Lettre 4

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피곤한

Le lendemain, tu continuais...

Toi avec tes amis, t'amusant, riant sans te préoccuper de moi, seul, abandonné ...

Et moi, souffrant de cette situation, une fois de plus.

Un habituel recommencement.
Une ronde d'habituelles désenchantements.

Je t'ai envoyé un message après deux semaines ainsi.
Deux semaines de silence radio.

Dedans, je te disais que tu allais me perdre, que ce n'était pas normal ses actions.

Je te demandais de changer pour moi, pour nous, pour pas perdre notre histoire.

Tu ne le voulais pas.
Tu ne voulais rien savoir.
Tu étais lassé, m'as-tu dit.

J'avais mal.
Mon cœur saignait.
Pire, il se vidait de son sang.

J'aurais d'ailleurs voulu crier à la duperie, à l'assassinat.

Deux mois avant, on se projetait dans le futur.
Tu m'appelait mon cœur, mon bébé. Etait-ce faux ?
Tu ne m'aimais plus assez pour pouvoir changer, pourtant je ne te demandais pas quelque chose d'incroyable. Juste de ne pas m'ignorer.
C'est normal, non ?

Et ça avait toujours été comme ça ... J'en avais marre de souffrir, je ne méritais pas ça, je méritais mieux.
Beaucoup mieux.

J'ai alors rompu.

Tu ne méritais pas que je me batte.

Pourtant j'en ai pleuré,
Beaucoup ...

Trois jours entiers...

C'est la première fois que mes parents me voyaient ainsi, la première fois qu'ils me consolaient.

J'étais anéanti car même si c'était pour mon bien, une part de moi-même s'attachait toujours à ton souvenir, me déchirant toujours un peu plus lorsque je m'éloignais de toi.

Toi, celui que j'ai considéré comme l'homme de ma vie. Non, ma vie, elle-même.

Putain, j'essayais vraiment !
Et pourtant,
je continuais de t'aimer...

Pourquoi, d'ailleurs ...

LET ME KNOW (k.nj & k.th)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant