Chapitre 1 :

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Je sors de la salle de classe, les élèves se bousculent autour de moi. C'est la dernière fois que je marche dans ce couloir, la dernière fois que je vois ces élèves, et que j'entends cette sonnerie. Je viens de recevoir mon diplôme, j'ai eu mon baccalauréat, série littéraire, mention bien.
Mon diplôme en main, j'accélère le pas afin de quitter au plus vite l'établissement. J'arrive, enfin, à la porte de sortie, j'approche ma main de la poignée et tire.
Enfin dehors ! Je prends une grande bouffée d'air, je suis enfin libre! Plus de lycée, plus de parents sur le dos !
J'entends alors la sonnerie de mon téléphone, c'est Mayalène, je décroche et réponds:

- "Hey salut toi ! Comment s'est passée ta remise de diplôme ?

- Super je l'ai eu, mention bien! m'écriais-je pleine de joie .

- J'ai une idée j'organise une fête ce soir, pour décompresser et fêter ton diplôme pourquoi ne viendrais tu pas ?"

Je savais très bien à quoi elle faisait allusion quand elle parlait de décompresser. Je faisais abstraction.

-"Oui pourquoi pas, je vais voir si je n'ai rien prévu ce soir, dis je .

- C'est le premier jour des vacances, bien sûr que tu n'as rien prévu ! Bon c'est chez moi, tu sais où j'habite, et à 19 heures. Bisous poulette !

- OK ok bisous à ce soir."

Mayalène est ma meilleure amie depuis mes 5 ans, nous avons toujours vécu une relation fusionnelle. On partageait la même passion pour la littérature cependant celle-ci a été vite remplacé par les fêtes, l'alcool et les garçons pour ça par.
Étant de un an mon aînée elle avait découvert la fac et tout ce qui va avec avant moi.
J'avais alors accepté d'aller à sa fête sans trop de conviction parce que je savais qu'elle serait heureuse que je partage avec elle sa nouvelle passion.

Je rentrais chez moi quand des frisson me parcourussent le dos, une sensation familière refis surface. Je me retournais, rien à droite, à gauche rien non plus...
Mais d'où me venait cette impression d'être suivie, observée ? J'entendis un bruit derrière moi, je me mis donc à courrir. Je traversais la route sans regarder, par chance aucune voiture ne me renversa. Je sentais que quelque chose ou quelqu'un se rapprochait de moi, alors j'accélérais le pas . Mon appartement n'était qu'à quelques rues . Mon coeur battait fort et vite, je n'osais pas me retourner en cas de tomber nez à nez avec mon harceleur. Je vis alors la porte de mon appart, la voiture de ma mère devant. Je me mis à crier, arrivée devant j'enfonçais ma porte puis la refermais violament. Ma mère, devant moi, était toute pâle.

- "Alysson que s'est il passé encore ! Tu n'as pas eu ton diplôme ?

- Non maman ce n'est pas cela dis je en lui tendant mon diplôme."

Ces yeux se mirent à briller quand elle lu que j'avais mon bac avec mention . Malheureusement son anxiété ne s'effaça pas .

-" Ne me dis pas que c'est encore cette histoire de malade qui te suis ?" Dit elle d'un air contrarié.

Je baissais les yeux sans savoir quoi répondre. Je l'entendis souffler et quitter la pièce. J'étais bien consciente de la décevoir avec toute cette histoire, mais je ne pouvais me résoudre à ne pas suivre mon instinct. Alors je montais dans ma chambre me préparer.
Je sors de la douche il est 18 heures, j'ai encore une heure pour me préparer. Je sors mon fer à lisser pour dompter ma chevelure, malheureusement, c'est elle qui gagne toujours ... Je mets une barrette pour essayer de rendre le tout joli et me maquille.

-" Alysson n'oublie pas l'heure, me cris ma mère.

-Je descends t'inquiète pas maman ...

- J'ai l'impression que tu n'as pas trop envie d'y aller à cette fête ? dit elle soucieuse.

-Non pas vraiment, mais bon je l'ai promis à Mayalène, je ne peux pas la lâcher sur ce coup là. Elle l'a fait exprès pour moi.

-Moi aussi ma chérie je pense que ce serait une bonne chose que tu sortes t'amuser un peu. Tu es toujours enfermée.. De plus tu as bien mérité cette fête !

-Oui tu as raison maman, sa me changera les idées et me permettra de me détendre un peu.

-Bon alors je t'emmène !"

Je vois bien que ma mère essaye de cacher son excitation à l'idée que je sorte. Elle tient tellement à moi, je le vois dans ses yeux, elle ne veut que mon bonheur. Je la rattrape, lui tire gentiment la manche de son manteau pour avoir toute son attention et lui dit :

"- Merci beaucoup maman, merci d'être là pour moi, merci pour tout.
Je t'aime."

Je vois peu à peu son regard s'embuer de larme. Je la prends dans mes bras puis nous partons.
Je stresse un peu à l'idée de cette fête mais ma mère m'a redonné du courage.

Nous arrivons devant la grande maison de Mayalène. Je sors de la voiture et m'avance. Je me retourne et vois la voiture de ma mère s'éloigner. Bon ce qui est sûr c'est que je ne pourrais pas faire demi tour.
Les fêtes de Mayalène sont toujours bondées de monde, sans oublier alcools et drogue... Je stresse beaucoup, j'avance droite sans rien laisser paraître quand quelqu'un sort en courant et se met à vomir à quelques mètres de moi. Apparemment la fête à commencé depuis un petit moment.
Sans m'en rendre compte j'ai avancé jusqu'à me retrouver devant la porte d'entrée...
Il n'ai plus question de faire demi tour. J'inspire, j'expire et ouvre la porte.

J'espère que mon premier chapitre vous aura plu. Je suis un peu stressée car je débute... Mais j'y ai mis tout mon coeur a l'ouvrage ! Gros bisous ! Et au chapitre suivant !

Outside Où les histoires vivent. Découvrez maintenant