Je suis le boss de mon quartier

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-C'est justement ce pourquoi on est là. Suis - nous

Devant leur air patibulaire, je n'hésite pas une seule seconde: je m'enfuis à toute vitesse!!! Et l'histoire s'arrête là, merci, au revoir! Nan, je plaisante.

Je disais donc:

Je suivais donc celui qui avait parlé (appelons le John) tandis que l'autre gorille (que l'on vas appeler Bob) fermait la marche.

Je suivais donc John dans des ruelles de plus en plus étroites et sales au fil de notre avancée. Après une dizaine de minutes, nous arrivâmes sur une petite place qui paraissait coupée du monde: entourée par de hauts bâtiments, un seul passage débouchait sur cette enclave. L'atmosphère y était lourde: une cinquantaine de personnes était divisée en trois groupes positionnés en une formation discrète de défense: le plus petit groupe était aussi le plus éloigné de l'entrée. On y apercevait un homme assis sur un fauteuil rembourré comme un roi assis sur son trône qui affichait un air légèrement inquiet. Il était entouré d'un semblant de cour avec des "courtisans" empressés auprès de lui et quelques femmes, disons... peu vêtues. Le plus grand groupe coupait la place en deux et était constitué d'hommes à la mine patibulaire (sûrement cousins avec les mêmes gorilles que John et Bob) qui semblaient protéger le groupe le plus éloigné contre une menace pas encore définie. Enfin, le groupe le plus proche était constitué d'enfants entre 8 et 15 ans (Enfin, je dit ça mais j'ai moi aussi quinze ans alors...) servant sûrement d'espions et de voleurs.

- Reste ici, je vais prévenir Turco. me dit John.

Je m'arrête donc à l'entrée de la place sous les regards interrogateurs des plus jeunes, méfiants des armoires à glace, indifférents des courtisans (même pas sûr qu'ils m'aient remarqués) et sous celui franchement stressé du "roi".

Le lapin qui poursuivait le chasseur (Abandon)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant