Histoires Courtes Et Autres

Vide

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Encore une fois... Ils ont encore gagné...Ils ont une fois de plus réussi à me rappeler quelle horrible personne je suis.

Je ne mérite même pas de vivre.

Tout ces gens qui souffrent par ma faute.

Je cède à mes démons qui depuis la première souffrance se sont emparés de mon existence pour la rendre impossible à supporter. Ce sera sûrement la dernière fois, que j'ai conscience de cette existence misérable avant de l'abandonner pour toujours.

Je ne veux plus faire souffrir personne.

La mort n'est pas pressé elle vient à nous une fois sa marche terminé.
Mais selon nos choix elle peut arriver bien vite.

Pour me sentir en vie et que quelqu'un remarqué peut être ma douleur croissante je mutilai mais ça ne me suffit plus.

Je prends une corde un tabouret.
Fais un jolie noeud et accroche la corde.
Puis je me balance pour visiter un monde vide.

Un vide qui ne changera jamais, car vous n'avez pas de choix. Ce dont j'avais toujours rêvé, être sans souffrance et sans choix. Je m'étais perdu sur un chemin sans retour, sans personne à qui parler. On me demandera comment je peux être si peu reconnaissante à Dieu et à cette vie, mais ce que l'on nous fait croire ne change rien au fait que nous mourrons. Alors pourquoi remettre à plus tard ce que l'on peut faire aujourd'hui.

Cette action ne me fait rien regretter.

Tout le monde n'aime pas forcément la vie, mais moi j'aime la mort. Ce vide m'a attiré, comme une lumière attirent les papillons. Je ne me suis jamais senti à ma place, depuis tout petit je jouais avec ma vie, avec tout ce que j'avais sous la main. Couteaux, rasoirs, ciseaux, peu m'importais.

Je baignas à présent dans mes erreurs, ce goût amer pas comme ce vide, ce vide attirant, ce vide irrésistible.

J'y serait resté à jamais si ''cette personne'' ne m'avait pas réveillée. Après, ces trois ans passé dans ce vide.

"Cette personne" m'a réveillée. Mes sens revenait, tandis que ce bib infernale se faisait entendre en répétition. Je reprends mes esprits, en entendant les sanglots de "cette personne", j'ouvre mes yeux émeraudes et croise son regard améthyste. Malgré, ses yeux rougit par les pleurs et le désespoir qui se lisait sur son visage."Cette personne" sourit timidement, le regard remplis d'incompréhension, suite à mon réveil soudain. Je lui en voulait encore de tout ce qu'elle avait pu me faire subir, elle m'avait abandonné sans explications, me rappelant que je ne comptais pour personne. Mais peut être qu'après tout il avait une bonne raison à tout cela...

Mais le choc fut trop violent... Je n'eus à peine le temps d'y réfléchir que je ressombrais.

Un dernier bib se fit entendre dans cette salle blanche... Puis plus rien, juste un vide...

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