Chapitre 3

60 6 3
                                    

Chapitre 3

-"...n'est pas une impression, l'Oeil vous surveille vraiment. C'est une sorte de programme de surveillance basé sur les rayons infrarouge. Ces rayons permettent de déchiffré vos sentiments, la zone des émotions de votre cerveaux s'est allumée dès votre entrée car vous ressentiez de la colère et de la méfiance. La colère est l'un des sentiments les plus forts, elle se distingue donc beaucoup plus facilement car l'activité de votre cerveaux dans la zone du ressenti est très forte. Dès qu'il a détecté votre méfiance il a mis en œuvre d'analyser votre esprit, la technique est assez développée pour qu'il déchiffre votre passées analysant les cortex stimulés de votre cerveaux lorsque vous entrer et parcourez les couloirs. En temps normal..."
-"Que voulez-vous dire ?" Emmy était de plus en plus intriguée, Léonard lui parlait depuis déjà une heure, il lui avait exposés les principes fondamentaux de la Cité (calme, respect et transparence) ainsi qu'une foule de noms de dirigeants divers au seins de la Régie.
-"L'Oeil n'a pas obtenu ce qu'il voulait de vous. Il a donc poussé ses recherches à l'extrême et vous a bombardé de plus en plus de rayon. Vous vous méfiez et comme vous sentiez cette présence, ce regard, cette intrusion, vous avez automatiquement fermé votre esprit, c'est à dire que toutes vos émotions et vos pensées étaient faussées, effacées par votre méfiance. L'Oeil n'a donc pas pût voir clair en vous."
La jeune fille comprenait mieux cette sensation d'intrusion croisante au fur à mesure qu'elle avançait, l'Oeil lui envoyait de plus en plus de rayon, essayait de plus en plus de voir à l'intérieur de son cerveaux.
-"Pourquoi tout s'est arrêté à mon arrivée devant le bureaux ?"
-"Le gouverneur a programmé l'Oeil pour ne pas dépasser la porte, il reste donc à un mètre de son bureau. Il a ordonné la même chose pour pas mal de bureau ici. Nous sommes donc libres de penser."
Cette dernière phrase parut satisfaire Léonard, il était évident qu'il détestait l'Oeil.
-"Pourquoi la Régie est-elle si surveillée ?"
-"C'est ici que sont prises toutes les décisions, tous les personnages importants siègent ou vivent ici."
-"Qui êtes-vous exactement ? Vous avez dit tout à l'heure que vous étiez maître-ange..."
-"J'entraîne les anges gardiens."
-"Comme moi ?"
-"Bientôt, pour l'instant tu n'a pas de protégé, lorsque tu en auras un dans deux ou trois semaines il se pourrait bien que tu m'ai comme professeur."
-"Je ne vais pas vous déranger plus longtemps. Merci pour toutes ces réponses..."
-"Tu seras toujours la bienvenue ici petite plume."
-"Vous auriez une carte ou un plan de la Régie ?"
Il sourit et lui tandis un papier jaunie par le temps. Emmy adorait les vieux livres et leur odeur, elle lui rappelait la bibliothèque de sa grand mère, là bas, sur Terre...
Il la raccompagna à la porte et elle se rendit compte que celle-ci n'était pas comme les autres panneaux de bois beige, elle ressemblait à celle d'un coffre fort et il fallait enjamber le rebord pour entrer ou sortir.
-"J'espère que nous nous reverrons..."
-"Nous nous reverrons." Confirma-t-il en souriant.

La porte se referma derrière elle, Emmy tenta de figer dans son esprit le sourit bienveillant et les yeux rieur de Léonard ainsi que cette porte pour être sûre de les retrouver.
Elle déplia la carte.

Retour dans le froid du dehors, oui, il fait froid en hiver à la Cité. Liam n'était nul part, la jeune fille se retrouva seule devant le bloc qui semblait être fait de coton.
-"Tu cherche quelque chose ?" Elle se tourna, un adolescent qui semblait avoir le même âge qu'elle était adossé à un banc en face de la Régie.
-"Je... Je cherche le World Trade Center enfaite... Tu saurais par où je peux aller ?"
Malgré ses nombreuses visites à New York elle n'avait jamais vu les Tours ou du moins elle était trop petite pour s'en souvenir.
-"Bien sur, je peux te guider si tu veux."
-"Merci." Elle lui rendit son sourire.

Emmy profita du trajet pour détailler le jeune homme qui marchait à ses côtés.
Il avait des cheveux très noirs tout comme les pupilles de ses yeux grands yeux sombres, pas une étincelle de vie, ni même un simple reflet... Quelques unes de ses mèches retombaient sur son visage fin. Il avait un nez droit et tout aussi mince. Emmy le trouva plutôt mignon. Le jeune homme était grand, il portait un jean destroy et un sweat noir tout simple. Elle se demandait pourquoi il était tout seul dans une ville si grande... L'adolescente se décida enfin à lui demander.
-"Tu faisais quoi devant la Régie exactement ?"
-"J'ai dis que je te guidait, pas que je racontais ma vie." Répondit-il sèchement.
Elle n'insista pas, s'il ne voulait pas répondre qu'il ne réponde pas, elle s'en fichait après tout.
Quelques minutes plus tard ils arrivèrent devant les tours, ils avaient marchés au moins une demi-heure et Emmy était frigorifiée. Son jean, ses Nike et son sweat ne lui tenait pas chaud.
-"Voilà."
-"Tu veux entrer ?" Proposa la jolie brune.
Il la regarda comme si elle avait dit quelque chose d'horrible.
"Quoi ? On propose pas de rentrer pour éviter de crever de froid sur place chez les anges ?"
-"Si, c'est juste que j'ai pas l'habitude." Rétorqua-t-il.
-"Bon, c'est oui ou c'est non ?"
Son visage se décomposa à nouveau, il paniqua.
-"Je... Je dois y aller, à plus tard !"
Il fit volte-face et courut se fondre dans la foule. La jeune fille le regarda disparaitre, incrédule.
Elle finit par entrer dans la tour nord. L'adolescente présenta ses clefs à l'agent de sécurité qui la laissa monter dans l'ascenseur. Elle pressa le bouton du dernier étage. Elle se retrouva seule devant le miroir. Emmy s'observa...
Elle avait de longs cheveux bruns sombre qui lui arrivaient à la poitrine, ils étaient légèrement bouclés. Son teint était très pâles et ses lèvres et ses joues rougies par le froid. La jeune fille avait de grands yeux marrons très clairs qui faisaient ressortir ses longs cils noirs. Elle se considéra sous tous les angles et se trouva plus jolie que sur Terre. L'ouverture des portes la sortie de sa contemplation.
Emmy descendit et se mît en quête de sa chambre. Elle tourna la clef dans la serrure et poussa la porte avec appréhension...

Aile d'angeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant