La dernière Pure (EN PAUSE)

Chapitre 5

  Le lendemain soir, je revint dans la librairie. Le vieillard était présent et il travaillait sur son bureau comme à son habitude. Je pris un livre au hasard et m'installa sur un fauteuil pour le lire, quand je l'eus fini, je passais à un autre et ainsi de suite.

  Je ne vis pas l'heure passer et lorsque je regardais ma montre pour la première fois, je vis qu'il était déjà neuf heures du soir. Dehors le soleil s'était couché et la pleine lune illuminait le ciel. Les étoiles étaient visibles ce soir-là et elles étaient particulièement belles.

  Le vieil homme me sortit de mes revâsseries et me proposa de dîner ici. J'étais très étonnée par cette proposition, et le sourire qu'il afficha m'étonna encore plus. Il avait l'air gentil, pourtant depuis que je l'ai rencontré il n'avait jamais l'air content.

  J'acceptais de rester pour le repas, personne ne m'attendait chez moi, de plus je pourrai profiter de la bonne humeur du vieillard pour lui demander quelques réponses sur cette librairie.

  Je suivis l'homme jusqu'à une petite pièce derrière la boutique, la cuisine, qui était composée de tout les éléments neccessaires pour cuisiner ainsi que d'une petite table au centre. J 'aidais à mettre le couvert et m'assis sur un tabouret en attendant que le repas soit prêt.

  Le vieil homme apporta un plat de viande et de légumes qui m'ouvrit l'appétit, il était délicieux. Une fois le plat terminé je décidais d'engager la conversation:

- Êtes-vous marié, demandais-je?

- Non, mais je n'ai jamais vécu seul, je vivais avec le fils de ma soeur qui était morte avec son mari dans un accident, je l'ai adopté et je l'ai toujours aimé.

- Je suis désolée pour votre soeur. Mais votre fils ne vous aide pas à vous occuper de la boutique?

- Non, je lui ai interdit de revenir ici, il a décidé de ne plus m'écouter et de faire le mal. Je ne le porte plus dans mon cœur.

  J'ai sentit la tristesse du vieillard et j'ai su qu'il se trompait, il aimait encore son fils et éspérait sûrement qu'il revienne sur le droit chemin. Je décidais de combler le vide qui s'était alors imposé dans la pièce:

- Et sinon, vous tenez votre librairie depuis longtemps?

- Depuis toujours, mon arrière-grand-père l'a fait construire.

- Wow, ça fait longtemps, mais comment vivez-vous si personne ne viens?

- Autrefois ce magasin était très réputé, les clients venaient de partout et nous gagnions beaucoup d'argent. Mais c'est du passé, tout a changé.

- Je vous aidrai à faire redevenir votre boutique comme avant!

- C'est impossible, maiss je te remercie quand même.

- Vous ne pouvez pas dire ça avant même d'avoir essayé!!

- De toute façon je suis vieux et il ne me reste plus assez de temps à vivre.

-Au fait, je ne me suis jamais présentée, je m'appelle Harmonie, mais je vous l'avait déjà dit, j'ai 16 ans et je rêve d'écrire des livres que je traduirais moi même, c'est pour cela que je parle et que j'étudie plusieurs langues. Et vous, qui êtes-vous?

-Personne

  Un long silence s'installa dans la pièce et nous continuâmes le repas. Puis je saluai le vieillard et parti ên direction de chez moi, pendant une toute petite seconde, j'eu l'impression d'être suivie.

  Quand j'arrivai chez moi, mon frère m'attendait devant la porte, il avit l'air inquiet et il me pris dans ses bras.

-Où était-tu?, me demanda-t-il

- J'étais dans une librairie pas loin, le vendeur m'avait invité à dîner

- Tu ne m'as pas prévenu, j'étais mort d'inquiétude, je t'ordonne de ne plus y aller.

   Ca phrase m'étonna, mon frère tenait à moi, il s'inquiétait pour moi alors que j'ai toujours eu l'impression qu'il ne se souvenait plus de mon existence.

-Pourquoi?, demandais-je, pourquoi m'as-tu abandonnée pendant ces longs moi?

-Je suis désolé, je ne voulais pas, il s'est passé tellement de choses, si je reste de nouveau avec toi me pardonneras-tu?

-Oui, je t'en veux beaucoup, mais  j'ai l'impression qu'il s'est passé quelque chose de grave pour que tu sois comme ça, tu as besoin de moi.

-De quoi tu parle? Je n'ai pas besoin d'aide;

-Si tu n'as pas besoin de moi, alors je n'ai pas besoin de toi.

  J'allai dans ma chambre et m'endormit.