LET ME KNOW (k.nj & k.th)

Lettre 1

처음

Il faut toujours débuter par le commencement, non ?

Alors cela remonte à septembre 2013, en seconde, à la rentrée. On était dans la même classe.

Dès que j'ai croisé ton regard, Namjoon, pour la première fois, je t'ai trouvé beau et drôle.
Tu dégageais quelque chose de magnétisant, qui m'obligeait à me rapprocher de toi.

On est devenu de très bons amis, on rigolait beaucoup.

Et puis, petit à petit, on s'est rapproché.
Et à un moment donné, il fallait que je me l'avoue :

Je tombais, un peu plus chaque jour, sous ton charme.

Et combien de personnes savent qu'il est compliqué de savoir si celui qu'on aime est amoureux de nous ou simplement gay ?

Je ne sais plus tellement comment je m'y suis pris mais on s'est mis en couple,
puis on a cassé,
puis on s'est remis en couple,
puis on a de nouveau cassé.

En première, on s'est trouvé dans la même classe, de nouveau.

Il y avait une incroyable tension.

Puis on est redevenu amis, puis amants ...

Malgré de grandes jalousies de ma part, on était bien.

Bien mieux que la fois d'avant : nous étions un véritable couple alors qu'avant, on ressemblait à des meilleurs amis.
On chahutait et c'est tout, à vrai dire.

Peut-être était-ce la gène de montrer ouvertement au monde que nous aimions les hommes. Enfin, de mon côté, tu as été le seul homme que j'ai aimé.
C'est assez compliqué de l'accepter lorsqu'on a passé son adolescence a aimé les filles.

Mais cette fois-là, nous avions mûris.
Du moins, on acceptait enfin l'idée de s'aimer et de le montrer au grand jour.
On avait une vue différente du couple, et, tout était devenu plus intense après ce choix ...
Tout était plus magique ..

C'est ça, magique.

On se voyait très souvent les après-midi, que tous les deux.
On était très complice.
On rigolait, s'embrassait.

Tes câlins ? Mamamia, les meilleurs.

Malgré le fait que tu me faisais de temps à autre souffrir, je t'aimais et tu m'aimais.

C'était aussi simple que ça, même si tu m'ignorais souvent au lycée ...

Mais nous étions des enfants.
Et les enfants, ça grandi ...