Meurtres au couteau [TERMINÉ]

Chapitre 17

/.\ NDA : Je vais faire ce chapitre PDV Chloé, comme ça vous verrez ce qu'elle pense vraiment... Bisous bonne lecture !! /.\

PDV Chloé

Les larmes me montent aux yeux. Je ne sais pas vraiment ce qu'elle nous a fait, à tout le monde dans la famille, mais je sais déjà que ce n'est pas quelque chose d'heureux. N'empêche, je suis déjà contente de retrouver ma mère, car je me rappelle que ça a été un drame terrible quand j'avais appris que ma mère était morte d'un cancer. Alors moi, qui venait d'encaisser le meurtre de Lou, et qui ne m'était toujours pas rétablie, j'avais souffert. Beaucoup.

~Flashback~

Notre mère était allongée sur le lit de mes parents, les yeux fermés. Elle respirait à peine, très vite. Elle était couverte de sueur et n'en pouvait plus. Puis, à un moment, elle ne respira plus. Son souffle était coupé, comme lorsqu'on plonge et qu'on retient sa respiration pour ne pas inspirer de l'eau. Sauf que là, nous étions sur la terre ferme, et ça faisait une trentaine de secondes qu'elle ne respirait plus. Mon père, dans la catastrophe, avait appelé son médecin, M. Noah Tim Albert. Enfin, je crois qu'Albert était son nom de famille et Noah et Tim ses prénoms. Drôle de bonhomme, ce gaillard : les cheveux gris, la redingote, la queue de pie, le chapeau haut-de-forme, le monocle sur l'œil, il me faisait penser aux vieux monsieurs des années 1900, époque que j'étudiais à ce moment en histoire et en français. Il est arrivé dix minutes après, lui a donné un calmant et a appelé pour nous l'hôpital Saint-André. Elle est allée là-bas en ambulance. Le médecin, mon père, Nany et moi, on a pris la voiture et on l'a rejoint. Le temps qu'on arrive, les médecins avaient déjà perfusé ma mère et elle avait un appareil à côté d'elle, et relié à sa bouche. Le médecin expliqua à mon père que c'était pour l'aider à respirer. Mais deux heures plus tard, la machine ne parvenait pas à l'aider, et elle mourut. Enfin, je ne l'avais pas vraiment vu mourir, c'est juste que le médecin qui a prit son pouls nous a dit qu'elle ne respirait plus, que son cœur ne battait plus, et que c'était fini. J'ai beaucoup pleuré à partir de ce jour. Tous les matins, je n'avais ni ma sœur ni ma mère qui venait, tout sourire, ouvrir mes volets, m'embrasser, me choisir mes vêtements, m'amener à l'école... Tous les soirs, je n'avais personne à battre aux échecs, puisque Nany n'y jouait pas et que Papa, emmuré dans son silence, ne parlait plus, ne mangeait pas avec nous et restait dans sa chambre tout le temps.

Toute la vie que je menais avant me manquait. Me manquait horriblement.

~Fin du Flashback~

"Pourquoi... Pourquoi tu m'as fait ça ? Pourquoi tu nous a fait ça ?"

"Ma chérie... Ton père, je pense que tu le sais, se droguait, et restait déconnecté de nous. Il n'était plus avec nous, alors... Alors j'en ai eu assez. J'ai eu une... Si je peux dire une relation secrète avec... Avec M. Lantbert. Et..."

Je n'en crois pas mes oreilles. Maman et M. Lantbert... Ensemble ?

A y réfléchir, ce n'est pas impossible... Il est plutôt bel homme, bien que légèrement vieux, et nous a autrefois raconté avoir une passion pour les tropiques, où il était allé plusieurs fois. Il faut aussi savoir que ma mère rêvait des îles paradisiaques à longueur de journée. Il est aussi assez riche, ce pourquoi je ne comprend pas qu'il fasse majordome. Mais maintenant, je pense avoir une pièce du puzzle.

"Je vois... Et infirmière, c'est ton vrai métier ou... ?"

"Oui, je me suis reconvertie."

