One-Shot Fairy Tail

Le ridicule ne tue pas

Couple: Rowen

-Pfff, j'en ai marre d'être malade... J'ai l'impression de monopoliser le temps des membres de la guilde, ils se font du souci pour moi alors que je n'ai qu'une petite fièvre.

-Une petite fièvre qui te cloue au lit me rappela Carla...

-Oui, mais ils viennent tous, même Natsu, Erza, Grey et Lucy alors qu'ils devaient partir en mission ce matin...

-C'est parce qu'ils voulaient partir avec toi, du coup ils ont réservé la mission pour le jour où tu seras rétablie ! M'expliqua une voix lointaine.

Je m'endormis et je pense que je me suis réveillée une vingtaine de minutes après parce que sa douce voix discutait avec celle de mon exceed sans le salon. SA douce voix à LUI ! Non, je n'y croyais pas ! C'est impossible ! Il était venu pour moi... Mon amour pour lui augmenta tandis que je me rendais compte que j'étais dans mon pyjama rose ! Ah non, il faut que je me change ! Pensais-je. Mais il faut que j'aille lui dire bonjour... Je me levais alors, puis décidais que si j'avais assez de forces pour me lever alors je pourrais aussi me changer. Il arriva dans ma chambre tandis que je finissais d'enfiler ma robe verte. J'espère qu'il ne s'est pas rendu compte que s'il était rentré quelques secondes auparavant, il m'aurait vu... nue. À cette pensée, je rougis timidement et malheureusement pour moi lui étais déjà rouge pivoine. Il s'en était aperçu...

-Heu... Il fallait rester au lit ! Tu vas attraper froid ici !

-Bah, je voulais voir qui discutait avec Sharuru puisque j'entendais des voix venant du salon...

Menteuse, m'insultais-je, tu savais très bien que c'était lui !

-Ah et bien, je suis arrivé tout à l'heure, tu venais juste de t'endormir... Mais tu t'es changée ! Tu vas attraper froid avec cette robe ! D'autant plus que si cette robe te va merveilleusement bien, ton pyjama aussi... Il prononça cette dernière phrase en détournant les yeux, et ses joues commençaient à aller du rose que j'aimais tant à la couleur des cheveux d'Erza.

Ah mince, il m'a vu tout à l'heure !

-Heu, comment dire... C'est très gentil à toi de passer me voir... Et je te remercie pour le compliment !

M'empressais-je d'ajouter en caressant mes couettes par réflexe.

-Ah, tu es là ! S'exclama mon exceed. Toi, tu ferais mieux d'aller dormir, parce qu... Hey, c'est quoi cette tenue ?! Va te changer ! Je t'apporte une couverture !

-Heu Carla... Ça te dérange si je reste en robe dans mon lit parce que... Enfin, tu vois quoi..."

-Oh désolé s'excusa l'intéressé, je pars immédiatement. Je viendrais te voir demain !

Lorsqu'il fut parti, je fondis en larmes ne pouvant me retenir. Sharuru accourut avec une couette entre les pattes, volant dans ma chambre. Je lui expliquais alors que je ne pleurais pas de tristesse, mais de joie, car l'élu de mon cœur était venu, avait même attendu que je me réveille et m'avais complimenté pour la première fois.

Je m'endormis alors jusqu'au lendemain.
Ce matin, j'ai trouvé que même si j'étais encore légèrement malade, je pouvais aller à la guilde. Lorsque je m'assis à la table du salon pour petit-déjeuner, Sharuru m'annonça qu'elle allait à la guilde pour prévenir mes équipiers que si j'allais les voir, je ne pourrais partir en mission que demain. Je la remerciais de la peine qu'elle se donnait, lorsqu'elle partit.

Je m'habillais alors mettant la jolie robe verte d'hier, complétée par mes couettes hautes classiques mais toujours mignonnes d'après la jeune Levy et Mirajane. Je sortis de chez moi, descendant alors les marches de mon immeuble et marcha dans la rue bondée à cette heure, heure du marché. Puisque je n'étais pas si pressée, je m'arrêtais à toutes les échoppes de vêtements et de petits accessoires. J'achetais donc un petit sac blanc, espérant que mon Roméo allait l'apprécier et surtout le remarquer. Je repris ma marche vers la guilde lorsque je le rencontrai.

Il était vêtu d'un petite chemise blanche et plutôt ample qui laissait deviner assez vaguement sa musculature renforcée pour son âge et d'un pantalon noir. Il semblait bien coiffé et ne portait pas son écharpe habituelle. Malheureusement pour moi, je crois que je suis devenu rouge pivoine, car il était si beau ! Il portait derrière lui quelque chose dont je n'ai entrevu qu'un bout : cela semblait être une petite boîte rose clair, toute mignonne. Il ne s'attendait sûrement pas à ce qu'il me croise ici. Je le saluais et, curieuse, lui demandais alors où il allait... Il me répondit timidement en s'efforçant de cacher sa rougeur naissante.

-Heu... Et bien, j'allais chez toi pour avoir de tes nouvelles. Puis comme je t'ai croisé, je me demande si tu allais à la guilde et si oui, autant y aller ensemble ? Non ?

-Avec joie ! M'entendis-je répondre.

Puis soudainement, à cause d'un pavé mal mis sur le trottoir, je tombais sur la route, et je ne pus m'empêcher de crier. Il s'agenouilla immédiatement devant moi et je souris devant tant de gentillesses. Il me releva, me demandant s'il fallait qu'il me porte, ou s'il devait me raccompagner chez moi, mais je lui assurai que tout allait pour le mieux et que l'on pouvait continuer à marcher.

-Pourquoi est-ce que je me ridiculise toujours devant lui, heureusement que le ridicule ne tue pas, je suis déjà morte de honte... Pensais-je

Nous marchâmes encore environ 30 mètres, puis il me prit la main et m'emmena jusqu'à la rive de la rivière, toujours avec son sourire charmeur. Il accentua d'ailleurs son charme lorsqu'il remarqua que je rougissais depuis qu'il m'avait pris ma main. Voyant que je ne refusais rien, il me fit asseoir sur l'herbe sèche mais verte et me tendit la petite boîte rose en rosissant légèrement. Surprise, je l'ouvris sous son regard consentant. Ce petit coffret contenait un magnifique collier à lacet noir avec un pendentif en forme de fée blanche dont le socle était gravé d'une inscription "Fairy Tail".

-Il est magnifique ! M'exclamais-je. Mais pourqu-

Il ne me laissa pas finir ma phrase.

-Parce que je t'aime Wen-chan !

Il m'embrassa timidement, mais se recula vivement lorsqu'il remarqua ce qu'il avait fait. Mais il remarqua que bien que j'eusse timidement rosi, je ne l'avais pas repoussé. Il tenta alors une autre approche. Il s'assit à côté de moi et me caressa la main tendrement tout en approchant sa tête pour m'embrasser une nouvelle fois. Je l'acceptai et y répondis.

Puis, nous décidâmes de rentrer à la guilde annoncer la nouvelle aux membres, main dans la main.