Chapitre 31

303 33 2
                                    

Ouf Steph avait raison, il tient à moi. J'aurais préféré qu'il me dise qu'il m'aime, mais c'est déjà ça. Il reconnaît enfin ses sentiments. Il s'approche de moi et me regarde en attendant ma réaction.

- Tu entends quoi dans : te laisser une nouvelle chance. Sois plus clair Geoffrey ! Qu'est-ce que tu attends de moi au juste ?

- Je ne sais pas ! Depuis que je suis parti de cette suite, je me demande comment me comporter, j'ai peur d'être aimé ! Ça fait trop mal de voir les gens que l'on aime souffrir à cause de soi. Mais quand je suis loin de toi je souffre et le fait de t'imaginer dans les bras d'un autre est une torture. Alors je suis peut être égoïste, mais j'ai besoin de toi.

- Pourquoi tu me ferais souffrir Geoffrey ! Moi aussi j'ai besoin de toi. Ce n'est pas égoïste de vouloir être avec une personne quand l'autre veut la même chose et tant que tu restes avec moi je suis heureuse.

- Moi aussi, mais je ne peux pas te le promettre !

- De quoi tu me parles je ne comprends plus ? Tu ne veux pas être avec moi ?

- Si bien sûr, pardon oublie ça ! Alors tu veux bien me redonner une chance ?

- Oui bien sûr, je t'aime !

- Tu ne partiras pas avec ce mec ?

- Qui Olivier ?! Bien sûr que non, je n'ai fait ça que pour te faire réagir et te rendre jaloux.

- Manipulatrice !

- Oui et j'ai adoré te voir perdre le contrôle.

Il se baisse et m'embrasse. Son baiser est tendre, je ressens l'amour qu'il a pour moi, mais il se transforme vite en quelque chose de plus passionnel sûrement le manque de l'un et l'autre. Je me retrouve vite allongée sur le canapé ou j'étais assise. Les mains de Geoffrey me caressent partout. Je fais la même chose, je veux le sentir, son corps m'a manqué, il m'a manqué ! Je veux me remémorer chaque parties de lui, gouter ses lèvres encore et encore, sentir sa virilité en moi pour ne faire plus qu'un avec lui.

- Tu m'as manqué Léa et ton corps m'a manqué.

- Toi aussi tu m'as manqué, j'ai envie de toi Geoffrey maintenant !

- Hum ! Dis donc tu te dévergondes, mais il va falloir que tu attendes un peu, que je savoure chaque partie de ce corps qui m'a énormément manqué. Je veux en connaitre chaque parcelle.

Il s'applique à me déshabiller doucement en embrassant chaque partie de ma peau, qu'il découvre sous les tissus, alors que je n'ai sur moi qu'un débardeur, un chemisier et une jupe, il prend un temps qui me parait interminable et insoutenable. La prochaine fois, je ne mettrais qu'une robe ça ira beaucoup plus vite, pense-je à bout de cette délicieuse torture. Je fini par me retrouver en sous-vêtement et bas. Il fait glisser un de mes bas doucement le long de ma jambe tout en dessinant une route de baiser et recommence la même chose de l'autre côté, puis s'attaque à mon soutien-gorge, qu'il enlève pour dévoiler ma poitrine qui pointe déjà sous l'excitation. Il emprisonne mon sein droit dans sa bouche et commence de sa langue experte un doux jeu, pendant que sa main s'occupe de mon autre sein. Toutes ces sensations me font pousser dans un soupir, un gémissement de plaisir. A ce bruit, Geoffrey fait glisser sa main qui abandonne mon sein, pour la faire descendre jusqu'à mon intimité qu'il caresse doucement par-dessus la dentelle de mon sous-vêtement. Un deuxième gémissement de plaisir m'échappe. Je me redresse et le repousse. Il me regarde surpris, je me lève et le contourne, il me suit des yeux. Une fois en face de lui, qui se retrouve dos au canapé, je m'emploie à mon tour à le déshabiller. Je lui retire sa veste et la pose sur le fauteuil, suivi de sa chemise et de son pantalon. Une fois fait, je le pousse pour qu'il s'allonge sur le canapé. Je m'accroupis sur lui et entreprend de le caresser et l'embrasser à mon tour, j'adore le toucher. Je l'embrasse dans le cou, descend sur ses pectoraux que je m'amuse à titiller. Puis-je continue du bout de ma langue mon épopée. Je glisse vers sa ligne de poil que je suis jusqu'au-dessous de son nombril pour me retrouver bloqué par l'élastique de son boxer que je fais glisser avec lenteur. Geoffrey pousse ce fameux grognement de plaisir que j'adore tant, il me fait frissonner. Je m'impatiente et enlève enfin ce dernier morceau de tissu qui me sépare encore de l'objet de mon désir. Il se dresse fièrement devant moi, je le prendre dans ma bouche et démarre un doux va-et-vient ce qui le fait pousser un cri encore plus rauque. De sa main libre, il attrape la dentelle qui lui avait survécu jusque-là et tire d'un coup sec dessus, le tissu cède sous sa poigne. Sous la surprise, je lâche mon emprise et me redresse.

- Oh non ! J'adorais ce tanga !

- Je t'en rachèterais un ! Mais là, je ne tiens plus !

Il m'attrape par les hanches et me positionne sur lui, je le laisse glisser en moi doucement et démarre un langoureux chevauchement. Geoffrey me caresse, tout en me laissant lui donner le rythme, il pousse ses grognements que j'aime tant. Doucement le plaisir monte, cette sensation de le sentir à ma merci et qu'il m'appartient enfin décuple mon plaisir. Geoffrey se redresse en embrassant ma poitrine et me colle contre lui, il pose ses mains sur mes fesses pour s'enfoncer un peu plus profondément et accélère le mouvement. Sous l'ardeur de ses à-coups, un orgasme violant nous foudroie tous les deux en même temps dans un râle de plaisir partagé. Je m'écroule sur lui dans une extase absolue. Lorsqu'il m'entoure de ses bras, j'ai l'impression d'être là chose la plus précieuse à ses yeux, je suis au comble du bonheur.

Nous reprenons nos esprits allongés, en sueur dans les bras de l'un et l'autre savourant nos retrouvailles. Et pour moi le plaisir d'avoir enfin une vrai relation avec Geoffrey.

- Vient ma belle ! On va aller dans ma chambre, nous serons plus tranquilles.

Un Hiver Chaud (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant