Histoires Courtes Et Autres

La vie n'est pas un conte

J'aurais aimé que la vie soit comme les contes fabuleux qui m'était conté enfant... J'aurais voulu que la fin de cette longue ou courte histoire appelé ''vie'' soit heureuse... Mais malheureusement les contes sont imaginaires...

Si ma vie était un conte, elle ne m'aurait pas rejetée...
Si ma vie était un conte, ils ne m'auraient pas insultée...
Si ma vie était un conte je ne l'aurais sûrement pas aimée...

Si ma vie était un conte, je ne serai pas en train de la mettre à l'épreuve...
Si ma vie était un conte, je n'aurai pas voulu me jeter dans ce fleuve...

Si ma vie était un conte je ne ferai pas beaucoup d'horreur...
Malheureusement ma vie n'est pas d'une telle splendeur...

Depuis qu'elle m'avait rejetée... je ne pouvais plus la regarder en face... Elle était ma meilleure amie et j'avais brisé notre amitié... Elle était choqué que moi, sa meilleure amie soit bisexuel. Elle n'avait pas de proches qui était comme moi. Elle a commencé à m'en vouloir d'avoir changé ses habitudes et elle a répandu cette information... Elle l'avait obtenu en regardant sans me demander les notes qui était dans mon téléphone... La vie fut un calvaire... Chaque jour on m'harcelait et me tabassait à cause de mon orientation... Petit à petit les autres l'influençant, elle les rejoint... J'étais devenu une ''erreur de la nature''.

Ce fut pendant cette période que j'ai commencé, à m'enfermer et comme seule occupation de jouer avec ma vie.

Le rejet... La solitude... La culpabilité...La folie... La douleur...

Ce soir, comme tout les autres soirs, je me dirige vers la salle de bain et me munis de cette lame de rasoir...
Et je commence à frotter la lame du rasoir contre ma peau jusqu'au sang ... Ça m'est devenu une habitude...
Cette douleur physique me prouvait que j'étais encore vivante, que ce qui restait de moi était encore humain tandis que la solitude me rongeait un peu plus l'esprit chaque jour.

Je perdais souvent conscience dans cette baignoire, à cause de la perte de sang trop importante mais pas assez pour me donner la mort...

Mort, qui mettrait fin à ce que je vivais... Dans cette vie où la vie était devenu un cauchemar et la mort un rêve...

J'avais voulu la trouver tellement de fois, mais je m'étais retenue en me disant que mes problèmes finiraient par s'arranger. Mais les problèmes ne se sont pas arrangé, même après ces quelques mois...

Qu'est ce que ça peut faire que j'aime les hommes et les femmes ?
Qu'est ce que ça peut leur faire ?

Aujourd'hui, je décide d'enfin sortir de mon appartement. J'avais l'air d'un zombie, mais c'est ce que j'étais. Juste un zombie qui ne veut pas suivre l'évidence de sa vie, car même après la mort, il revient...

Ce jour là après avoir fait quelques courses... j'avais décidé d'aller dans un parc près de chez moi...

Il était désert.

Étant en hiver ça ne m'étonnai pas tellement...
Assis sur un banc à moitié cassé je contemplais la neige d'un blanc pur...

Après un certain temps quelqu'un cria mon nom et courut vers moi avec une autre personne...
C'est elle...

Le mépris... La culpabilité... L'ignorance... La douleur

Elle... Celle qui a détruit ma vie...
Elle me regarde et me dis ''Alors la nature n'a toujours pas corrigé l'erreur qu'elle a crée "
Je me contente de l'ignorer...
Elle me dit ''Tu es toujours aussi reconnaissante. Mais ça ne change pas que ta vie est inutile.''.

Elle me donna des coups et me dit ''Avec ça t'arrive toujours pas à parler ?'' je ne fis rien de toute manière la douleur m'en empêchait. Elle se défoule sur moi avec l'homme se trouvant à côté d'elle... Elle se recula pendant qu'il continuait.

Il me donna un grand nombre de coups... Jusqu'à me faire tomber inconsciente...
Ils partirent alors me laissant dans la neige et dans mon propre sang à mourir de froid...
Le rouge se trouvant dans le blanc de cette neige, serait la dernière chose que je verrai...

Je voulais mourir, mais avais-je seulement imaginé qu'elle serait ma meurtrière...

On a beau croire au bonheur...

Spoil pour vous à la fin la vie se finit ainsi : Tout le monde meurt et il n'y a pas d'happy end.