Nous entendons un bruit de pas assez proche, et Maman doit bien le connaître, et doit craindre la personne qui possède cette marche, car elle s'empresse d'ajouter à mon égard :

"Et je puis vous assurer, mademoiselle, que dans quelques jours, il n'y aura plus rien. Vous avez juste reçu un coup dans le dos, mais d'après la radio que nous vous avons fait faire, il s'agit juste d'un léger traumatisme. Ne vous inquiétez pas. Je vous recommande juste de ne pas faire d'activité sportive pendant quelques semaines et de ne pas top vous pencher jusqu'à ce que vous n'ayez plus mal. Et revenez-nous voir d'ici deux mois, que l'on vérifie que tout est rentré dans l'ordre."

Jouant le jeu, car je ne veux tout de même pas que ma mère ait des ennuis, je lui répond :

"Très bien, merci beaucoup madame. Je reviendrais prendre un rendez-vous..."

Je me lève, ce qui me décoche une douleur assez importante dans le dos, et la salue d'un geste de la main avant de prendre mon sac à dos posé sur une chaise près de mon lit d'hôpital.

Toutefois, lorsque je me lève, je vois le lit à côté du mien, le lit occupé, et cela me pince le cœur. Je ne peux pas m'en aller sans prendre des nouvelles de celui qui m'a sauvé la vie ! D'autant plus que ce Sam a l'air gentil. C'est pourquoi je demande à mon aide-soignante :

"S'il vous plaît, je voudrais savoir comment va ce jeune home, avant de m'en aller..."

Ma mère ouvre la bouche pour répondre mais à ce moment là, la porte de la pièce dans laquelle je suis s'ouvre, et un monsieur entre. Il est assez grand, normal de corpulence, et est vêtu d'un imperméable beige-marron. Il porte un chapeau de la même couleur qui dissimule ses cheveux. Il porte aussi des lunettes noires opaques, qui ne me laissent pas voir ses yeux.

"Bonjour, mesdames. Je viens voir Miss Chloé Gumter, s'il vous plaît."

"Je... C'est moi-même..."

L'annonce de mon nom par cet inconnu ne me rassure pas, mais un bref coup d'œil à ma mère, qui a le visage étonné, me laisse supposer qu'elle n'y est pour rien. Ou alors c'est une très bonne actrice. Ça oui, car elle a même fait la morte... Mais je connais quand même ma mère pour avoir vécu 13 ans avec elle, et cette tête signifie qu'elle n'y comprend rien. Ça me rassure un peu, mais ça ne m'explique toujours pas ce que ce bonhomme fait là, ni ce qu'il me veut.

"Je vous demande juste une chose, mademoiselle."

Il s'approche de moi et me susurre à l'oreille :

"Venez demain, chez moi, à 15h30. J'ai à vous parler, c'est très important."

Il s'éloigne un instant de moi, me regarde l'air pensif, puis, comme s'il avait oublié de me dire quelque chose, se rapproche de moi et me donne un petit papier plié en deux. Je l'ouvre et je lis l'inscription notée au stylo bille :

"AVOCAT : TO.CESC.ZYSBYD"

L'écriture est au stylo bille, mais certaine lettres se devinent juste, car il y a juste la marque du stylo qui est passé dessus, comme s'il n'y avait plus beaucoup d'encre...

Et moi, j'ai encore un avocat à déchiffrer...

/.\/.\/.\

Hey babies !

J'espère que vous allez bien, moi oui super !!

J'avance beaucoup sur Meurtre au couteau... Et d'ailleurs, je vous le dit, la fin n'est plus très loin...

Bon alors, comme d'habitude, j'espère que ce chapitre vous aura plu, si c'est le cas vous savez quoi faire... ;)

Je vous fait de gros bisous baveux et à bientôt !!

P.S. : Chap non corrigé... Désolée ! Mais la relecture et la correction sont dès que j'aurais fini la fiction...

P.S. 2 : Juste une question : vous préférez PDV Chloé ou PDV externe (PDV = point de vue au cas où vous saviez pas...) ???

Bisssssss