Chapitre 4 : Parole de procureur

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(y/n) prénom

(l/n) nom de famille

(e/c) couleur des yeux

(h/c) couleur des cheveux

(l/h) longueur des cheveux

PDV de Benjamin

  Quand je me suis réveillé, je fus accueilli par une vive lumière blanche. D'un réflexe, j'ai fermé les yeux et j'ai grogné. Une porte s'ouvrit et j'entendis une voix grave s'approcher de moi. J'ai lentement tourné la tête dans la direction du bruit avant d'ouvrir un peu mes yeux.

Je reconnus les vêtements blancs de l'homme et il me prit doucement la main. Le médecin me posa quelques questions et j'ai pris mon temps pour lui répondre le plus distinctement possible. L'homme hocha lentement la tête, écoutant attentivement ce que j'avais à dire.

« Vous savez où est (y/n) ? Demandais-je faiblement.
- La jeune (h/c) ? Oui. Elle est actuellement dans le bloc opératoire, m'apprit le médecin.
- Ah bon ? Qu'est-ce qu'elle a ? Fis-je en pâlissant.
- Elle a subi un traumatisme crânien ainsi que plusieurs fractures qui ont causé des lésions à ses muscles et certains de ces organes.
- ... Je vois. Je pourrais aller la voir ?
- Dans quelques jours, histoire qu'elle se remette de ses blessures et de ses émotions.
- D'accord. »

Le médecin me quitta et j'ai frappé mon poing contre le matelas. J'ai grogné en me maudissant. Dire que je voulais la protéger et que j'avais lamentablement échoué. Pourtant, me lamenter sur mon sort ne pourrait pas la sauver. J'ai fermé les yeux pour me reposer, déterminé à sortir au plus vite de cette chambre.

Quelques jours plus tard, j'étais enfin sorti de ce foutu hôpital. Ma blessure à l'épaule me faisait encore mal et j'avais interdiction de conduire. C'est donc ma sœur qui était venue me chercher. Je pouvais voir un air inquiet sur son visage.

J'ai soupiré avant de m'avancer vers elle. Je l'ai prise dans mes bras avant de lui chuchoter que tout allait bien. Franziska me regarda quelques secondes avant de se diriger vers la voiture avec moi. J'ai déposé mes affaires à l'arrière de sa voiture.

Je suis monté sur le siège passager et je l'ai laissé conduire jusqu'à chez-moi. Ma petite sœur m'expliqua ce qu'il s'était passé. Je l'ai écouté sans rien dire, pensant à (y/n) et au fait qu'elle devait être dans un coma artificiel.

Trois jours après ma sortie de l'hôpital, je suis allé voir (y/n). Le médecin qui s'occupait de ma collaboratrice avait appelé Franziska le matin même pour nous prévenir qu'elle était sortie de son coma artificiel. Les paysages défilaient rapidement sous mes yeux, tandis que ma sœur conduisait sans rien me dire.

Nous sommes arrivés devant le bâtiment une vingtaine de minutes après notre départ. Je suis sorti de la voiture en faisant attention à mon bras. Je me suis dirigé vers l'accueil et j'ai demandé le numéro de la chambre de (y/n). La secrétaire m'indiqua l'étage et la porte et je l'en remercie.

Franziska me rejoignit et nous avons pris l'escalier jusqu'au troisième étage. Elle me demanda le numéro et je lui répondis qu'elle était dans la chambre 297. Elle hocha la tête et je me suis dirigé vers la fameuse porte. J'ai toqué doucement avant d'entendre une petite voix me disant d'entrer.

J'ai ouvert la porte et je la vis, allongée sur le lit et me regardant avec ses yeux (e/c). (y/n) avait sa jambe droite dans le plâtre, son bras gauche dans une atèle, ainsi que pleins de bandages sur son corps. Je me suis assis sur le lit et j'ai pris sa main.

« Bonjour (y/n). Ça va ?
- Bonjour Benjamin, sourit-elle. Je ne suis pas au meilleur de ma forme, mais maintenant que tu es là, je vais mieux.
- Heureusement, fis-je en caressant le dessus de sa main avec mon pouce.
- Et toi, tu vas bien ? Me demanda mon amie.
- Je culpabilise. Te voir dans cet état me fait mal. J'aurais dû mieux te protéger.
- Tu n'y es pour rien. C'est cet homme qui était dans la voiture qui est responsable, murmura-t-elle. Toi comme moi, on ne savait pas que cela allait se produire.
- Je sais bien, soupirais-je.
- Ne te torture pas pour ça Benjamin, dit (y/n).
- Je... Je... (y/n), je te promet qu'il ne t'arrivera plus rien.
- Benjamin, je...
- Laisse moi finir s'il te plaît, la coupais-je. Depuis que nous travaillons à nouveau ensemble, j'ai l'impression d'être un homme nouveau. Je suis bien en ta présence et ce baiser que je t'ai fait le jour de notre réconciliation fut pour moi une promesse. Celle de toujours te rendre heureuse et de te protéger. Même si notre relation n'est pas « officielle », je te considère comme celle que j'aime, celle qui partage toute ma vie. Parole de procureur. »

Le silence se fit et les larmes commencèrent à couler le long de ses joues maigrit par son coma. Je me suis approché de la jeune femme avant de lui déposer un doux baiser sur les lèvres. Elle était tellement fragile à ce moment-là. Franziska arriva, coupant court à notre discussion et commença à prendre de ses nouvelles. Et c'est ainsi que j'appris qu'elle allait sortir après son déplâtrage, dans quelques jours.  

Être amoureuse du procureur du diable (Benjamin Hunter x Lecteur)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant