Chapitre 3: Louis PDV

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Dire que j'étais nerveux était un euphémisme. Je prenais nerveusement mon costume et essayais de réapprendre comment respirer correctement.

"Lou, tu vas réussir. Détends-toi." Dit Liam pour me rassurer. J'acquiesçai simplement. Ça allait être ma chance pour montrer au monde que je pouvait être quelque chose. Je devais joué pour des casteurs en moins de 5 minutes et je savais que ce serait la seule opportunité que j'avais pour entrer dans cette école. Mr Briggs, notre professeur de théâtre, apparut quelques instants plus tard pour me dire de ne pas m'inquiéter et que je serai génial.

"Merci ça signifie beaucoup pour moi." Répondis-je. J'entendis mon nom traverser l'auditorium de l'école. Les auditions se passait dans notre école privée et il y avait quelques personnes qui venaient d'autres
écoles ici. Je me dirirgeai frénétiquement vers la scène.

"Louis, calme toi et marche plus lentement." Murmura Liam. J'essayai de calmer mes nerfs en conptant jusqu'à dix puis allai lentement vers la scène.

Je me raclai la gorge puis, me présentai. "Bonjours, je m'appelle Louis Tomlinson et c'est mon meilleur ami, Liam Payne." Je fis un signe à Liam et il se mit face aux casteurs. "Nous allons joué une scène de Roméo et Juliette, la scène où Roméo parle du fait qu'il tombe amoureux, loin de Juliette. Je jouerai Roméo et mon ami joueras Benvolio."

Acte 1 scène 9:

BENVOLIO

Bonne matinée, cousin!

ROMÉO

Le jour est-il si jeune?

BENVOLIO

Neuf heures viennent de sonner.

ROMÉO

Oh! Que les heures tristes semblent longues! N'est ce pas mon père qui vient de partir si vite?

BENVOLIO

C'est lui même. Quelle est donc la tristesse qui allonge les heures de Roméo?

ROMÉO

La tristesse de ne pas avoir ce qui les abrégerait.

BENVOLIO

Amoureux?

ROMÉO

Éperdu...

BENVOLIO

D'amour?

ROMÉO

Des dédains de celle que j'aime

BENVOLIO

Hélas ! faut-il que l'amour si doux en apparence, soit si tyrannique et si cruel à l'épreuve !

ROMÉO

Hélas ! faut-il que l'amour malgré le bandeau qui l'aveugle, trouve toujours, sans y voir, un chemin vers son but !… Où dînerons-nous ?… ô mon Dieu !… Quel était ce tapage ?… Mais non, ne me le dis pas, car je sais tout ! Ici on a beaucoup à faire avec la haine, mais plus encore avec l'amour… Amour ! ô tumultueux amour ! ô amoureuse haine ! ô tout, créé de rien ! ô lourde légèreté ! Vanité sérieuse ! Informe chaos de ravissantes visions ! Plume de plomb, lumineuse fumée, feu glacé, santé maladive ! Sommeil toujours éveillé qui n'est pas ce qu'il est ! Voilà l'amour que je sens et je n'y sens pas d'amour… Tu ris, n'est-ce pas ?

BENVOLIO

Non, cousin : je pleurerais plutôt.

ROMÉO

Bonne âme !… et de quoi ?

BENVOLIO

De voir ta bonne âme si accablée.

ROMÉO

Oui, tel est l'effet de la sympathie. La douleur ne pesait qu'à mon cœur, et tu veux l'étendre sous la pression de la tienne : cette affection que tu me montres ajoute une peine de
plus à l'excès de mes peines. L'amour est une fumée de soupirs ; dégagé, c'est une flamme qui étincelle aux yeux des amants ; comprimé, c'est une mer qu'alimentent leurs larmes. Qu'est-ce encore ? La folle la plus raisonnable, une suffocante amertume, une vivifiante douceur !… Au revoir, mon cousin.

Fin de la scène 

Je souris une dernière fois avant de me diriger vers les coulisses.

"Louis Tominson, c'était fantastique!" Me félicita Mr Biggs.

"Merci. Ça a été mieux que je ne l'espérais." J'étais sincère. Liam et moi nous dirigeâmes vers les vestiaires.

"Lou, je suis vraiment fier de toi." Dit Liam quand ils finirent de s'habiller.

"Merci Liam, j'apprécie le compliment." Nous laçâmes nos chaussures et nous sortîmes.

"Que dirais tu si je t'emmener manger pour célébrer ta victoire?" Demanda Liam une fois qu'ils furent dans sa voiture.

"Désolé mec mais je dois travailler. Peut-être une autre fois." Répondis-je.

"Lou, tu devrais vraiment vivre un peu. Tu travailles tous les jours, ne peux-tu pas demander un jour de congé à la 'méchante belle-mère.'

"Tu sais, j'aimerais pouvoir mais j'ai vraiment besoin d'avoir un bon comportement si je veux qu'il accepte de me laisser partir le moment venu."   

"S'il te plaît, promets moi que nous ferons quelque chose d'amusant cette année."

"Hey! Nous nous amusons quand tu viens chez moi." M'exclamai-je. Je levai mes yeux vers lui et vit qu'il était en train de rire.

"Oui, parce que j'aime bien tourmenter tes cousins. Louis, nous devons sortir et profiter de la vie. Promets que nous irons au moins à une fête ou au bal de l'école, ou autre chose." Il me regarda avec des yeux implorants et je ne pus pas résister.

"Tant que tu es heureux , j'accepte."

CindelarryWhere stories live. Discover now