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DEUX.

« Viens avec moi, je t'emmènerai au pays des merveilles. »



JASMYNE

6:00

Je me fait réveillée par mon réveil matin. J'ai vraiment pas envie d'aller travailler, c'est juste mon deuxième jour et j'commence à en avoir marre. Mais bon, c'est la vie.

J'me lève, prend une douche, fait mes ablutions, prie et m'habille simplement avec une longue robe beige moulante suivit d'un gilet blanc afin de cacher mes bras.

J'sors d'chez moi. Il y a plein de gars en bas, on dirait qu'ils ne dorment jamais. Au moment où j'arrive près d'eux, ils se taisent tous et se mettent à me regarder. Ça me met vraiment mal à l'aise donc j'accélère ma marche et monte dans ma voiture.

Cette voiture appartient à mon père Allah Yarhmo. Quand il est mort, j'ai décidée de la prendre puisque j'avais mon permis.

Bref j'me met en route pour commencer une nouvelle journée.

12:00

C'est l'heure de ma pause.

Moi- Bon Ali, je vais te laisser. Je reviendrai après mon chéri, j'te promet.
Ali- D'accord je t'attendrai le temps qu'il faut Jasmyne.

Ali est mon patient. Il à 7 ans, est libanais et est atteind d'un cancer. Je l'ai reçu hier comme premier patient. Je prend bien soins de lui, comme si c'était mon fils.

Je sors donc de la chambre d'Ali et me dirrige vers la salle des médecins et infirmiers pour y déposer mon tablier. Je ne parle à personne et trace ma route. Je suis une personne très sociable, mais aussi très timide. Je ne fais jamais le premier pas envers quelqu'un. Mais je reste toujours souriante.

Je prend mon sac et mes clefs de voiture et sors de l'hôpital. Je prend ma voiture et démarre. Aujourd'hui je vais dîner dans un restaurant assez chic. J'ai un peu d'argent de côté, je ne l'utilise seulement en cas d'urgence. Mais aujourd'hui sera une exeption.

Je me rend au restaurant et entre dedans.

Dame- Bonjour, vous êtes toute seule ?
Moi- Bonjour, oui.
Dame- Parfait, suivez-moi !

Je l'a suit donc. Elle m'emmène vers une tabe pour deux. Elle me passe le menu du jour et retourne à son boulot. Je décide de prendre du saumon, en plus, ça fait longtemps que je n'en ai pas mangée.

Ça fait trois minutes que je viens de commander. Il y a pas beaucoup de personnes dans ce restaurant, seulement des gens classes et des hommes en costume.

D'un coup, je vois au loin un jeune homme vêtu d'un magnifique costume rentrer dans le restaurant. Je ne vois pas de loin, donc je ne vois pas bien son visage. Mais plus il s'approche, plus son visage m'est familier.

C'est l'homme que j'ai failli écrasée hier ! Ah là là qu'il est beau. Mais je n'oublie pas ce qu'il m'a fait hier. Il passe à côté de moi, tête haute, sans me prêter attention. Je le toise du regard, quand mon plat arrive enfin.

Pendant que je mangeais mon repas, une jeune femme d'environ mon âge s'est présentée au restaurant elle aussi. Elle s'est dirigée vers l'homme que j'ai failli écrasée. Je me suis tournée par curiosité et ils étaient en train de s'embrasser. Hum, ça me dégoute un peu. Mais bon chacun fait ce qu'il veut après tout, ce n'est pas de mes affaires. Je fini mon plat, paye et sors du restaurant.

Ma montre indiquait 12:35. Il me restait encore trente minutes, car ma pause se finissait à 13:05.

Je décide donc de partir faire un tour dans les magasins d'à côté.
[...]
J'ai finalement choisi la tenue que je vais achetée :

]J'ai finalement choisi la tenue que je vais achetée :

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Je paye le tout et me dirrige vers la sortie.

[...]

14:00

Je le regarde en train de dormir en lui carressant les cheveux. Il est tellement beau ce petit bout d'homme, j'aimerais tellement avoir un fils comme lui. Je suis tranquillement posée dans la chambre d'Ali en le regardant dormir, quand j'entends que la machine fait des " biiiiip ". J'suis en panique total, j'appelle les médecins et les chirurgiens. Et court voir la machine si elle est déréglée.

Il n'y a rien d'anormal dans la machine, c'est bel et bien Ali qui manque d'air. Je lui jette en coup d'œil, mon bébé va mourir !

Les médecins arrivent en courant et le prenent en charge. Ali à les yeux fermé et il respire mal. J'ai du mal à le voir ainsi, ya rabi mettez moi à sa place. Je cours vers les files et les approches d'Ali. Je les branches à lui et ferme les yeux en priant à Dieu.

La machine s'est arrêtée par miracle. Al Hamdoulilah ! J'ai sauvée la vie de mon bébé. Putain comment j'suis fière de moi. Je saute de joie partout.
Les médecins présent dans la pièce me regardent tous avec un regard de félicitations. J'en prend un dans mes bras.

Moi- Putain Ali est vivant, il n'est pas mort !

Le médecin meskine ne comprenait rien. Il se contentait seulement de me sourire.

Je sors de la chambre tout en chantant. J'suis trop contente là. On dirai on m'a amené mes parents !
Je prend mon sac, retire mon tablier et me rend jusqu'à la chambre de mon chéri.

Il était en train de dormir comme un petit ange.

Je m'approche de lui.

Moi- Ne me fais plus jamais ça Ali, tu m'a fait peur.

Je lui dépose des petits bisoux sur son front et sur ses joues toute chaudes et rouges.


« yaa.habibi »


 « J'aimerai tant, te revoir m'aimer. »  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant