Arianne [tome 1: Retour à la folie]

Prologue

Le clapotis des gouttes d'eau martelant la large flaque sur le sol était tel un tic-tac insessant. Ce son l'a rendait nerveuse, malgré le fait qu'elle avait mal à la tête et n'arrivait pas à penser clairement. Elle respirait rapidement, et son souffle était rauque, ce qui était suprenant pour une personne qui avait habituellement une voix si joyeuse et douce. Les brûlures sur sa peau fragile l'a picotait légèrement, mais c'était sa longue blessure sur sa joue droite qui lui fesait oublier son nom. Des petites larmes timides avaient autrefois oser couler sur ses joues mais aprésent elle ne pouvait se permettre de pleurer, elle devait être forte et courageuse, elle devait pouvoir protéger une personne qui lui était cher. On ne pouvait compter toutes les fois où elle avait souffert en criant le seul prenom qui lui venait a l'esprit, le prenom qui representait son sacrifice, sa vie. Mais avec le temp sa flamme s'étaignait peu à peu, jusqu'a ce reduire en cendre malgré tout ses efforts. Elle n'en pouvait plus, elle voulait s'éteindre comme sa propre flamme qui était sa vie. Un seul fil l'a retenait de mourir, un seul. Le fil de ce prénom pour lequel elle voulait vivre. Ce prenom pour lequel elle voulait toujour être là. Ce prenom qu'elle voulait protéger. Ce prénom, son sacrifice, sa vie.

A l'évidence, elle avait été torturée par un monstre sans pitié. Et ses poignets attachés a la chaise - sur laquelle elle était assise - par une même corde en était la preuve. Elle n'avait pas mangé depuis... Un certain temp, les jours n'avait pas été compté. Elle n'avait pas été battu depuis plusieurs semaine, car la réponse avait été donné. Elle servait simplement de jouet maintenant, avec lequel seulement une personne pouvait s'amuser, une méchante personne. Très méchante personne. Après tant d'années ce jouet avait abandonné, pour mourir. Et même après avoir répondu en criant pour sa mort, on ne lui avait même pas donné le privilège de mourir comme elle l'avait souhaité. Non, car on lui avait donné un espoir, si petit, si mince, mais qui lui avait quand même ôté l'envie de mourir. Alors elle ne voulait pas vivre, sachant qu'elle ne pourrait même plus savourer son existence, mais elle ne voulait non plus mourir, car elle voulait entendre parler de son espoir. Et grâce aux gardes qui l'a tenaient derrière les barreaux jours et nuits, elle pouvait entendre parler de cette petite fille qui était sa lumière.

Elle pouvait entendre parler de cette petite fille dont le nom était...