Elle vivait seule, avec son chat, sur la colline,
Elle faisait beaucoup de peluches en feutrine,
Pour tous ces enfants sans parents aux humeurs chagrines,
Qu'elle aimait toujours autant, humeur câline.
A l'orphelinat, on l'appelait Mamie Josette,
Elle avait toujours des drôle de chaussettes,
Rouges étaient souvent ses pommettes,
Et elle avait cette odeur de violette.
Les enfants l'aimaient tous bien,
Elle riait de tout et de rien,
Quand l'un pleurait, elle lui disait : "viens"
Et elle lui montrait son grand jardin.
Il y avait des tomates, des courgettes,
Des patates, des blettes,
Et plein d'autres choses chouettes,
Chacune avait une recette.
L'orphelinat est voisin de sa maison,
Elle s'était fait pour mission,
De donner sourire à ces "p'tits oursons,"
Comme elle les appelait sans raison.
Mais Mamie Josette a cessé de respirer,
C'est ce qui arrive quand on est attentionnée,
On rend tristes ceux qu'on a rencontré,
Ces tomates naissantes ne seront plus jamais arrosées,
Mais elles rappelleront aux enfants que tu les a aimé.
Adieu Mamie Josette.
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Pensées bohèmes
PoesíaLa poésie est la thérapie la plus simple et facile qui soit. C'est bien simple, quand j'aurai quelque chose à dire, je l'écrirai dans ce recueil. Il y aura je pense un peu de tout : des vers libres, des rimes, ou juste des lignes qui sonnent bien à...