Prologue

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-Votre père est mort.

Je reste quelques secondes sans dire un mot mais me ressaisis rapidement.

-Pardon, mais je pense que vous vous êtes trompés de numéro Madame.

-Vous êtes bien Monsieur Aoi Ashi, fils de Aoi Takana ?

Je ne parle pas incrédule face à se que je viens d'apprendre.

-C'est une blague ?

-Non Monsieur, mes condoléances. Votre père est décédé il y a 2 heures environs.

J'Éteint le poste, exaspéré et en colère.

-IL NE PENSERA DONC QU'A LUI A TOUT JAMAIS, ET MOI ? JE FAIS QUOI MERDE ?!! MAMAN EST MALADE A EN CREVER ET TOI TU TE CASSES ?! C'EST SA ?! J'EN AI HERITER DE TA PUTAIN DE REPUTATION DE MERDE, TU M'AS GACHER LA VIE BORDEL DE MERDE !!! JE PEUX PAS AVOIR UNE VIE SIMPLE OÙ JE PEUX VIVRE COMME JE VEUX ?! HEIN !!!??? MAIS PUTAIN!!!

Je me mets à courir vers la porte d'entrée, sors en claquant la porte derrière moi, par mégarde j'oublie mon pass et ne m'en rends compte qu'une fois sur le chemin pour aller au bus. Bah, au pire j'irai ailleurs... Ah bah non... Ma famille vit à Tokyo.

C'est g-é-n-i-a-l-e, non ce n'est absolument pas une journée de merde, non. Oui c'est de l'ironie.

Je n'ai pas pleuré, pourquoi ? Ce n'est pas que je ne suis pas sentimental, si, énormement même, le problème étant que je n'aimais pas mon père, je vous rassures, il ne m'aimait pas non plus.

Je me dirige vers le bus en question et vu que dans ce village petit comme je ne sais quoi tout le monde me connais, eh bien tout le monde me dévisage, génial, c'est génial.

Je n'ai pas cours aujourd'hui, on est samedi, je me dirige vers l'hopital, devant, il y a des journalistes, je me fais pousser mais j'essaye tant bien que mal de cacher mon visage, je ne veux pas avoir d'interview sa mère.

Je suis dans ce grand haul d'entrée lugubre, un peu viellot, dans les coins le papier mural semble se décrocher et laisser place à de la moisissure ou bien des fissures d'où la fille de l'interstice aurait pu sortir et me dire : On fait un cache-cache ?

Cet hopitâl est tout simplement ignoble et dégueulasse.

Le réceptionniste m'indique la morgue et me pria de ne pas faire trop de bruits. J'entre et voit quelques infirmiaires fermer un sac noir et long dans lequel une personne va surement faire un de ses derniers voyages. Triste vie. J'interpelle une des infirmières pour qu'elle m'indique où ce trouve le corps de mon père, elle tire doucement sur l'un des casier me regardant avec compassion, le mur supportant tous ses casiers sûrement remplies de corps devait sûrement à une époque lointaine être blanc et non pas jaunâtre comme maintenant, cette endroit me répugne au plus haut point. Redirigent mon regard vers la dame qui a finalement ouvert le casier je le regarde, je n'avait pas envie de pleurer avant, mais là, le voir, sans vie, sa froideur me prend au coeur et des larmes incontrôlablent coulent le long de mes joues blanche, je ne suis pourtant pas du genre a chialer un fleuve, mais j'en ai des haut-le-coeur. J'examine un peu sa tête et me rend compte que l'arrière de la partie gauche était complètement ouverte et de même sur ses bras et son ventre , j'en déduis qu'il avait sauté.

Ma mère a toujours ce même regard singulier, triste, mélancolique et à la fois plein d'affection, elle ne peut parler, elle ne peut bouger, elle est, paralysée. Elle se contente d'écouter et de se taire comme elle le fait depuis 2 ans.

Tout les soirs je viens la voire, je lui raconte ma journée, mes bonheurs, mes malheurs, mes joies, mes peines. Je n'obtiens jamais de réponses que se vide demi-permanent. Je ai menti à ma mère, je ne lui ai pas dis que mon père c'était suicider, je ne veux pas qu'elle souffre encore plus. Son accident est déjà bien assez je penses, cette voiture n'aurait pas dûe prendre un sens interdit, elle n'aurait pas dûe...

Last lifeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant