1 ; Sarah

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A l'écoute : Ghost - Skip the Use.

Quelle sensation pourrait-être meilleur que celle-ci ?

Le soleil du matin réchauffant ma peau, un lit confortable, et cet odeur de pancakes légère m'obligeant à me lever. J'appuie sur le "stop" du réveil en en profitant pour faire un tour sur Instagram, Snapchat et tout ce qui me passe sous le nez.

Puis, je vois l'heure, 9h25. Mon bac blanc débute à 10h.

Je vous laisse deviner que je suis assez pressée. Je fonce prendre mes vêtements et les enfile hasardeusement puis vois que le tout colle assez bien. Un t-shirt green day large et un jean slim noir font l'affaire j'enfile un collier ras-du-cou, laisse mes cheveux détachés et descends dans la cuisine.

« Salut maman, je te prend deux pancakes et je file. Dis-je ajoutant du sirop d'érable sur mes pancakes.

- D'accord, tu n'es pas un peu en retard ? Tu veux que je t'emmène ?

- T'inquiète, je courrai un peu, à ce soir ! Bisous ! »

Une fois les pancakes fini j'enfile mes vans et fonce dehors. Mon sac à rayures blanches et noires ne cesse de rebondir sur mon dos, pourquoi je sens que cette journée commence très mal ?

Pénétrant dans la classe en trombe, le corps bouillant menaçant de suer, je sens tous les regards sur moi. Quoi ? Je suis à l'heure pourtant, non ?

Ma salle de classe a été aménagée spécialement pour nos bacs blancs, je la connais cette salle, c'est ma salle d'italien et j'aime beaucoup cette matière. Je présente ma convocation ainsi que ma carte d'identité puis pars m'installer au fond de la classe, où mon nom est indiqué.

Un fois assise je tente de calmer mon souffle, posant ma tête contre le mur de couleur neutre, blanc, un blanc non-chaleureux. Mes yeux redescendent sur le tableau au centre du mur, il est également blanc mais le restera moins longtemps.
Une femme ouvre la porte et nous annonce qu'à partir de maintenant, l'épreuve débute. On a donc 4h jusqu'au repas de midi, les maths sont assez simples en soit, je mangerai avant les autres.

***

Non, seulement je l'attends depuis un bon quart d'heure, mais en plus, elle se permet de s'arrêter pour discuter avec des garçons !
En même temps, elle ne peux jamais s'empêcher de faire son numéro de charme.
Faudrait la voir, elle commence d'abord à remuer ses boucles blondes puis à faire papilloner ses yeux d'un bleu doux et innocent puis elle lance un rire enfantin.
Je la vois faire depuis des années, manipuler les gens.

Adèle a toujours eu l'air pure, mais sa tactique est époustouflante.

Lorsque son regard croise le mien, elle se précipite jusque ma table et pose son plateau en trombe, se fichant apparemment de ce qu'il contenait. Pour une fois qu'on avait autre chose que du riz ! Toute cette précipitation n'annonçait rien de bon.

« Sarah ! Tu sais pas ce que j'ai entendu ! »

Qu'est-ce que je vous avais dit ?

« Tu entends souvent beaucoup de choses, Adèle. »

Et c'est vrai, non seulement elle arrive à tirer avantage de son charme, mais en plus elle est toujours au courant de tout, dû à sa "popularité" si on peut le dire. Personne ne connais vraiment les personnes populaire, que des hypocrites.

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