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CINQ.

« Aucun cabròn ne m'a touchée, appart toi caballero, non personne ne m'a touchée. »







JASMYNE


22:00

Je travaille désormais la nuit, je trouve que c'est mieux.
Je viens de finir avec Ali, j'me dirrige donc vers la chambre d'Hichem.

J'le trouve assît sur sont lit les yeux qui fixent le vide.


Moi- Bonsoir.


Hichem- Ouais.


Moi- Vous allez mieux ?


Hichem- Ouais.


Moi- Vous avez faim ?


Hichem- Ouais.


Nerveux le gars, bon. J'perd pas de temps et j'vais lui chercher à manger.

J'reviens et lui pose le plateau sur ses genoux. Il a un plâtre au bras droit et il est pas gauchier.
J'vois qu'il galère, mdr c'est mignon.


Moi- Donnez, j'vais vous aider.


Hichem- Non.


J'insite pas, quand c'est non, c'est non.

Je recule et m'assois sur le fauteuil à côté de son lit.

J'le regarde galérer à manger.


Hichem- Qu'es'tu veux, putain ?


J'lui ai fait quoi ?
Peut-être qu'il aime pas que nous le regardions, quand il mange.


Moi- Bah, euh, rien.


Hichem- Donc, tu dégage.


J'écarquille les yeux. Quel manque de respect ! Vraiment impoli, pff.


Moi- Mais c'est mon travail de vous surveiller.


Hichem- Qu'est-ce que j'men branle de ton travail oim, barre-toi, lâche-moi, zebi.


J'suis plus que choquée, en plus de ça, je ne lui ai jamais manquée de respect !


Moi- Je, je suis désolée.


J'me lève et quitte sa chambre.
J'ai vraiment envie de pleurer, j'essaye juste d'être gentille et de l'aider, pff.
Les gens sont vraiment méchants dans ce monde.

[...]

6:00

Je rentre chez moi, j'prend une bonne douche et me blottie dans mon lit avec mes couettes.

Mes paupières deviennent lourdent et se ferment.

Le lendemain.

 « J'aimerai tant, te revoir m'aimer. »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant