F.I.C.T. au milieu des mondes ( En Pause)

mea culpa et nouveau départ

Chris remonta la fermeture éclair de son sweat jusqu'à son cou. La nuit était très fraiche et les ombres des arbres qui tombaient comme des mains torturées et biscornues juraient avec le festival de couleurs qu'offraient les gyrophares des voitures de police. Spectacle qui pouvait être mis en analogie avec la tornade de questions qui martelait son pauvre crâne encore un peu douloureux.

De quoi parlait ces deux filles ? Pourquoi l'accusait-elle de retenir quelqu'un enfermé ? Il n'avait rien fait pourtant! Et celle qu'il avait plaquer contre la fenêtre avant qu'elles ne disparaissent, elle était...Enfin surtout ces yeux...on aurait dit des photocopies des siens.En tous points!

Ce même vert bijoux, ce même éclat anormal qui métait tout le monde mal à l'aise. Il avait eu une sensation similaire avec Will, mais ça n'avait rien à voir. Avec le blondinet ça avait été fugace et Chris avait même fini par oublier cet effet. Mais là ça avait été violent, soudain et il savait que son agresseuse avait ressentit la même chose, il avait vu la surprise dans son regard. "ça", Chris ricana, incrédule, il n'arrivait même pas à mettre un nom sur cette chose étrange qu'il ressentait. Si ça se trouvait c'était juste une stupidité sortie de son esprit aliéné.

Les policiers discutaient avec Raphaël, Joan et un gros monsieur qui parlait si vite qu'il était impossible de comprendre plus d'un mot sur cinq de ce qu'il disait. Le contraste entre les tenues de soirées super classe de ses parents et l'accoutrement chaussette-sandale-bermuda du bonhomme grassouillet aurait pu faire sourire le jeune homme si le contexte n'avait pas été tout autre. C'était ce dernier qui avait appelé la police, Chris avait d'ailleurs été très étonné de voir débarquer, lorsqu'il était encore dans la cuisine, les flics alors qu'il n'avait même pas pu effleurer le combiné avant de tout comprendre en voyant les derniers hommes armés arriver avec l'homme tout paniqué.

D'après ce que Chris avait pu tirer de ses phrases hachées, l'homme avait d'abord crut à des... ébats un peu trop passionnés entre le jeune homme et "sa copine", étant au courant que ses voisins serait absents pour la soirée, mais quand il à commencer à sentir que la situation dégénérait, il a tout de suite sut que le Chris s'était mis dans une situation plus que délicate.

Les inspecteurs avaient déjà interrogé pris Chris; comment les agresseurs avaient-il fait pour rentrer? Comment étaient-ils? Que voulaient-ils ? Le jeune homme avait-il été blessé? etc.

Chris s'était contenter de rester le plus évasif qui soit en répondant à toutes ces interrogations, passant sous silence le fait qu'elles étaient de son âge, qu'elle étaient douées d'une force surhumaine qu'il semblait lui aussi avoir et qu'elles n'étaient que deux. A vrai dire,il avait travesti la vérité sur tous les points.Il voulait qu'elles se fasse coincées, mais il ne voulait à aucuns moments qu'on découvre ses maudites capacités. Il observa sa main, celle qui avait fissurée le mur. Elle n'avait pourtant pas changée, ses mêmes longs doigts un peu trop fins à son goût, mais que ses parents trouvaient superbes, ses mêmes ongles roses, son même point de beauté au creux du poignet. Elle était identique, et pourtant maintenant, elle lui faisait peur.

Ses parents avait le visage fermé. On voyait bien qu'ils avait vraiment eu peur que quelque chose ne soit arrivé à leur unique enfant. Après tout, en à peine deux jours il s'évanouissait pour une cause inconnue et maintenant, des malades s'introduisait chez eux pour l'agresser.

"Quelle merveilleuse soirée" Se dit-il,son éternel sarcasme refaisant surface.

Il pouvait toujours essayer de faire du sarcasme pour donner l'illusion que tout allait bien, mais en fait, le jeune homme avait été terrifié. Ses mains tremblait comme un chihuahua dans les poches de son sweat. Il fixait le fond de l'immense jardin à l'anglaise et frissonna en pensant qu'il y avait tellement de cachettes qu'elles étaient peut être là à l'observer, attendant que la situation se tasse pour frapper à nouveau.