Chapitre 32 : You Ate Pebbles ?

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J'étais arrivé au parc bien trop en avance mais il était là, dos à moi. Je m'approcha doucement, la neige craquait sous mes pieds. Il se retourna, le bruit de mes pas m'avaient trahit. Il me regarda.

-Tu est venue, lâcha-t-il.

-Oui, murmurais-je.

-Je suis désolé, dit-il en me prenant les mains. Désolé d'être aussi stupide, désolé de toujours faire le con, désolé de te faire du mal, désolé de ne pas être à la hauteur. :J'ouvris ma bouche, il posa son index dessus: Laisse moi finir avant. J'ai réfléchis à la phrase que tu as prononcé hier, que l'on se fait du mal quand on est ensemble mais quand on est loin l'un de l'autre, c'est encore pire. Je ne peux plus vivre sans toi, t'es ma drogue Amandine, t'es tout. Ca fait cliché mais c'est la vérité et tu penses la même chose de moi. Laisse moi une dernière chance, on peut pas tout gâcher à cause de Modest!. On va leur montrer qu'à deux, on est plus fort, qu'à deux, rien de peut nous faire mal, à part nous. Tout le monde veut que l'on soit ensemble, toi et moi on le veut aussi mais nous nous mettons en travers de notre chemin. Et si on faisait les choses, naturellement ? Qu'on arrêtait de se prendre la tête pour un rien, et si on s'aimait comme des fous et que personne ne pourra plus rien à notre folie ? Je t'aime comme un dingue, je ne veux plus te laisser partir parce que tout simplement, t'es la fille qu'il me faut, je garde les pieds sur terre, je mûris grâce à toi et ton innocence, ma vie a un sens parce que tu es là, je ne suis rien sans toi... Excuse moi s'il te plait. Je serais près à tout pour que tu me pardonnes...

Je l'embrassa, deux larmes coulèrent silencieusement. Ce baiser, un baiser de retrouvailles, un baiser d'avenir. Je recula mais il gardait ses mains sur ma taille. Il essuya mes larmes du bout de son pouce.

-Tu me pardonnes alors ?, me demanda-t-il en souriant.

-Bien sur idiot !, dis-je en le tapant légèrement sur le torse.

Il ria et enfouissa son nez dans mes cheveux.

-Tu m'as tellement manqué, murmura-t-il en inspirant mon odeur.

Je souriais intérieurement. Le trou béant dans mon coeur s'est refermé, je parle comme dans les films à l'eau de rooooooose. Il me tenait toujours au niveau de la taille et à présent, c'est son regard "chien battu" qui prend la place du regard "je t'aime". Alors je pencha la tête. Ma tête devait surement avoir l'air de "Qu'est ce qu'il y a ? Tu as mangé un verre de terre ?", en tout cas, je le regardais d'un air perplexe.

-Qu'est ce que tu as ?, demandais-je.

T'as mangé des cailloux ? Voulais-je lui demandé, mais si je l'avais fais, il pourra croire que je me fous littéralement de lui. Alors je me suis retenue de lui dire.

-Rentre avec moi, je dois repartir demain. Je ne te force pas mais j'aimerais vraiment que tu reviennes, dit-il.

-Je ne sais pas, répondis-je.

-J'ai un deuxième tiquet, je pensais que tu allais dire oui alors j'en ai pris un deuxième.

-Je te dirais ma réponse demain matin.

-D'accord.

Il me prit la main et on fit un tour en ville. Je lui fis visiter, je lui montra l'école dans laquelle j'avais passé une partie de ma scolarité, le coin du parc où j'avais l'habitude de traîner avec mes amis, je lui montras tout, toutes ces choses qui reliaient mon enfance, mon passé. Puis on prit le chemin du retour, main dans la main.

-Euuuh... On va dans ma chambre d'hôtel ou chez toi ?, demanda-t-il.

-Claire est chez moi, elle doit certainement dormir, tu aurais vu les cernes qu'elle avait. C'est mieux dans ta chambre non ?, dis-je en souriant.

How Could You Do This To Me ? [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant