Les 3 mondes

Partie 4

Cela faisait à mon humble avis une Journée que j'errais sans but dans les nombreuses ruelles de Crowldtown. Jusqu'à maintenant, la ville était plutôt calme, même a vrai dire un peu trop . Ici les oiseaux n'existaient pas. Mais des sortes d'insectes géants traversaient le ciel en faisant des bruits étranges. Ce monde, sans compter le consulat Aqua, était plutôt sympathique, les gens contrairement au monde d'en haut,vous saluaient et ne vous déshabillaient pas du regard, comme dans Paris ou Londres ou encore New York.

Au moment où je débouchais dans une petite ruelle nommée : avenue de beel, un homme se posta devant moi. Ses jambes étaient autant grosses qu'une baleine, contrairement à ses bras si fins qu'on pourrait les couper en deux sans force. Son faciès carré me rappelait le visage de mon amant. Ses joues, ressemblaient étrangement à celles de ma sœur, ho fan ji. Cet homme qui possédait une corpulence étrange,m'adressa la parole....
- Heee toiiii commmentttt ça vaassaaa?je m'appeelelleee cruse.....et toiiiio?
Sa voix aiguë et intriguante m'épatait. Contrairement à son language qui n'était pas loin d'être incompréhensible. Cependant un détail m'intriguait.comme je l'avais dis, ce jeune homme qui ne devait pas avoir plus de 36 ans, ressemblait étrangement à mon futur mari. Il possédait même le MÊME prénom..?
Une question sortit alors de ma bouche.
- Bonjour....cruse....quand êtes vous mort? Parce que je suis peut être votre femme...?
Au moment où ma phrase fut alors prononcée , son visage se crispa, tout comme ses mains.
- Pardon....ma question devait vous paraître un peu brutale...je m'en excuse. Je m'appelle....
Sans même que ma phrase fut terminée, Cruse s'en alla d'un air offensé.
Suite à quelques Minutes d'incompréhension, je continuais alors ma randonnée dans la somptueuse ville...
Mais très vite, a force d'avancer,tout changea. Les ruelles devenaient sombres, les lampadaires étaient éteints. La population, était entièrement enfermée chez elle à guetter les personnes qui passaient...je n'en voyais aucun qui possédait un sourire sur leur sombre visage recouvert de poussière noire. Lorsque je regardais alors devant moi , je vis d'un coup une gigantesque demeure, perchée au fond de la rue. Ses murs étaient noirs, tout comme ses fenêtres teintées. Après quelques instants, Ses énormes portes, possédant une poignée ronde et creuse, s'ouvrirent....ce fut là que.....