Chapitre I

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J'espère que cette histoire vous plaira, n'hésitez pas à voter et à commenter.

"La lecture est le souverain remède contre les dégoûts de la vie"
- Montesquieu (modif)

Pdv : Flavy

Maman ?
Maman... est-ce-que tu es fière de moi ?
Maman, j'ai du mal à avancer depuis ce jour, tu sais ? Je souffre énormément, maman.
Chaque nuit, je suis restée éveiller en pensant à tout et n'importe quoi.
Maman, je crois qu'en ce moment, je touche le fond et comme tu me disais si bien : Quand on touche le fond, on ne peut que remonter.
Depuis ce jour, je remets mon existence en question, mais je te promets que j'essaierai d'être la personne que tu voulais.
Et si tu me vois ou m'entends, sache que je t'aime, ta fille Flavy.

Après avoir écris ma lettre, je vais dans le balcon de notre appartement et je la brûle, les cendres s'en vont dans les airs pousser par le vent.

Andrew m'attend au seuil de la porte.
C'était le copain de ma mère, il a été comme un père pour moi, depuis l'âge de 2 ans, il s'est toujours bien occupé de moi, mais malheureusement ma mère  et lui se sont séparés lorsque j'avais 9 ans. Depuis, je sais qu'il s'est marié avec une femme aussi riche que lui,  qui avait déjà un enfant avec un autre homme. Mais, ils ont eu quand même une petite fille qui s'appelle Liana et qui a 6 ans.

Ma mère avait écrit dans son testament, que si elle mourrait avant que je sois majeur, je devrais aller vivre avec Andrew, jusqu'à ma majorité. C'était assez bizarre, mais j'étais obligée, c'est ce que ma mère voulait.

En partant en direction de la voiture, je regarde une dernière fois l'appartement vu de l'extérieur puis je monte dans la voiture. Durant le trajet, je ne fais pas attention au fait que le silence se fait entendre. Je regarde les lumières de la ville où je suis née, Seattle.

- A bientôt, dis- je

- Pardon ? s'exclame Andrew.

- Non rien, répondis-je en mâchant mes mots.

Quand nous arrivons, je sors de sa voiture luxueuse et je vois une maison, non, plutôt une immense maison pour être plus précise. Elle est tellement grande, je n'en reviens pas, je reste bouche béé.
Andrew me voyant un peu mal à  l'aise, me dit :

- Rentre, fais comme chez toi !

Je le suis et je rentre à l'intérieur de la villa, je suis tout simplement sans mot, je n'ai pas l'habitude de fréquenter ce genre d'endroit, j'ai l'impression qu'elle sort d'un film. Le hall est éclairé par des spots au plafond. Le salon ne fait qu'un avec la cuisine qui est sous forme de bar. J'aperçois un escalier qui va vers le bas, je suppose que c'est le sous sol, je ne m'attarde pas trop dessus.

Andrew me dit de le suivre pour me montrer ma chambre.

- Bon je te laisse déballer tes affaires, si tu as un problème, je suis à la cuisine, dit-il me laissant maintenant seule dans ma nouvelle chambre.

Je regarde en détail la chambre, lorsque mes yeux se posent sur une porte. D'un pas lent, je vais vers celle-ci, c'est une salle de bain. Les larmes commencent à monter : avec ma mère , on se chamaillait souvent pour la salle de bain, elle disait que j'y passait trop de temps, et maintenant, j'ai ma propre salle de bain.

Sans prendre le temps de défaire ma valise, je m'allonge sur le lit en pleurant. Petit à petit mes paupières se font plus lourdes et je m'endors.

D'un amour à un autre  PAUSE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant