Chapitre 14

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ce n'est pas obligé, mais je vous conseille de lancer cette musique pendant votre lecture car le rythme reflète parfaitement mon texte ;)

pdv Nina =

Tout à coup, je ne senti plus aucune pression sur mes mains alors j'ouvris les yeux. Et là, je vis Luna qui s'écroula au sol ! Gaston l'a immédiatement porté jusqu'au guichet et a poussé tout le monde. Il a presque hurlé à la dame de se bouger et de trouver du secours. Luna était dans ses bras, inconsciente et plus blanche que jamais. Je n'avais jamais autant angoissé de ma vie. Quelques minutes plus tard, l'hôtesse était revenue avec deux hommes et une femme, tous complètement essoufflés ( Gaston a dû leur faire peur parce qu'ils ont courus comme des fous !). Tant mieux. Les hommes  soulevèrent Luna que Gaston avait posé au sol, la femme les suivit et l'hôtesse retourna à son poste. La femme nous a interdit de les suivre mais on s'enfichait pas mal. Gaston a vu que j'hésitais, m'a pris la main et m'a entraîné derrière eux.

On est arrivés dans une pièce éloignée du reste de l'aéroport, entièrement blanche avec une chaise, un fauteuil comme chez les docteurs et une table avec un peu de matériel de médecine. Les hommes ont posé Luna sur le fauteuil puis ils sont partis et Gaston, complètement frustré par ce qui venait d'arriver, s'est assis sur la chaise. Moi je suis restée près de Luna en lui tenant la main et en pleurant à chaudes larmes. La femme nous a dit qu'elle s'appelait Docteur Carpélio et qu'elle allait vérifier l'état de notre amie. Elle pris alors sa température, son pouls, sa tension, sa pression artérielle, etc.... Au bout de dix minutes, elle l'a branché à une perfusion qui contenait un liquide orangé. En quelques secondes, Luna s'éveilla ! Dr Carpélio  nous expliqua qu'elle avait subi un choc émotionnel très violent et que son cœur s'était mis à battre trop fort, l'entraînant dans un "semi-coma du sommeil" : on entend et on a conscience de se qui se passe mais on ne peut ni parler ni bouger ni voir, on a un bruit sourd dans les oreilles et les muscles et les nerfs lâche alors le patient.

Nous ne l'écoutions pas vraiment, nous ne pensions qu'à une chose : ne pas rater l'avion ! Effectivement, on était très éloigné de la piste de décollage et cela faisait au moins 30 bonnes minutes qu'on était dans cette sorte d'infirmerie !! Luna lui demanda précipitamment si elle pouvait s'en aller et à peine le docteur eût répondu qu'elle pris nos mains et courus vers notre avion ! J'étais heureuse . Je n'ai pas perdu mon amie ! Elle était la même.

pdv Gaston =

Non... Matteo... puis Luna.. Ce n'est pas possible... Et pleins d'autres tristes pensées me trottaient dans la tête quand soudain j'entendis Nina crier << Luna ???>> J'ai presque sauté de ma chaise pour vérifier. Elle était bel et bien réveillée. Puis je suis passé de la joie à la crainte : elle doit sûrement nous en vouloir . La docteur commença à nous raconté le pourquoi du comment de ce qui s'était passé mais on avait déjà oublié. Maintenant, on ne pensai qu'à une seule chose et il a suffit d'un seul regard entre nous pour que nous nous comprenions. Alors Luna pris nos mains et nous entraîna dans une course folle à travers l'aéroport. J'étais heureux. C'était pardonné. Nous étions aussi proches qu'avant l'incident et ça me rassurait. Par contre, l'avion, on était pas près d'y arriver alors qu'il devait partir dans 3 minutes !! Nous étions à l'Ouest du bâtiment, au quatrième étage et la piste était totalement à l'Est, au rez-de-chaussée ! Tout était fini...

