda" accrochée aux maisons-bulles. Ces dernières sont tapissées de panneaux solaires pour nous fournir l'électricité dont nous avons besoin, et quand il ne fait pas beau, des éoliennes, qui sont au-dessus des vérandas, sont mises en marche.
          Il est 22 heures 30. Fatiguée, je m'allonge sur une sorte de transat avec un objet en matériau blanc, créé par des scientifiques d'une autre ville, et qui permet de s'endormir en 5 secondes.
          C'est une vie plus facile, sans pollution, dans les demi-sphères ; l'humanité a appris de la catastrophe nucléaire...

Voilà c'est la fin!!! J'éspère que ça vous a plus 😊

Nouvelle futuristeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant