Le fantasme. Me voilà coincée avec lui, dans cet ascenseur, retenant l'envie de lui sauter dessus, l'envie de couvrir son torse de ma salive chaude, l'envie de remonter l'embrasser en le caressant de la pointe de mes seins... L'air est humide, mes mains sont moites. Je me tiens prête à sortir pour ne pas céder à ma pulsion bien que j'attends un signe de sa part. J'aimerai une caresse, une vulgaire main aux fesses, l'autorisation de me retourner et de l'embrasser.
Les portes s'ouvrent, je sors de l'ascenseur et me précipite jusqu'à chez moi. La tension retombe. Je pose mon linge dans la salle de bain et mets immédiatement l'eau à couler pour prendre une douche. Je rentre, me mouille un peu, me masse le cuir chevelu quand on frappe à la porte. Mon cœur se met à battre la chamade à nouveau. J'ai peur, j'espère et inconsciemment, je sais qui c'est. Le bel homme de la laverie, là devant moi. Il me tend un de mes bas.
« Vous avez échappé ceci en sortant de l'ascenseur. »
A suivre...
