la valeur de la lignée

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La vie est gouvernée par des hauts et des bas,chaque jour est un combat à mener........
c'est un proverbe des sages qui dit <<qu'il ne faut pas se laisser abattre dans la vie ,il faut continuer à vivre en se battant pour ce que l'on aime>>.

Je m'appelle Eben THIAM,ma mère KEN DIOUF est la deuxième fille de MAISSA WALLY GUIRANE DIOUF ,et de NDATÉ SÉNE donc issue d'une famille très noble du Sine et du Saloum des sérères du Sénégal de purs sangs faisant parti de l'arbre généalogique du BOUR SINE COUMBA DOFFEINE DIOUF.

Les parents de ma mère n'ont pas du tout vécu dans la pauvreté mais également ils n'étaient pas très riches ; ils ont su aimer et chérir comme il se devait leurs enfants ainsi que ma mère.
c'est après que leur fille,ken a connu mon papa que tout a commencé à devenir morne très morne dans la vie de mes grands parents encore plus dans celle de ken.

Ma mère ,ken Diouf était la plus belle de sa contrée, d'une beauté extraordinaire ; on la surnommait 'sérère bou rafett' la belle sérère.

Tout le monde était reconnaissant de sa beauté fatale ,lors des rencontres organisées à la grande place par les jeunes de son village pour des festivités quelconques sa présence posait toujours des polémiques, les filles jalouses lui lancaient toujours des regards qui disaient long sur leur méchanceté c'est d'ailleurs, ce qui expliquait qu' elle n'avait pas beaucoup d'amies à part ses soeurs et quelques rares cousines.

Par contre du côté des hommes,ces derniers se comportaient comme de véritables coureurs de jupon à son égard ainsi même, des hommes mariés se permettaient de se présenter comme des prétendants voulant coûte que coûte épouser cette jolie demoiselle aux formes généreuses .

Ken, elle n'était pas consciente de sa beauté que toute femme du sine et du saloum plus particulièrement de son village aimerait posséder ,cette beauté qui faisait perdre aux hommes la tête jusqu'à leur faire oublier l'écart d'âge par apport à elle.

C'est un jour , sous le soleil d'une chaleur ardente,insupportable des routes de midi que ma mère a rencontré l'homme qui sera mon père.

En effet dans leur petit village,tous les jeudis se tenait un marché hebdomadaire, les habitants des contrées d'alentour venaient s'approvisionner du ravitaillement d'arachide ,du mil ,de l'huile et tant d'autres choses qu'ils devraient ensuite garder dans leurs greniers soigneusement pendant des jours .

Ma mère accompagnait son père pour l'aider à vendre ses divers produits ainsi son père l'utiliser en quelques sortes comme un appât .

Car il savait que sa fille pouvait attirer des clients à sa faveur du fait de sa beauté envoûtante qui ne laissait jamais personne insensible.

Ken diouf ,ma mère ,une jeune fille très brave malgré son jeune âge travaillait d'arrache-pied se souciant guère de sa tenue ou de sa coiffure.

Sa vie était tout juste concentrée sur les travaux ménagères qu'elle n'attendait guère ses soeurs pour les faire , en plus du commerce qu'effectuait son père.

La vente allait de bon train des villageois de diversités culturelles
Venaient partout tous les jeudis.
Ils faisaient la queue pour acheter les produits de son commerce ,

quand une odeur persistante vînt frapper les narine de ma mère celle-ci leva la tête et ses yeux se croisèrent de celui d'un jeune homme torse nue avec comme habillement juste un pantalon dont la ceinture n'était rien d'autre qu'une corde qui devait servir normalement à attacher les bétails.

L'homme en question devait environ être dans les trentaines,un bel homme avec un corps parfaitement en harmonie avec son regard de Diambar'' (guerrier ),ses yeux de couleur rouge sûrement par l'effet de la sueur qui Perlait son front, ruisselait sur son visage pour atteindre ensuite sa poitrine.
Ken ,
le dévisagea comme elle ne l'avait jamais fait auparavant lorsqu'un homme se présentait devant elle pour d'éventuels achats de ses marchandises ou même lui faire des avances.

Les anneaux de la douleurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant