Il était là au-dessus de moi, il m'embrassait fougueusement. Ses beaux yeux bleus plantés dans les miens. Je lui caressait lentement et sensuellement ses cheveux noirs corbeaux tandis qu'il explorait mon corps avec ses mains si douces. Il me caressait le dos avec douceur, et nos souffles étaient courts. Nos langues dansaient une valse endiablée. J'étais dans un réel état de transe. Il arracha mon tee shirt et m'embrassa dans le cou en laissant un petit suçon, je lui enleva le siens et admirait ses beaux muscles. Je me mis a califourchon sur lui et l'embrassait encore et encore jusqu'à temps qu'il craque et qu'il enlève le reste de mes vêtements. Alors que nous étions en pleine action, une lumière m'aveugla et une voix retentissait :
« Arabella réveille toi ! » cria ma mère, qui avait ouvert les volets de ma chambre en grand.
Je ronchonnais et essayais de me rendormir quelques minutes histoire de terminer mon rêve si paisible.
« Nan Arabella, ne te rendors pas ! Il faut qu'on aille en courses ce matin. Et qu'on prépare les cartons pour la semaine prochaine. »se lamenta ma mère en m'enlevant ma couette rose poudrée. Qui d'ailleurs était devenu pour moi affreuse, le rose c'est vraiment moche.
« Hmm... Oui.»
J'entendis les talons de ma mère s'éloigner de mon lit pour disparaître dans le couloir. Je me levais à contre-coeur, lorsque j'eus les deux pieds à terre, je contemplais ma chambre, qui était d'ailleurs immense. Dire que d'ici quelques semaines j'allais quitter cette maison et cette chambre pour en avoir une nouvelle. Je ne voulais pas déménager, et encore moins quitter ma chambre et ma maison. Pour mes amis...Et bien il faudrait déjà que j'en ai. A part mon meilleur ami, qui était à la fois mon voisin. Oui, finalement Alexander allait terriblement me manquer. C'était mon meilleur ami depuis toute petite, nos parents se connaissaient et nous avions toujours vécu ici.
Je sortis de mes pensées et regardais par la fenêtre. Il pleuvait et le ciel était gris, ce temps me désespérait, en même nous habitions a Londres... Le seul point positif de notre futur déménagement était que notre futur maison serait tout près de l'océan, soit en Amérique, et plus précisément à Boston. Mes parents ne m'ont rien dit sur la maison que nous allions habité a part ce petit détail. Ils veulent que ça reste une surprise. Ils pensent que ça me fait plaisirs de déménager mais ça m'ennuie plus qu'autre chose. Mes parents ont voulu déménagé car ils ont toujours voulu habité à Boston dans leur jeunesse, ce sont des égoïstes, ils n'ont même pas pensé a moi.
Je sortis de ma chambre et allais déjeuner, il était 8h35. Ma mère m'avait réveillée de bonne heure. Je pris un bol de lait, avec des tartines au Nutella et pris mon temps pour manger.
Une fois mon déjeuner terminé, j'envoyais un rapide message à Alexander, pour pouvoir se voir cet après-midi. Il me répondait vite et la réponse était oui.
« 'Bella dépêche toi ! » me cria ma mère de sa chambre.
« Oui ! »
J'allais a toute vitesse dans la salle de bain me préparer, j'ouvris la porte et je tombais nez à nez avec mon frère, Thomas. Il est plus âgé que moi, il a 18 ans alors que j'en ai 17.
« Putain, Bella j'ai faillis faire une crise cardiaque, tu m'as fais peur ! » dit-il sur le ton de la rigolade et en me frappant l'épaule.
« Aïe ! » dis-je en riant.
Il soupira et parti dans sa chambre. Il était seulement vêtu d'une serviette. Ses cheveux bruns étaient mouillés et quelques gouttes d'eau retombaient dans son dos large et musclé. Mon frère était quand même un beau-gosse. D'ailleurs il attirait toutes les filles du lycée, mais mon frère n'y faisait pas attention car il n'avait d'yeux que pour Calista. Une fille très peu populaire, banale, qui était dans sa classe. Elle était simple et très jolie. Elle avait de longs cheveux bruns qui retombaient jusqu'à ses hanches, un nez et un visage fin, et ce qui faisait tout son charme était son corps et ses yeux. Elle était grande et mince, avec une poitrine plus développée que la moyenne et ses yeux étaient d'un vert émeraude.
Mon frère n'est pas en couple avec elle. Ils sont très proches, Calista lui donne de l'aide en français et en philosophie le mercredi ,car mon frère est vraiment naze.
Je pris une rapide douche, en me lavant préalablement les cheveux et me dirigeais vers ma chambre pour aller m'habiller.
Je choisis un jean déchiré noir taille haute, un tee shirt blanc XXL rentré dans le jean et mes converses noires. Je mis mon collier avec une croix celte et je me lissais les cheveux, mais mon volume était toujours présent. Je regardais mon reflet dans le grand miroir disposé en face de mon lit ; le jean m'allait plutôt bien, il me faisait de longues jambes fines, le tee shirt cachait le peu de poitrine que j'avais et mes cheveux blonds-blancs et coupés en carré étaient lissés, il fallait que je me refasse bientôt ma couleur, car mes cheveux étaient devenu du n'importe quoi. Et pour finir j'avais mis du rouge a lèvre bordeaux, du mascara et du crayon à sourcils.
Il était 9h20 quand j'eus terminé de me préparer. Ma mère nous appela moi et mon frère et nous partîmes tous les trois en courses.
Nous étions au grand centre commerciale, dans le centre ville. Il y avais beaucoup de monde vue qu'on était samedi. Ma mère déambulait dans les rayons accompagné de son cadi a moitié pleins. Thomas était sur son téléphone, à côté de moi. Tandis que moi j'étais entrain d'attraper un paquet de mes céréales préférées, sauf que c'était trop haut pour moi. Je sautais mais rien a faire, je n'y arrivais pas. Pourtant je ne suis pas petite, je fais 1m68.
« Thomas aide moi s'teu plaît ! » gémis-je.
Il releva la tête de son téléphone et planta ses yeux émeraudes dans les miens, et il ria de ses dents parfaitement alignées.
« T'es vraiment un cas désespéré toi. » me dit-il en me poussant violemment.
Il me poussa si fort que je tombais par terre sur les fesses. J'étais en furie. Tout les gens autour de moi me jetait un regard de pitié, j'étais très embarrassée. Mon frère me proposa sa main, plié de rire. Je me relevais seule, et lui mis un cou de pieds dans le ventre. Tout d'un coup il ne rigolais plus. Et je sortis du magasin d'un pas rapide en riant a mon tour. Abandonnant ma mère et la merde qui me servais de frère.
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Destin brisé
Romance-Arabella, 17 ans. -Une vie très paisible, tout va pour le mieux. Elle profite de sa vie le plus possible. -Et puis un drame brise son destin. -Arabella complètement anéantie, n'a plus goût à la vie. -Lorsqu'elle fait la connaissance de Aa...