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Odell


- Qu'est-ce que t'as ?

- J'ai mal..

- Haah.. Je sais. Sorry babe..

- Dégage, elle rit, c'est pas à cause de toi..

- T'es sûre ? Parce que j'vois depuis ce matin tu veux pas marcher.

Elle ouvre la bouche, choquée.

- Hahaha je rigole c'est bon pardon.

- Pfff!

-  Non, sérieux, dit moi t'as mal où ?

- Aux os.. C'est pour ça que j'essaie de pas trop me déplacer.

- T'as pris tes médicaments ?

Elle hoche la tête pour me dire oui.

- J'suis fatiguée, finit-elle par dire en un souffle.

- On reste à la maison aujourd'hui alors..

- Si tu veux sortir ne t'en empêche pas hein..

- Nope, j'vais rester avec toi..

Elle sourit et s'allonge dans le canapé, les yeux sur là télé. Et toute la journée madame n'a pas bougée. Je savais que c'était pas la volonté qui manquait, mais le fait que la maladie venait nous sortir de notre petite bulle. Elle n'a rien mangé de la journée, mais par contre elle est allé vomir ce qu'elle a mangé hier. Je l'ai épaulé du mieux que j'ai pu, sans craquer, sans montrer aucune défaillance. Parce que si je craque, elle tombe aussi.
Elle a finit par s'endormir sur mes genoux, pendant qu'on regardait la télé. Elle avait de la fièvre, donc j'ai mouillé un gant d'eau froide et je lui ai posé sur le front. Je la regardais juste, j'avais arrêté de réfléchir, ou de me poser des questions, j'ai juste profité de l'avoir avec moi, sur mes genoux, car je sais pas combien de temps il me reste avec elle.

J'ai été tiré de mon observation, par mon téléphone qui a sonné. C'était Vic, le n80 chez les Giants.

- Allo ?

- Alors comme ça on se barre aux Bahamas mais ca dit pas petit cachottier ?

- Ahah, je suis pas cachotier, ça s'est fait sur un coup de tête.

- Mouaaaais. Ca fait combien de temps que t'es la bas ?

- Deux/trois jours.

- Allez raconte, c'est comment les vacances avec madame ?

- Boyyyy you already know !

- Hahahah.

On a discuté du voyage, de Kim, de moi, et de lui.

- Nah man, I need to find me à girl.

- Les cousines de Kim organisent un barbecue quand on va rentrer, tu pourras surement trouver ton bonheur.

- Elles sont comment ?

- Tu vois comment ma copine est belle ?

- Regarde le celui la..

- Nan mais c'est vrai. Kim est belle, donc imagine ses cousines.

- Ok Ca envoi du lourd c'est ça ?

- You got it !

- Hmmmm, y'all better go home soon !

- Hahaha, ouais quelques jours encore, patiente.

- Aright mamen, on se voit plus tard alors..

- Yes, see you bro.

J'en ai profité après pour appeler ma mère et les petits, puis le père de Kim pour lui donner des nouvelles de sa fille.

- Elle va bien ?

- Ouais ca va, la elle dort, elle est un peu fatiguée.

- Ah, à cause des activités ?

J'ai étouffé un rire, si tu savais quelle activité on a fait beau papa..

- Ouais à cause de ça.. On.. a fait du jet ski hier et ça l'a mise ko..

- Aright.. Et.. Sa maladie ?

- À vrai dire elle tient bien. Mais ce matin elle était nauséeuse, elle avait la fièvre et quelques douleurs osseuses.

Il ne répond pas de suite, ce que je trouve étrange.

- Allo?

- Oui, pardon, je pensais.. La elle se sent mieux ?

- Oui, j'ai posé un gant froid sur son front et sa fièvre à baissée.

- Okay.. il souffle. Et vous rentrez quand ?

- Dans quelques jours.. 4 grand maximum.

- Okay.. okay. Bon.. Profitez bien mais faites attentions..

- T'inquiète pas Paul, je garde un œil sur elle.

- Aright. Bye then.

J'ai raccroché et je suis sorti prendre l'air. J'admirais la vue qu'on avait de notre maison, sur l'archipel.

- Bébé ?

Je me retourne et je vois Kim appuyé sur la porte du balcon.

- Comment tu te sens ?

- J'suis ko..

- Reste allongée.

- Nan je commençais à avoir mal à force d'être allongée.. Et puis j'ai faim.

Elle s'avance doucement puis se pose à côté de moi.

- On peux rester ici ?

- Toute la vie ?

- Ouais, jusqu'à mon dernier jour..

Je répond pas et la prend dans mes bras.

- Je doit prendre ça pour un oui ?

- Tu sais très bien que je te dirais jamais non..

- tu peux me faire un massage alors ?

- Tu m'en fait un aussi ?

- Yes..

On est rentré à l'intérieur, je l'ai massé et vice versa. J'ai passé la soirée à l'embêter même si elle était assez faible pour riposter, mais une petite voix à l'intérieur de moi, me disait de profiter d'elle avant qu'il ne soit beaucoup trop tard.

A N G E L Où les histoires vivent. Découvrez maintenant