Chapter 3: Always remember Me

71 9 3
                                    

Je venais de finir de payer les pizzas et remontait déjà,  les bras chargés. J'espère ne pas avoir fait patienter trop longtemps Séraphine. Je montais les marches deux par deux mais à mon arriver devant ma porte, la porte était ouverte. Bordel. J'étais tellement surpris que j'ai laisser les pizzas s'écraser sur le sol. J'ai hurler son nom partout dans l'appart' mais aucune trace de cette garce. Elle s'était enfuit ! Mais après réflexion, les portes semblaient avoir été ouverte de force.
Démon venait de sortir de ma chambre, probablement qu'il s'était assoupit se vieux clébard ! Mais il attira mon attention sur la porte de la salle de bain qui semblait bien plus endommagée que les autres. On s'était introduit chez moi ? Mais pourquoi !? Et pourquoi avoir enlevé Séraphine !? Bon sang, c'est pas le moment pour ce genre de choses !
Je ne pouvais pas faire appel à la police; je suis de la police et dois-je rappeler qu'elle est censée être une sérieuse criminelle que j'ai aidé à faire passer pour morte ? Je devais la retrouver par moi-même. Mais comment faire quand on a aucune piste ? Sérieusement, qui voudrait enlever cette pyscho ?
Après réflexion, je pouvais toujours inventé une histoire comme quoi j'ai retrouvé des traces de vie non loin de l'endroit où je l'ai dite morte, ainsi les recherches pourraient reprendre et on pourra en même temps le malade qui a enlevé Séraphine. Le tour serait joué ! Je me réjouissait déjà d'avance et de la promotion que je pourrais avoir pour être un tel génie mais la sonnerie du téléphone fixe me sortit de mes pensées. Personne ne m'appelle sur mon fixe, surtout si tard. Je me précipitait sur le combiné.

- Allô ?

- Aaah. soupira une voix grave. Elle est sûrement modifiée. Je me demandais si vous alliez répondre.

- Pourquoi avoir enlever la fille !? m'exclamais-je. Je n'osais pas révéler son prénom, après tout je ne dois rien révéler d'elle.

- Ce ne serait pas drôle si je dévoilait tout maintenant, tu ne pense pas ? ria-t-il. Mais je veux bien vous aidez à me trouver.

- Je vous jure que si vous lui faites du mal je-

- Vous allez me faire quoi ? Tuer un civil ? dit-il d'un ton sarcastique. Je sais tout, vous savez. Alors arrêtez de jouer les héros et jouons ensemble, voulez-vous ?

- Et si je refuse de jouer à vos jeux débiles ? demandais-je en ravalant difficilement ma salive.

- Je tuerais Séraphine, quelle question ! répondit-il en rigolant, comme si ma question était stupide.

- ... C'est quoi votre " jeu. " ?

- Venez au 8ème arrondissement demain à 11h, vous connaissez ce café " Chez Monet ". Vous y entrerez et demanderez " Alexy ".

Je n'ai pas eu le temps d'en demander plus qu'il avait déjà raccrocher.
J'étais encore surpris d'avoir entendu ce prénom à nouveau ce prénom, Alexy. Je n'étais pas proche de lui au lycée mais à cause d'une fille qui trainait toujours autour de tout le monde, je le connaissais. Je n'arrive pas à me souvenir de son apparence ni même de son prénom... Je me souviens qu'elle venait souvent me voir répéter avec Lysandre dans le sous-sol, et à chaque fois elle s'endormait sous les escaliers. Très space comme nana je dois dire. Pour peu, on dirait Séraphine ! Cette pensée me fit rire bêtement.
Mais cette histoire d'enlèvement me ramena rapidement à la réalité. Je ne sais même pas pourquoi je tiens autant à sauver cette fille ! C'est une criminelle, je pourrais la laisser se faire buter et reprendre une vie normale ! Mais les prisonniers complètement hors de contrôle me ramena également à ma priorité: ramener Séraphine vivante, quoiqu'il en coûte.



Il était 11h pile et je venais d'arriver Chez Monet. J'entrais dans le vieux café vintage, quasiment vide. Il y avait un couple qui prenait un brunch et des petits vieux qui lisaient le journal accompagné de petites tasses, sûrement de thé, et des toasts. J'avais pris ma journée pour trainé dans ce café pourri ?
J'avançais au comptoir quand une tête méconnaissable fit son apparition. Il avait retrouver sa couleur de cheveux naturelle mais il y a quelque chose chez lui qui fait que je le reconnais de son frère aujourd'hui.

- Alexy ? demandais-je en levant la main.

Ce dernier se retourna précipitamment dans ma direction et eut presque un sursaut. Il s'avança rapidement, un peu hésitant. Il regarda à droite et à gauche et se penchant vers moi, me glissant une grande enveloppe marron sur le comptoir.

- N'ouvre là que quand tu seras seul. chuchota-t-il.

- Mais putain qu'est-ce que t'as à faire là dedans ? répondis-je un peu trop fort.

- Je suis désolé. Je peux rien dire. Tu sauras tout bientôt mais s'il te plait, ne nous en veux pas.

Il repartit aussitôt nettoyer les tables à l'autre bout du café. Cette histoire prend des tournures vraiment trop étranges...

Une fois chez moi, je m'empressai d'ouvrir l'enveloppe. Il n'y avait qu'un morceau de papier et une photo. Je lis d'abord le papier avec horreur. C'était écrit avec du sant qui avait salement séché.

‹‹ Notre endroit. ››

OK. Pas de panique. Je retournais la photo et là je ne comprenais plus rien. C'était une photo du lycée Sweet Amoris. Si c'était quelqu'un du lycée, je devrais savoir qui c'est bon sang ! Puis c'est avec qui " notre " ? Le ravisseur ? Mais bordel, qui c'est ?! Je m'affalais sur le canapé, jetant les papiers sur ma table basse. Tout est embrouillé dans ma tête.

...

Pourquoi prend-il autant de temps ? Salvum me. Il est si lent à la détente ? Pourtant non. Il est même très intelligent. Non opus est tibi. Peut-être qu'il est simplement trop simple d'esprit ? Dans ce cas, ça fait de lui un con. C'est dommage. Mihi opus antequam amore cadunt. Et s'il ne venait jamais ? Et s'il avait décidé que je ne ferais plus partit de ce monde ? S'il avait décidé que je ne suis qu'un monstre qui ne mérite pas moins que la sentence finale ? Fallimur ? Peut-être qu'il m'oubliera. Comme tout le monde l'a fait avant lui. parce que je ne mérite pas d'être ici, sur Terre. Quod non credo quod. Non, je suis sûre qu'il viendra. Il me l'a promit. Il me protégera. Volo experiri tenens manum. Comme autrefois. Il me protégera. Il l'a promit. Alors il viendra. Quia hoc possum facere omnes.





Ce chapitre est plus court, ne vous en faites pas, c'est normal 😉
Désolée aussi d'avoir prit autant de temps à reprendre l'écriture, je ne sais pas pourquoi j'avais du mal à écrire.

Bref, est-ce que vous traduisez ce que Séraphine dit en latin ?
Que pensez-vous de ma fanfic jusque là ?
Qui pensez-vous Castiel connaissez au lycée ?
Vous le découvrirez bientôt 😏

[Castiel] We're all mad hereOù les histoires vivent. Découvrez maintenant