Chapitre 6:

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-"Tien donc, Guapita on se rentre souvent dedans tu ne trouves pas ? dit  Jordan.

- 2 fois se n'est pas souvent d'abord et ensuite arrête de m'appeler Guapita.

- Oui tu as raison, et je te demanderai de ne pas recommencer. Celà me gênerait de refuser encore une fois tes avances, dit-il avec un sourire arrogant.

-Je ne te fais pas d'avance du tout, je ne sais d'ailleurs pas pourquoi je te parle", répondis-je avec véhémence.

Sa machoire se contracte, si je ne le connaissais pas j'aurais pu dire que je l'ai blessé .
Je sais que ce n'est pas le cas. Ce n'est qu'une petite pique qui touche à peine son égo.
Nous nous soutenons du regard, ses yeux commencent à s'assombrir.

-"C'est drôle de dire ça venant d'une fille paumée qui n'a pas d'amis, qui n'a sa place nul part ailleurs que dans ses livres, me crache t'il avec une voix roque.

- Si elles sont là bas, répondis-je en essayant de rester digne même si ma voix flanche par la dureté de ses paroles.

- Ah ouais peut-être, mais tu crois que ta place est là ?! Tu as vu comment tu t'habilles ? Tu es laide comme pas possible ! Tu as déjà de la chance que je t'adresse au moins un salut. D'habitude je ne prends même pas la peine de dire bonjour aux trucs comme toi ! Tu me fait tellement pitié tu sais..." me hurle t'il dessus.

Avant même que je réfléchisse ma main s'écrase sur sa joue.

-"Tu es vraiment un connard" hurlais je à mon tour.

Je cours vers la sortie. Il faut que je sorte avant que mes larmes n'arrivent mais... trop tard elles sont déjà là.
J'enlève mes talons, les prends à la main et je cours jusqu'à ce que mes poumons explosent.
Je ne comprends pas son soudain changement de comportement.
C'était de la méchanceté gratuite tout ce qu'il m'a balancé.

J'arrive dans une rue sombre et étroite. J'ai du courrir longtemps, l'adrénaline maintenant retombée, une douleur lancinante arrive à mes jambes et mes pieds.
Je ne reconnais pas les lieux, je lis sur la pancarte "2 ème arrondissement".
Je continue de marcher, je retrouverais bien mon chemin.

Je dois passée pour une vraie paumée, c'est la deuxième fois que je passe ici ! Je suis allée au "1er arrondissement" et je suis revenue ici.
Finalement, je finis par sortir mon téléphone et mettre le GPS.
Tout à coup, cette sensation reviens, à cause d'elle ma mère me fait consulter ! Elle a raison, il faut que j'arrête avec cette histoire. Ce n'est pas parce que j'ai vu la même personne, trois fois me suivre et apparaître quand j'étais seule qu'il faut avoir peur !
J'ai peut être eu ses sensations à chaque fois quand il était là, mais il ne m'est jamais rien arrivée.
La sensation augmente de plus en plus , mais je n'y fait pas attention et continue de chercher mon chemin.

J'entends alors un bruit de pas derrière moi... Je n'est pas le temps de me retourner que quelqu'un me saute dessus.
Je sens une main me bloquer la respiration. On presse ma bouche pour empêcher tout son de sortir.
Mon corps est balancé contre le mur de la rue, on me roue de coup jusqu'a m'en couper le souffle.
Tout s'arrête, je lève la tête et aperçois l'homme a cagoule, celui qui me harcèle depuis trois mois. Alors je n'hallucinais donc pas ?! Ce taré me suis ! La seule différence c'est que cette fois il est accompagné. Cinq hommes assez baraqués me font face.
Je n'ai pas le temps de réfléchir que mon harceleur me balance une droite en pleine machoire.
Un autre me met un coup de genoux en plein dans l'estomac. Le goût cuivré du sang arrive dans ma bouche, je le crache.
J'entends alors une voix dire :

-" Eh les gars ?! Qui aimerait ce faire une bonne vierge ce soir? "

Qu'est ce qu'il vient de dire ? Il veut me violer, après m'avoir tabassé ? De grosses larmes se mettent à couler sur mon visage boursouflé.

-"Non, elle a eut son compte pour ce soir", dit alors mon harceleur d'une voix pleine de dénis.

Ils se regroupent et parlent entre eux. Se serait le moment rêver de fuir ! J'essaye de me relever mais une plainte, que je n'ai pu retenir sors d'entre mes lèvres fendues et saignantes. Je crois qu'il m'a cassé la jambe !
Par ma plainte tous se retournent, et me regardent comme si ils avaient oubliés ma présence.
Mon harceleur, alors s'approche. Il n'est plus qu'à quelques centimètres de moi. Je ferme les yeux prête à encaisser un énième coup, mais rien n'arrive. Je les rouvres, mes yeux sont en face des siens. Je plonge alors dedans, ils sont bleus foncé, mais ce qui me perturbe, c'est la forte présence de cruauté, et de malveillance en eux.

-" Tu as finis de me reluquer comme ça? Celà fait longtemps que j'attendais de te rendre une petite visite. Il ne manquait plus que l'accord du patron. J'espère que cet accueil t'aura plu, parce que c'est le début d'une longue série de rencontre pire que celle ci. Je vais devoir te laisser mais on se reverra, ne t'en fais pas", dis t'il en me faisant un clin d'oeil.

Ces mains attrape alors ma tête et la frappe contre le mur. Ma vision commence à se troubler, je les vois partir, puis plus rien trou noir.

Quelqu'un me secoue, cri mon nom. Je sens des bras musclé me prendre, puis un torse sur lequel je viens m'appuyer. Une voix me parle et dit:

-"Putain Alysson, mais qu'est ce qui t'est arrivé ? Tiens bon."

J'espère que ce chapitre vous aura plus ! Pour ma part, de tous c'est celui que j'ai préféré ! Je vous fait de gros bisous et vous laisse dans le doute sur l'identité du sauveur.

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