pdv Luna =

Quand j'ai su la vérité, mes larmes se sont enfuies sans que je puisse les retenir. J'apprend que celui que j'aime le plus au monde et en qui j'ai confiance aveugle me ment depuis 2 semaines. Et qu'il ne va absolument pas bien. Et qu'il fait ça pour moi. Et que maintenant, il va mourir. C'était trop. Trop de choses à encaisser. Mon petit cœur fragile n'a pas tenu. Il s'est déchiré. Tout s'est mis à tourner et j'ai senti mes forces m'abandonner. Je tombe au sol. On me porte. On cri. On s'agite. Le néant, rien, le silence. Je peut ouvrir les yeux plusieurs minutes plus tard. Je n'ai aucune notion de temps. Une femme parle de choses trop complexes pour mon cerveau encore sous le choc. Je vois Nina. Je vois Gaston. Ils auraient dû agir plus tôt. Je leur en veux car ils font comme si de rien. Je les observe. Ils sont inquiets. Soudain, je me souviens : il est peut-être vivant mais nous ne le saurons que en Italie.. L'AVION ! Sans réfléchir, je prends les mains de mes amis et cherche désespérément la piste. Je retrouve mes repères et me dirige vers les ascenseurs mais ils sont pleins. Tant pis, nous n'avons plus le temps ! Gaston et Nina me ralentissent alors j'enlève rapidement des valises d'un chariot, les pousse dessus précipitamment  et tire le chariot comme une malade. Maintenant, on a une chance. Ma tête résonne de pensées à m'en donner mal au crâne et mes pleurs coulent pendant ma course. Ils m'ont menti eux aussi. Ils étaient tous au courant. Ils m'ont tous trahi. Je pleure à m'en brûler les yeux. Tous ces messages étaient des paroles en plastique. Je cours comme je n'ai jamais couru. Ils n'en ont rien à faire de moi. Ils font comme si il n'y avait rien. Ils ne s'excuse même pas. Ils vont réparer ça. Je ne sens plus mes pieds. J'aperçois enfin la porte pour aller aux pistes. Je lâche le chariot et m'y précipite. Je suppose qu'ils me suivent. Je ne le reverrai sûrement jamais.

"peut-être que tu comprendras un jour, lorsque tu sauras véritablement à quel point je t'aime..."

Son dernier message. Le seul sincère. Celui qui résonne à présent dans ma tête comme le bruit d'un éclair. Je commence à voir flou tellement j'ai de larmes. Je suis si perdue. Je ne ferai plus confiance. Si vous saviez à quel point ça fait mal d'apprendre en quelques secondes que tout ce qui vous rend heureux n'est que illusion. Tout est faux. Un mensonge perdu dans votre cœur fragile.. et.. Ca y est ! J'aperçois notre avion ! Ils ferment la porte d'embarquement ! Non ! Alors là, s'en est trop ! J'hurle un cri tellement long, fort et aigu que même les passagers m'entendent ! Tout le monde est surpris ! L'homme qui fermait la porte s'arrête. J'arrive devant lui, les yeux rouges, boursouflés, les joues rouges et toute essoufflée : <<s'il vous plaît monsieur, je suis Luna Valente et eux ce sont Nina Simonetti et Gaston Perida et nous devons monter dans cet avion. On était à l'infirmerie mais on a déjà validé nos tickets ! Je vous en prie, laissez-nous rentrer ! >>

<< Oui , bien sur ! Suivez-moi je vous montre vos places ! >>

Je n'y croyais pas ! C'était pourtant impossible parce qu'on devait avoir au moins 15 minutes de retard ! Alors j'ai demandé à une hôtesse et elle m'a dit que l'avion avait eu un problème technique et a pris un léger retard du coup. Enfin un peu de chance dans cette horrible journée ! En plus, je me suis retrouvée à côté de Gaston qui était à côté de Nina. J'étais vers l'allé centrale et Nina vers le hublot avec Gaston au milieu.

Voilà, c'était le chapitre 14 ! J'espère qu'il t'a plu ! N'hésite pas à me donner ton avis et tes idées en commentaires ou à me suivre !  Toujours pas d'images pour l'instant, désolé !

( si tu aimes vraiment, tu peux toujours voté ^^)

Dans le prochain chapitre, le voyage dans l'avion et l'arrivée en Italie !

❤MILLE BISOUS ❤


des rêves plein la tête...[ Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant